Dissertation philosophie: Sujet : Suffit-il de vouloir le bonheur pour être heureux ?
Publié le 24/04/2024
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Dissertation philosophie
Sujet : Su t-il de vouloir le bonheur pour être heureux ?
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Le bonheur : qu’est-ce que le bonheur? Le bonheur c’est cet état de
satisfaction intense et durable, à l’inverse d’un plaisir bref, discontinu et partiel.
Le
bonheur est continu et désigne même une paix intérieure.
C’est aussi cette opinion
qui diverge entre les di érents philosophes mais qui nalement renvoie aux mêmes
notions, à savoir : la liberté, la satisfaction et à l’idéal.
Toutefois nous pouvons
intercéder sur notre destin, et par conséquent sur notre bonheur.
Ainsi, il est
intéressant de ce poser la question suivante : Su t-il de vouloir le bonheur pour
être heureux ?
Cette question se comprend d’abord comme l’expression d’un doute à
l’égard du sujet et de sa quête au bonheur.
En e et, cela remet en question l’idée
selon laquelle tout homme serait maitre de son destin : le bonheur ne dépend-t-il
pas de la volonté du sujet ? Cette question laisse entendre que l’homme serait
aliéner à son bonheur et au fait d’être heureux.
A travers l’interrogation : « su t-il
de vouloir le bonheur pour être heureux ? » Le terme « su t » se comprend
comme un « seuil », un moyen « d’acquisition » au bonheur.
C’est-à-dire, se
questionner sur le fait que vouloir le bonheur serait « su sant » pour être heureux,
ou encore qu’il su rait seulement de le vouloir.
Néanmoins, l’interrogation autour
du verbe su re nous fait douter si justement nous devrions nous contenter
d’imager, de « vouloir », de faire des choix puis de faire en sorte d’accéder à notre
bonheur.
Ou à l’inverse, trouver une autre méthode, redoubler d’e orts ou bien
même laisser le destin s’en occuper.
Quant au verbe « vouloir », il est à di érencier
de « désir ».
Dans volonté, réside raison et choix : faire des choix se fait par un
acte de raison.
Nous avons des raisons d’agir ainsi.
Finalement, dans la question :
« Su t-il de vouloir le bonheur pour être heureux ? », nous sommes tous en
accord pour dire que l’homme à pour objectif sa quête au bonheur, peut-être le
cherchera-t-il tout au long de sa vie car personne ne souhaite être malheureux.
Mas ce sujet est d’autant plus intéressant qu’il nous invite à nous questionner sur
notre rôle dans cette quête.
Etymologiquement, le bonheur « bonum augurium »
renvoie à la chance.
Faudrait-il vivre sans penser à notre bonheur et le laisser venir
quand il le faudra.
Par conséquent si le bonheur vient à nous cela aurait été le
destin et l’homme n’aurait aucun contrôle dessus.
Ainsi, sommes-nous réellement
les seuls acteurs dans cette avancée au bonheur? Le bonheur et le fait d’être
heureux seraient donc t-ils en aliénation avec celui qui le désir?
La problématique que nous pouvons adopter pour traiter ces questions est
la suivante : peut-on être heureux seulement en le voulant ?
Nous verrons ainsi, dans une première partie, que certes la volonté de
bonheur reste su samment importante.
Puis, dans une seconde partie, nous nous
questionnerons sur les limites d’une simple volonté à l’aspiration de la gaieté.
En n, nous chercherons à déterminer les mesures qui nous permettrons de
« cultiver » notre bonheur.
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Premièrement, certes la volonté de bonheur reste su samment importante.
En e et la volonté, la motivation et l’envie reste et demeure les principales
conditions vers la quête au bonheur.
Et c’est sûrement cela qui pousse l’homme à
se surpasser pour obtenir ce qu’il désir et être heureux.
Pour commencer, l’homme avec une raison et une conscience qui désire
être heureux ne peut que parvenir à ses ns.
La raison, c’est l’acte spéci quement
humain de formuler des choix et de savoir distinguer le vrai du faux et le bien du
mal.
Quant à la conscience, elle est la connaissance qui est avec nous, qui nous
guide et nous accompagne.
Elle est également la faculté ré exive de l’esprit
humain.
Au sujet de formulations de choix et de la raison, Epictete par exemple,
inscrivait dans Manuel: « Il y a des choses qui dépendent de nous et d’autres qui
ne dépendent pas de nous.
