Doit-on craindre la liberté ?

« L’emploie du verbe devoir à la forme interrogative, nous montre que le problème se pose sur le plan éthique.

Le terme « craindre » signifie, avoir un état d’inquiétude résultant de la pensée que quelqu’un ou quelque chose constitue une source de danger.

La liberté quant à elle, est une notion qui peut être comprise au sens ordinaire c’est -à-dire, l’absence de contraintes ou bien au sens philosophique d’autonomie.

En outre, faire ses propres choix, se fixer ses propres règles et avoir le libre arbitre, qui p ar définition est le pouvoir de se déterminer sans autre cause que la volonté elle -même.

C’est ne pas subir de déterminisme, c’est être l’auteur de ses choix.

De ce fait, on peut se demander pour quelles raisons l’homme devrait -il craindre la liberté ou a u contraire pourquoi ne serait -elle pas à craindre ? Dans un premier temps, nous nous demanderons si la liberté peut être dangereuse et donc dans ce cas il pourrait être légitime de la craindre.

Puis dans un deuxième temps nous nous interrogerons sur le f ait que la crainte pourrait pousser à renoncer à sa liberté, ce qui s’avèrerait très dangereux. D’une part, on pourrait dire que la liberté est à craindre car elle peut s’avérer être dangereuse, sous certaines conditions. Tout d’abord, être libre est souve nt synonyme de « faire ce que l’on veut, comme on le veut, quand on le veut ».

Voilà, la première conception que l’on se fait de la liberté.

Il est vrai, que si l’on se contente de cette définition, on ne comprend pas en quoi la liberté pourrait nous faire peur.

Néanmoins, il nous faut se poser les questions suivantes : quelles seraient les conséquences d’une liberté sans limites ou d’une absence de règles.

Selon Hobbes, l’hypothèse de l’état de nature revient à affirmer que l’homme poursuit son chemin auss i longtemps qu’un obstacle ne surgit pas pour l’arrêter.

En effet pour ce dernier, « Aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tienne tous en respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, et cette guerre est guerre de chacun contre chacun.

».

Voici donc, comment Hobbes perçoit la société sans Etat et sans lois.. »