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DM philosophie Foucault l’écriture alphabétique

Publié le 09/05/2024

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« DM PHILOSOPHIE 29/01 Au travers de ce texte, Foucault démontre que l’écriture alphabétique est la cause de divers bouleversements.

Il avance que les lettres ne font pas office de simples symboles mais qu’elles sont de réels outils permettant la compréhension de sons et d’idées quelconques. La thèse de l’auteur est centralisée sur le simple fait qu’en optant pour une approche dite analytique des sons, l’alphabétisation dépasse les barrières linguistiques.

De surcroît, la transmission est davantage facilitée permettant ainsi la transmission des idées et accroît un certain progrès intellectuel. Dans ce texte, le philosophe soulève un problème implicite lié à l’écriture symbolique : en effet, il critique vivement cette écriture car elle « suit la loi confuse des similitudes » qui semble éloigner le langage des formes de la pensée réfléchie. De quelle manière l’auteur examine-t-il l’évolution de la représentation des idées et de l’analyse du langage, influant ainsi sur le progrès intellectuel de l’Homme ? Dans un premier temps, nous verrons la manière dont l’auteur critique l’écriture symbolique. Puis, nous démontrerons que Foucault fait l’éloge de l’écriture alphabétique. Pour commencer, l’auteur établit une vive critique de l’écriture symbolique. Dès le début de l’extrait du texte, Michel Foucault aborde la notion suivante : l’écriture alphabétique.

Celle-ci désigne l’utilisation d’un ensemble de symboles spécifiques représentant ainsi les sons du langage.

Le philosophe annonce que depuis l’arrivée de cette écriture symbolique, nous constatons une certaine évolution pouvant même être qualifiée comme une véritable prouesse intellectuelle, amenant ainsi vers un progrès humanitaire.

« L’histoire des hommes change entièrement » (l1) : cette phrase montre que cette avancée marque un tournant crucial puisque grâce à cela, la communication n’est plus limitée à la transmission orale mais écrite.

L’Homme peut transmettre son savoir de manière manuscrite ce qui rend dorénavant possible le développement des civilisations, des connaissances etc… Outre l’apport d’un progrès intellectuel, l’écriture ne se limite plus qu’à la saisie des idées, mais aux sons prononcés par la parole.

En plus d’être des symboles visuels, ceux-ci représentent des unités sonores particulières et non de simples concepts abstraits.

L’auteur nous suggère donc que cette représentation symbolique des sons est complexe et pourrait influencer la perception du sens (par ailleurs, de multiples interprétations sont possibles).

Ensuite, la construction de la phrase de la ligne 1 à 3 rappelle le langage utilisé dans une recette de cuisine par exemple : Foucault semble décrire étape par étape la manière dont les sons sont transcrits en un ensemble de symboles différents. Lorsque l’Homme souhaite communiquer ses pensées, il ne va pas les traduire directement mais plutôt interpréter les sons qui constituent ses pensées.

Au cours de ce processus, il commence par « extraire les élément communs » (l2) désignant les différentes sonorités linguistiques.

Celles-ci étant nombreuses, l’Homme va alors optimiser le processus d’écriture en les simplifiant en « un petit nombre de signes uniques » (l3) (ensemble limité de symboles distincts) pour pouvoir les combiner donnant ainsi d’une grande variété de mots et de concepts. Ensuite, le philosophe introduit une opposition (« alors que » l4) : il s’apprête donc à opposer deux choses, en l’occurrence l’écriture symbolique et alphabétique.

Dans un premier temps, l’écriture symbolique désigne les symboles représentant les idées, concepts.

Pour lui, l’écriture symbolique « spatialise les représentations », ce qui signifie exprimer ses idées en utilisant des symboles.

Par cette phrase (l4 à 6), l’auteur entend peut-être par là que lorsqu’un individu souhaite spatialiser des représentations, il est confronté à « la loi confuse des similitudes ».

Celle-ci désigne sûrement le fait de représenter des concepts en se basant sur des choses déjà existantes ou superficielles engendrant ainsi une sorte d’ambiguïté dans le choix des symboles.

Par conséquence, les idées sont alors compromises quand elles sont retranscrites sous formes de symboles, en raison de la complexité d’exprimer pleinement la profondeur de celles-ci.

Nous constatons donc une des limites de l’écriture symbolique qui ne peut pas être transmise totalement de manière à percuter toute la richesse de la réflexion. Par la suite, l’auteur continue son argumentation en développant sa conception de l’écriture alphabétique dont il fait par ailleurs l’éloge. En effet, la distinction entre l’écriture symbolique et alphabétique réside dans le simple fait que l’écriture alphabétique tend à se concentrer sur la manière dont le mot sonne, plutôt que d’essayer de le visualiser (« renoncer à dessiner la représentation » l6).

Il y a donc une volonté d’explorer en profondeur les aspects sonores d’un mot, soulignant ainsi l’importance du son.

Ensuite, Foucault semble lier la linguistique et la philosophie puisque la manière dont on écrit et.... »

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