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Dissertation sujet corrigé : "Suis-je responsable de ce que je suis" ?

Publié le 10/01/2021

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« « Suis-je responsable de ce que je suis ? » PLAN PROPOSE : INTRODUCTION : « Je ne l’ai pas fait exprès ! » : telle est la formule consacrée, non tant pour s’excuser d’un acte qui nuit à autrui que pour décliner toute responsabilité en regard de ce qui précisément n’a pas été voulu. Comment serais-je responsable de ce que je n’ai pas voulu ? Comment a fortiori serais-je responsable de ce que je suis ? A première vue, la question de la responsabilité de ce dont je n’ai pas conscience n’a pas de sens. Je ne suis pas responsable de ce dont je n’ai pas conscience (représentations, inclinations, désirs peut- être…).

Je ne suis pas responsable de cette force obscure inconsciente qui me fait agir à mon insu et qu’il est convenu d’appeler « l’inconscient ». Mais ne suis-je pas plutôt responsable de mes actes, parce que je suis un être moral et non pas seulement un être psychique ? Par ailleurs, ma responsabilité, qui m’engage à répondre de moi devant autrui, ne consiste-t-elle pas à reconnaître ce qui en moi échappe aussi à la conscience ? I.La question de la responsabilité de ce dont je n’ai pas conscience n’a pas de sens. 1- Dans la perspective d’une philosophie de la volonté infinie : Descartes : le sujet cs . a-Volonté infinie à l’image de Dieu qui donne à l’homme des idées innées. L’idée d’ics est alors insensée. b-Peut-on admettre, pour une volonté maîtresse d’elle-même (stoïciens), « ce qui dépend de nous, ce qui n’en dépend pas » ? -Pas cs de toutes les impulsions du corps, mais je peux agir sur lui par le biais de la pensée.

c-L’inconscient ,une limite à ma liberté : Je suis déterminé€ par des causes extérieures (cf Spinoza). Liberté est le corrélat de la cs =/= d’un Objet/chose. L’cst serait un obstacle à la déf.

De la cs comme « projet ».

Je ne suis que ce que je me fais, que ce que je décide d’être et qu’il ne tient qu’à moi d’être. Lacs= liberté en acte qui me renvoie à ma responsabilité.

L’absolu de la liberté fait qu’elle ne peut-être qu’illimitée.

La liberté est seule et rien ne peut l’arrêter.

L’invocation de l’icst ne peut-être que l’invention de la « mauvaise foi » devant l’angoisse de la liberté. II.

La question n’a pas davantage de sens dans la problématique freudienne de l’inconscient. En refusant d’identifier le psychisme à la cs, la psychanalyse subvertit la morale et restreint la responsabilité.

L’icst est une force qui nous pousse à agir à notre insu : représentations de désirs contradictoires/conflit entre désir et loi---. »

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