Databac

dissertation sur l'avare de Clément Poiré

Publié le 05/02/2025

Extrait du document

« BILLET D’HUMEUR L’AVARE “Je me meurs, je suis mort, je suis enterré.” Cette phrase provient du monologue d’Harpagon dans l’Avare de Molière, mis en scène par Clément Poiré et Pauline Labib-Lamour Cette pièce suis l'histoire d’Harpagon un avare obsédé par l'argent incapable de partager malgré sa fortune colossale.

La particularité de cette mise en scène est que les comédiens arrivent sur le plateau sans costume et s'équipent au cours du spectacle avec des objets ramenés par les spectateurs.

Malgré une proposition intéressante, j'avoue ne pas avoir été enchanté par ce spectacle qui m'a, au contraire, plutôt déçu. La scène était globalement vide, on y trouvait plusieurs bacs pour stocker les accessoires ainsi que des grilles pour séparer les différents espaces.

Il y avait aussi des ateliers où étaient confectionnés les costumes par Hanna Sjödin et Camille Lamy.

Un grand escalier roulant se déplaçait durant la pièce, pouvant représenter différentes choses.

Il n’y avait pas de rideaux au fond ni sur les côtés de la scène, laissant visible le fond du théâtre.

J’ai trouvé ce dernier point regrettable, en effet, cela laissait visible entre autres les poubelles ou le débarras technique, sans pour autant que cela ne serve pour des raisons techniques. Avoir une scène quasi dépourvue d’accessoires semble une bonne idée pour laisser aux comédiens l’espace de jouer.

Cependant, ils sont en réalité quasi cloîtrés dans les espaces créés avec les grilles.

De plus, j’ai trouvé le jeu de certains très exagéré.

J’ai notamment eu ce sentiment durant le monologue d’Harpagon, la scène que j’attendais le plus de la pièce, où l'acteur m’a donné l’impression d’assister à une représentation dans un café-théâtre.

Il n’était jamais complètement juste et entrait dans un personnage burlesque, accentuant démesurément ses expressions.

J’avais eu la même impression lors du visionnage de l’adaptation avec Louis de Funès, comme si pour être drôle il fallait tourner les dialogues au ridicule. Comme dit plus.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles