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Djamal al-Din al-AfghaniDjamal al-Din al-Afghani (1839-1897), homme politique et penseur iranien, à l'origine du mouvement réformiste de l'islam.

Publié le 18/05/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Djamal al-Din al-AfghaniDjamal al-Din al-Afghani (1839-1897), homme politique et penseur iranien, à l'origine du mouvement réformiste de l'islam. Ce document contient 291 mots soit 1 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Biographie.

« Djamal al-Din al-Afghani Djamal al-Din al-Afghani (1839-1897), homme politique et penseur iranien, à l’origine du mouvement réformiste de l’islam. Né dans la région de Hamadan, en Iran, il se fait passer pour Afghan (« al-Afghani ») pour échapper à la police de son pays.

Après ses études à Kaboul, il devient ministrede l’émir d’Afghanistan, Muhammad Azam.

La chute de celui-ci en 1869 le contraint à l’exil, en Inde, d’abord, puis au Caire, où il entre en relation avec les milieuxislamiques de l’université al-Azhar.

Là, il prêche la renaissance de l’islam et appelle à la résistance au colonialisme anglais.

Il fonde également à al-Azhar une logemaçonnique qui soutient le nationalisme égyptien. Expulsé en 1879 pour ses menées subversives, il regagne l’Inde, où il écrit la Réfutation des matérialistes. On le retrouve en Angleterre, en Russie, en Irak.

À Paris, il a surtout une activité de journaliste : dans le Journal des débats, il défend l’islam contre Renan, et fonde en 1884 avec Muhammad Abduh une revue en arabe, le Lien indissoluble, qui dénonce l’impérialisme britannique en Orient.

Rentré dans son pays, il propose une réforme juridique qui entraîne une nouvelle fois son expulsion en 1891. Il se fixe à Istanbul en 1892 à l’invitation du sultan Abdülhamid II.

Les relations des deux hommes s’étant dégradées, il est assigné à résidence à Istanbul où il reste jusqu’àsa mort. Homme d’action autant que penseur, il associe la renaissance de l’islam à une politique de libération des pays colonisés.

Mais il prône une modernisation de la tradition, enproposant une lecture différente de certains textes coraniques sur l’esclavage ou le divorce, ce qui lui a valu d’être accusé de rationalisme. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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