Dôme de Milan
Publié le 16/05/2020
Extrait du document
«
Dôme de Milan
Fondée en 1366 sur l'emplacement où se dressait l'ancienne église de Santa Maria Maggiore, la monumentalecathédrale de Milan constitue l'un des rares exemples italiens de gothique flamboyant.
C'est au duc Gian GaleazzoVisconti (1378-1402) que l'on doit le choix de s'inspirer des modèles du gothique transalpin : par sa volonté derivaliser avec les cathédrales françaises et allemandes, celui-ci révèle ses liens politiques avec les puissanceseuropéennes et son ambition de transformer Milan en capitale d'un grand Etat de l'Italie du Nord et du Centre.
D'oùle choix du marbre au lieu de la brique, et l'embauche d'un grand nombre de maîtres étrangers, provenant de France,des Flandres, des pays allemands et de différentes régions italiennes.
Mais les formes du gothique rayonnant sontinterprétées en fonction de la tradition locale, comme le révèlent le plan à nefs dégradées, l'étalement en largeur etla faible hauteur des voûtes.
A la tête de l'immense chantier, qui se prolongera, entre interruptions etralentissements, jusqu'au XIXe siècle, alternent, au XVe siècle, ingénieurs et architectes italiens et artisanstransalpins.
Aux cours des premières décennies du XVe siècle, l'afflux d'artistes étrangers aboutit à unrenouvellement radical de la culture artistique lombarde, et en particulier, de la sculpture, dominée au XIV siècle parles maîtres de Campione.
Parmi les principaux protagonistes italiens de cette première phase d'activité, se détacheGiovannino de'Grassi, nommé ingénieur de la cathédrale en 1391.
Entre 1404 et 1442, la présence de Michelino daBesozzo sur le chantier milanais est attestée par de nombreux documents : il opère surtout comme peintre devitraux, tandis que les sculptures sont en partie réalisées par Jacopino da Tradate.
La partie la plus ancienne del'édifice est l'abside polygonale, ouverte par trois grandes baies parcourues de minces nervures, et surmontée depinacles élancés.
Les bas-côtés sont eux aussi mis en valeur, rythmés par la succession des nombreux arcs-boutants et des fenêtres hautes, et décorés de nombreux groupes de statues (2245 en tout, exécutées du XVIe auXIXe siècle).
La façade, commencée au XVIIe siècle, ne sera achevée qu'au XIXe.
Le plan prévoit cinq nefsséparées par de grands piliers fasciculés, un transept muni de collatéraux et un choeur entouré d'un déambulatoire.Cet édifice monumental mesure à l'extérieur 157 mètres de long et il occupe une surface de 11.700 mètres carrés.La flèche principale, surmontée de la célèbre statue de la Madonnina, surplombe la place de 108,50 mètres..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- En janvier 1976, lors de la parution de son roman, La Valse aux adieux, l'écrivain tchèque Milan Kundera déclarait : « Dans la vie, l'homme est continuellement coupé de son propre passé et de celui de l'humanité. Le roman permet de soigner cette blessure. » L'opinion de Kundera sur la fonction de l'oeuvre romanesque rejoint-elle votre expérience personnelle de lecteur ?
- Dans L'Immortalité (Gallimard, 1990), un personnage de Milan Kundera déclare : La tension dramatique, c'est la véritable malédiction du roman parce qu'elle transforme tout, même les plus belles pages, même les scènes et les observations les plus surprenantes, en une simple étape menant au dénouement final, où se concentre le sens de tout ce qui précède. Dévoré par le feu de sa propre tension, le roman se consume comme une botte de paille. Vous confronterez à cette affirmation votre pr
- En janvier 1976, lors de la parution de son roman La Vazlse aux Adieux, l'écrivain tchèque Milan Kundera déclarait: Dans la vie, l'homme est continuellement coupé de son propre passé et de celui de l'humanité. Le roman permet de soigner cette blessure. L'opinion de Kundera sur la fonction de l'oeuvre romanesque rejoint-elle votre expérience de lecteur ?
- milan (oiseau).
- Milan (ville).