DIVERSITE CULTURELLE DE LADISCRIMINATION DES SYMPTOMESI.
Publié le 22/05/2020
Extrait du document
«
DIVERSITE CULTURELLE DE LA
DISCRIMINATION DES SYMPTOMES
I.
DIFFERENCES DE REACTION SELON LES CULTURES.
Cette tude a t mene dans les annes 1960, par Irving Zola sur un groupe de ÇmannequinsÈ dÕorigine
culturelle diffrente.
Il y avait un couple dÕorigine italienne et un couple dÕorigine irlandaise.
On cherchait reprer ce quÕil en tait ressenti des symptmes temporels selon cette appartenance culturelle.
Il a, avec son quipe, assist de nombreuses consultations de mdecine gnrale.
Il a compar trs
prcisment lÕexpression des plaintes dans les couples de mannequins.
Pour lÕensemble de ces couples, il avait t pos exactement le mme diagnostic, car nous avons en
conscience humaine, la bio-mdecine.
Cette analyse est trs fine, elle est dÕailleurs plus quantitative que qualitative et base sur lÕethno-
linguistique.
Il compare donc lÕexpression des plaintes.
Les irlandais indiquent plus souvent des localisations dtailles de leurs symptmes et dcrivent un
dysfonctionnement tout fait circonscrit.
Ils ont tendance minimiser leurs sources.
Les italiens ont des reprsentations culturelles assez schmatiques.
Ils se plaignent de symptmes plus
nombreux.
Cela relve dÕailleurs de lÕgocentrisme, syndrome mditerranen.
Ils expriment la fois leurs
symptmes et leur douleur avec plus de force que dÕautres systmes.
Dans cette tude, on constate que les amricains dÕorigine italienne se plaignent de symptmes plus
nombreux mais aussi plus diffus.
Ils insistent sur la douleur ressentie, et ils soulignent que leurs humeurs et
leurs relations aux autres sont perturbes.
La famille est replace dans un contexte social, ce qui ne figurait
pas dans les relevs faits des modes dÕexpression des lmentaires.
Par exemple, pour un mme trouble visuel, la question: Òde quoi souffrez-vous ?Ó, un amricain dÕorigine
irlandaise rpond: Je ne vois pas pour enfiler une aiguille, ni mme pour lire le journal.
Un malade dÕorigine italienne dit: JÕai un mal de tte perptuel et les yeux qui pleurent.
II.
DIFFERENCES DE LÕINTERET PORTE AUX PARTIES DU CORPS.
Les diffrentes ractions selon les cultures ne concernent pas seulement le style de plainte et la nature de
lÕangoisse associe diffrents symptmes, mais aussi lÕintrt port diffrents organes et diffrentes
parties du corps.
Dans les socits occidentales et particulirement en France, Òmourir du coeurÓ est plutt considre
comme une mort noble, alors que Òmourir du cancerÓ est connot beaucoup plus ngativement.
Le coeur et
les maladies cardiaques sont donc investis positivement la diffrence dÕautres pathologies.
Au Japon, lÕabdomen appel hara, est investi dÕune trs grande attention.
Dans les pleines priodes de
mondialisation mdicale, les japonais dcrivent un grand nombre de troubles abdominaux et sÕen
proccupent davantage.
III.
LES MODELES EXPLICATIFS DE LA MALADIE.
Il est tonnant que les phnomnes que nous jugeons, en tant quÕoccidentaux, pathologiques, ne sont pas
considrs comme des symptmes par dÕautres socits.
Par exemple, cÕest le cas des gaz intestinaux dans plusieurs groupes ethniques africains, ou du Pacifique.
1www.mediprepa.com.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- LA VIE CULTURELLE SOUS LE SECOND EMPIRE.
- Les contacts entre individus et entre peuples sont-ils un facteur positif d'évolution culturelle ?
- Dans le contexte d'une opération culturelle de promotion de la poésie, une plaquette est distribuée contenant entre autres un portrait imagé du poète d'aujourd'hui, à la manière des textes L'albatros, Baudelaire; Le crapaud, Tristan Corbière; Le pin des landes, Théophile Gautier; Nuit de mai -> La muse, Alfred de Musset. Vous rédigerez ce portait (en prose). Un minimum de 2 pages est attendu.
- Rappelons que les flux transnationaux peuvent être de nature variée (économique, sociale, politique, culturelle, démographique, clandestine)13 et qu'ils ne sont pas nouveaux en eux-mêmes. Geneviève Nootens, Désenclaver la démocratie, Québec Amérique
- Liu Shaoqi1898-1969Principale cible et victime de la révolution culturelle, il est, jusqu'en 1966 président de laRépublique, vice-président du comité central et successeur probable de Mao.