dissertation : Suffit-il d'avoir conscience de soi pour se connaître soi-même ?

« Suffit-il d'avoir conscience de soi pour se connaître soi-même ? Introduction : Etymologiquement le mot « conscience » vient du mot latin « cum scientia » qui signifie avec savoir.

Nous pourrionsdéfinir la conscience comme la connaissance que nous avons de nos pensées, de nos sentiments, de nosactions...On distingue généralement la conscience immédiate ou spontanée qui renvoie à la simple présence del'homme à lui-même au moment où il pense, sent, agit, etc., et la conscience réfléchie qui est la capacité de faireretour sur ses pensées ou actions et du coup de les analyser voire de les juger.

Dans tous les cas, la conscience,par cette possibilité qu'elle contient de faire retour sur elle-même, est toujours également conscience de soi.

Le« soi » désigne chez certains philosophes (Leibniz par exemple) la personne ou la conscience de soi.

Suffit-ild’avoir conscience de soi pour se connaitre soi-même ? Pour répondre à cette question nous nous posons d’autresquestions : Comment se connaitre ? Peut-on se connaitre totalement ? La conscience a-t-elle toujours raison ?Existe-t-il une mauvaise conscience ? Même si cette conscience est insuffisante, est-elle nécessaire pour seconnaitre ? I ° La conscience de soi est-elle suffisante pour se connaitre ? Se connaître, c'est avoir compris, d'où nous venons (notre généalogie, le fondement de la terre où nous vivons), ceque nous souhaitons faire et comment, c'est savoir notre caractère, nos réactions, comprendre ce que nous devons pas faire à quelles situations, et dans quel but.... Devant le monde, les événements que l’homme vit donnent la possibilité de connaître, de comprendre, de juger et detransformer (intervenir) ce monde. Il a conscience de lui-même à travers ces actions, sentiments ou pensées, mais cela ne lui donne pas pour autantune entière intelligibilité de lui-même c’est-à-dire un portrait physique et moral de lui-même.

Toutes nos actionssont- elles compréhensibles ? Bien sûr que non.

L’expérience du regret, de la souffrance révèlent les contradictionsqui habitent l’homme.

Ces contradictions sont des empêchements de la connaissance de soi et nous éloignent d’unerassurante identité. Les troubles, les souffrances, les regrets que notre conscience éprouve à la suite du sentiment d’avoir mal agi,nous montrent bien l’existence d’une mauvaise conscience. La conscience de soi et la conscience du monde sont intimement liées.

Par exemple, lors du sommeil, on perdconscience des deux.

Lors du réveil, on reprend à la fois conscience de soi et du monde.

La connaissance du mondepar la conscience de soi est beaucoup plus aisée que la connaissance de soi.

On peut donc dire que la connaissancede soi implique une connaissance du monde.La conscience de soi est insuffisante puisque nous avons besoin des’ouvrir sur le monde qui nous entoure pour se connaitre.

La personnalité change au cours du temps, nous pouvonsnous demander si nous sommes aujourd’hui le même qu’hier et le même que demain.

Et nous nous répondrons quenous changeons comme le disait Kant : nos états psychologiques et physiques sont changeants.Mais la. »