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Dm histoire : 1891- La fusillade des Fourmies

Publié le 20/06/2024

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« Devoir Maison Histoire: 1891: La fusillade des Fourmies Questions : 1.

Le 1er mai 1891, les ouvriers textiles de Fourmies située au nord de la France, manifestent afin de célébrer la fête du travail.

Mais on comprend que cette journée va au delà d’une dimension festive pour les ouvriers, en effet le 1er mai est considéré comme un jour de mobilisation et de lutte pour les droits des travailleurs après la manifestation de Chicago le 1 er mai 1886, comme le prouve les paroles de la chanson « La Marseillaise fourmisienne » qui expriment le désir de se lever et de manifester afin d’obtenir de meilleures conditions de travail tel qu’une journée de travail de huit heures conformément aux directives de l'Internationale ouvrière. De plus, ce jour acquiert une dimension internationale car il devient un symbole de revendication, d'engagement et de détermination dans leur lutte pour la justice sociale.

En tant que classe ouvrière consciente de ses droits, elle veut faire valoir ces derniers grâce à leur pouvoir collectif 2.

La fusillade de Fourmies révèle un traitement des manifestations ouvrières marqué par la répression et la violence par la République : Cette tragédie survenue le 1er mai 1891 s'inscrit dans un contexte historique où les ouvriers réclamaient des conditions de travail meilleures, symbolisées par leur manifestation pacifique pour la célébration de la fête du travail notamment la journée de travail de huit heures conformément aux directives de l'Internationale ouvrière. Pourtant, les ouvriers se retrouvent confrontés à la dureté de l’État qui ordonne à l’armée de tirer sur la foule, cette dernière obéit et le bilan est de 9 morts et 3 blessés. Cette tragédie illustre le manque d'intégration des ouvriers dans la République, malgré certaines avancées législatives telles que le droit de grève autorisée en 1864 et la création de syndicats en 1884.

En effet, la République Française ne semble pas encore pleinement tolérer les manifestations ouvrières, comme en témoignent les répressions passées telles que celle de la Commune de Paris en 1871 et la grande grève de Decazeville en 1886.

Cela nous permet donc de souligner les tensions persistantes entre l’État et la classe ouvrière. Certaines personnalités publiques vont dénoncer cette réalité tel que le député Georges Clemenceau. Il dénonce la disproportion entre les actions des manifestants et la réaction violente de l'armée. 3.

Les événements tragiques survenus à Fourmies le 1er mai 1891 ont profondément marqué l'histoire du mouvement ouvrier français, contribuant à façonner son identité et sa résilience face à l'oppression capitaliste.

En effet, ces événements ont laissé une empreinte indélébile dans la mémoire collective ouvrière, symbolisant la lutte incessante pour les droits des travailleurs. La chanson des ouvriers de Fourmies, avec ses paroles empreintes de solidarité et de détermination, ainsi que la célèbre ballade "Les Fiancés du Nord", sont des exemples poignants de la manière dont la tragédie de Fourmies a été immortalisée dans la culture populaire, devenant ainsi un symbole de résistance et de sacrifice pour la cause ouvrière.

Ces chansons ont joué un rôle crucial dans la transmission de la mémoire collective des événements de Fourmies, renforçant ainsi l'engagement des travailleurs envers leur lutte pour la justice sociale. De même, le document 5 met en lumière l'importance de la mémoire collective dans la construction de l'identité ouvrière.

Paul Lafargue, gendre de Karl Marx, souligne comment la tragédie de Fourmies a renforcé la détermination des travailleurs à lutter contre le capitalisme et à promouvoir la solidarité internationale au sein du mouvement ouvrier.

Ainsi, les événements de Fourmies sont devenus un point d'ancrage essentiel dans la conscience collective des travailleurs, symbolisant à la fois leurs luttes passées et leur engagement continu pour un avenir plus juste et égalitaire. En somme, les événements de Fourmies ont contribué à forger une identité ouvrière forte et résiliente, rappelant aux travailleurs leur histoire de lutte et de sacrifice.

À travers la musique, la mémoire collective et le discours politique, les travailleurs ont transformé Fourmies en un symbole de résistance et de solidarité, perpétuant ainsi l'héritage de leurs luttes pour les générations à venir. Développement construit Le 1er mai 1891 demeure marqué dans l'histoire ouvrière française par la tragédie de Fourmies, un événement d'une portée symbolique considérable.

Ce jour-là, des ouvriers textiles se rassemblent pacifiquement pour célébrer la fête du travail et revendiquer une journée de travail de huit heures, conformément aux directives de l'Internationale ouvrière.

Cependant, leur manifestation est réprimée de manière brutale, avec l'ordre donné par l'armée de tirer sur la foule.

Le bilan est lourd : neuf morts et trois blessés.

Cette fusillade met en lumière les tensions sociales et politiques de l'époque, révélant le manque d'intégration des ouvriers dans la République naissante. Nous allons donc répondre à la problématique : « En quoi la fusillade du 1er mai révèle-t-elle le manque d'intégration des ouvriers dans la République ? » Pour ce faire, nous allons dans un premier temps nous pencher sur le contexte historique, puis nous aborderons la fusillade de Fourmies et ses conséquences enfin nous parlerons de l’impact de cette dernière dans la culture populaire. Avant le drame de Fourmies, les ouvriers sont plongés dans un environnement marqué par des conditions de travail pénibles et une répression constante de leurs demandes sociales.

Depuis l'instauration du droit de grève en 1864, les ouvriers commencent à se mobiliser pour obtenir de meilleures conditions de travail et une réduction de la durée de travail quotidienne.

Cependant, ces revendications sont fréquemment confrontées à une forte opposition de la part des autorités et des propriétaires d'usines, comme en témoignent les répressions brutales de la Commune de Paris en 1871 et de la grande grève de Decazeville en 1886.

Bien que la loi de 1884 autorisant la création de syndicats ait représenté une avancée significative, la lutte pour des conditions de travail dignes est loin d'être terminée..... »

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