Devoir de Philosophie

DM SVT N°2 : Résistance des bactéries: On classe les antibiotiques par famille, en fonction de leur structure chimique et de leur mode d’action.

Publié le 02/01/2016

Extrait du document

famille

LAMARQUE Martin DM SVT N°2 : Résistance des bactéries On classe les antibiotiques par famille, en fonction de leur structure chimique et de leur mode d’action. Le spectre d’action d’un antibiotique est différent d’une famille et d’un antibiotique à l’autre et peut également évoluer avec le temps en fonction de l’acquisition de résistances. On dit qu’il y a résistance lorsqu’un antibiotique n’est plus efficace, c’est à dire lorsqu’il ne permet plus de tuer la bactérie ou d’en limiter la croissance. Il existe deux types de résistance des bactéries pour les antibiotiques : les résistances naturelles et les résistances acquises. Certaines espèces bactériennes peuvent être naturellement résistantes à des antibiotiques ou à une famille d’antibiotique, c’est à dire de manière innée. Leur patrimoine génétique les rend insensibles à un certain nombre d’agents, cette résistance naturelle (ou intrinsèque) concerne toutes les souches d’une même espèce bactérienne. On parle de résistance naturelle. -342900509905Exemple :

famille

« Ce phénomène ne concerne qu’un antibiotique ou qu’une famille d’antibiotiques à la fois. *(le schéma décrit un phénomène similaire : la consommation massive d’antibiotiques exerce sur les bactéries une pression de sélection : en milieu exposé à l’antibiotique, les souches sensibles cèdent la place aux souches résistantes, qui prolifèrent).  L’acquisition de gènes de résistance peut résulter du transfert de matériel génétique (plasmide) porteur d’un ou plusieurs gènes de résistance, venant d’une bactérie résistante.

Il s’agit du mécanisme de résistance le plus répandu et le plus préoccupant (80% des résistances acquises), car il peut simultanément concerner plusieurs antibiotiques, voire plusieurs familles d’antibiotiques. Une même souche bactérienne peut accumuler les mécanismes de résistances, suite au transfert de nombreux plasmides, on parle alors de multirésistance.

Les bactéries multirésistantes (BMR) sont aujourd’hui très redoutées, car elles peuvent conduire à des impasses thérapeutiques.

En présence de l'antibiotique, cette bactérie résistante sera la seule à survivre. En fait, le médicament aura sélectionné LA souche résistante. Et puis comme il n'y a plus de concurrence pour la nourriture, cette bactérie va pouvoir se multiplier rapidement. La bactérie devient alors résistante à l’antibiotique. 1) Une bactérie donneuse (résistante) transmet une molécule d’ADN (plasmide) via le pilus à une bactérie receveuse (sensible). 2) L’ADN plasmique se réplique dans la bactérie receveuse. 3) Le pilus se rétracte. 4) Les gènes de résistance sont alors présents dans la bactérie receveuse et devient ainsi résistante.

(+ formation du pilus).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles