dôme.
Publié le 08/12/2021
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dôme. n .m. (du grec d ôma, « toiture «) ARCHITECTURE : voûte affectant en
général une forme hémisphérique plus ou moins régulière, destinée à couvrir ainsi qu'à
accentuer à l'extérieur une partie importante d'un édifice. La forme la plus simple est
souvent confondue avec la coupole, voûte en forme de coupe renversée. En réalité, le
dôme constitue l'enveloppe extérieure de cette voûte. Lorsqu'il n'y a aucune
construction intermédiaire entre la coupole et le dôme, la coupole est, à proprement
parler, l'intrados de la voûte, dont le dôme forme l'extrados.
La coupole, sous sa forme ovoïde, apparaît dès l'époque préhistorique pour couvrir
les habitations et les tombeaux. À l'état d'élément architectural, elle semble avoir pris
naissance en Mésopotamie, d'où elle est passée dans le monde gréco-latin : on la
trouve recouverte d'un dôme sculpté dans le monument de Lysicrate à Athènes et de
tables de bronze doré dans les thermes d'Agrippa à Rome (la coupole de la grande salle
ronde a 44 m de diamètre, sans point d'appui intermédiaire).
Lorsque la surface que le dôme doit recouvrir n'est pas circulaire, l'architecte peut
recourir à deux moyens principaux : ou bien il fait reposer une coupole hémisphérique
sur des arcatures placées dans les angles du plan, les pendentifs (par exemple à SainteSophie de Constantinople) ; ou bien il édifie un dôme à pans coupés (par exemple à
Sainte-Marie-des-Fleurs à Florence).
Parmi les dômes de forme sphérique, il faut distinguer deux grandes divisions : le
dôme surbaissé, qui n'offre comme surface apparente qu'un segment ou une calotte et
non la totalité d'une demi-sphère et dont l'emploi est fréquent dans le monde byzantin ;
le dôme surmonté ou surhaussé, qui offre extérieurement une demi-sphère complète
dont la surface se prolonge à la base soit suivant un tambour vertical, comme c'est
souvent le cas en Occident, soit suivant une courbe rentrante qui donne au dôme une
forme plus ou moins bulbeuse, comme en Orient. Ces dômes surhaussés sont
fréquemment surmontés eux-mêmes d'une pointe, raccordée à la courbe supérieure
(Inde, Perse, Russie et Europe du Nord). Depuis la Renaissance, on trouve des dômes
beaucoup plus compliqués, tel celui de l'église des Invalides à Paris, qui comprend une
première coupole inférieure, hémisphérique, tronquée à son sommet, avec au centre un
grand vide laissant voir les peintures qui décorent la surface intérieure d'une deuxième
coupole ovoïde fermée, laquelle est, à son tour, enveloppée par une troisième qui forme
à l'extérieur un dôme couronné d'un lanterneau, petite tour donnant accès à la lumière.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
coupole
Invalides
Sainte-Sophie
voûte
Les livres
architecture - le dôme de Florence, Santa Maria del Fiore, page 327, volume 1
dôme, page 1497, volume 3
dôme. n .m. (du grec d ôma, « toiture «) ARCHITECTURE : voûte affectant en
général une forme hémisphérique plus ou moins régulière, destinée à couvrir ainsi qu'à
accentuer à l'extérieur une partie importante d'un édifice. La forme la plus simple est
souvent confondue avec la coupole, voûte en forme de coupe renversée. En réalité, le
dôme constitue l'enveloppe extérieure de cette voûte. Lorsqu'il n'y a aucune
construction intermédiaire entre la coupole et le dôme, la coupole est, à proprement
parler, l'intrados de la voûte, dont le dôme forme l'extrados.
La coupole, sous sa forme ovoïde, apparaît dès l'époque préhistorique pour couvrir
les habitations et les tombeaux. À l'état d'élément architectural, elle semble avoir pris
naissance en Mésopotamie, d'où elle est passée dans le monde gréco-latin : on la
trouve recouverte d'un dôme sculpté dans le monument de Lysicrate à Athènes et de
tables de bronze doré dans les thermes d'Agrippa à Rome (la coupole de la grande salle
ronde a 44 m de diamètre, sans point d'appui intermédiaire).
Lorsque la surface que le dôme doit recouvrir n'est pas circulaire, l'architecte peut
recourir à deux moyens principaux : ou bien il fait reposer une coupole hémisphérique
sur des arcatures placées dans les angles du plan, les pendentifs (par exemple à SainteSophie de Constantinople) ; ou bien il édifie un dôme à pans coupés (par exemple à
Sainte-Marie-des-Fleurs à Florence).
Parmi les dômes de forme sphérique, il faut distinguer deux grandes divisions : le
dôme surbaissé, qui n'offre comme surface apparente qu'un segment ou une calotte et
non la totalité d'une demi-sphère et dont l'emploi est fréquent dans le monde byzantin ;
le dôme surmonté ou surhaussé, qui offre extérieurement une demi-sphère complète
dont la surface se prolonge à la base soit suivant un tambour vertical, comme c'est
souvent le cas en Occident, soit suivant une courbe rentrante qui donne au dôme une
forme plus ou moins bulbeuse, comme en Orient. Ces dômes surhaussés sont
fréquemment surmontés eux-mêmes d'une pointe, raccordée à la courbe supérieure
(Inde, Perse, Russie et Europe du Nord). Depuis la Renaissance, on trouve des dômes
beaucoup plus compliqués, tel celui de l'église des Invalides à Paris, qui comprend une
première coupole inférieure, hémisphérique, tronquée à son sommet, avec au centre un
grand vide laissant voir les peintures qui décorent la surface intérieure d'une deuxième
coupole ovoïde fermée, laquelle est, à son tour, enveloppée par une troisième qui forme
à l'extérieur un dôme couronné d'un lanterneau, petite tour donnant accès à la lumière.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
coupole
Invalides
Sainte-Sophie
voûte
Les livres
architecture - le dôme de Florence, Santa Maria del Fiore, page 327, volume 1
dôme, page 1497, volume 3
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