Ce qui dépend de nous, ce sont les pensées, la
tendance, le désir ».
Ce philosophe de l’école stoïcienne, présuppose donc que
nous aurions la capacité d’avoir certains droits, actions ou même contrôles sur nos
désirs.
Ainsi, nous pourrions parfaitement, par raison et conscience, formuler nos
propres choix en n’ayant comme objectif le bonheur.
L’idée selon laquelle nos
actions qui, motivées par le fait d’être heureux nous poussent vers des
expériences positives dans notre quotidien.
C’est-à-dire que la encore nous
sommes capable d’atteindre le bonheur par la volonté.
Réside dans le concept
« d’eudémonisme » prôné par Aristote.
C’est une doctrine morale qui souligne que
le but de l’action est le bonheur.
Ce qui montre qu’avec conscience et raison
l’homme de par sa volonté, peut être heureux.
Prenons l’exemple de Sigmund
Freud, qui a rmait notamment : « La clé du bonheur réside dans la connaissance
de soi et la réalisation de notre plein potentiel ».
Remarquant à nouveau la capacité
de l’homme motivé par le bonheur quand il l’en a conscience.
Capacité que
l’humain tente de mettre en oeuvre depuis l’ère des temps.
En n, si la volonté permet l’accès au bonheur, il n’en demeure pas moins
que celui-ci est devenu un but universel.
En e et, le besoin de connaitre le
bonheur et le fait d’être heureux est pratiquement inné.
Et ce, qu’importe la culture
et l’époque.
Il est vrai que depuis l’enfance nos proches nous suggère de bien
travailler à l’école pour avoir un bon métier qui nous permettra de connaitre le
bien-être plus tard.
Puis, le bonheur peut importe soit-il demeure l’un des
principaux objectifs de la vie.
Et aujourd’hui encore, le chanteur Christophe Maé
par exemple n’a t-il pas enregistré une chanson intitulé : « Il est où le bonheur ? »,
et dans laquelle il ne cesse de répéter cette interrogation.
Ce qui nous fait
comprendre la place centrale qu’occupe cette quête au bien-être et au bonheur
dans nos vies.
Après tout, quel homme préférerait la misère et le malheur plutôt
que d’être heureux.
Parmi les philosophes, Jean-Jacques Rousseau soutenait
l’idée selon laquelle la volonté d’être heureux nous était inné.
Selon lui, chaque
être humain naît avec une inclination naturelle à la recherche du bonheur.
Et cela
peut importe de retourner à nos états d’instincts fondamentaux si à la n le
résultat est le bonheur.
Par ailleurs, même Pascal dans Pensées, pause la thèse
selon laquelle tous les hommes recherchent à être heureux.
Ainsi le bonheur
comme dans la philosophie grecque, retrouve sa place de « souverain bien ».
Ainsi, si nous avons démontrer dans cette première partie que la volonté de
bonheur restait su samment importante, de par la motivation menée par la
conscience et la raison mais aussi de par le fait que la volonté d’aspirer au
bonheur nous était innée.
Ce qui fait du bien-être un quête universel qu’importe
soit-il.
Nous ne pourrions poursuivre sans nous questionner sur les limites d’une
simple volonté de bonheur.
Limites à toutes les échelles.
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Ensuite, il semble nécessaire de s’interroger sur les limites qu’une simple
volonté soulève.
En e et, même si l’homme pourrait se motiver et atteindre son
bonheur, il a des chances d’être freiner voire stopper par des facteurs malgré sa
volonté.
Premièrement, des circonstances extérieures peuvent in uencer notre
bonheur.
Parmi elles, des rêves irréalisables qui selon nous constitueraient le bienêtre.
Ainsi l’homme ne serait nalement pas capable ce qui le rendrait malheureux.
Kant disait a propos de ceci : « le bonheur est l’idéal, non de la raison, mais de
l’imagination ».
On ne peut donc qu’imaginer ce qui pourrait éventuellement nous
rendre heureux, ainsi de manière rationnel nous n’en serions capables.
Prenons
l’exemple courant d’une personne qui verrait son bonheur avec une autre
personne.
Mais avec les circonstances de la vie il se pourrait que cette même
personne qui nalement constitue son bonheur décède ou part loin de sa vie.
Ainsi
demeurer avec cette personne devient impossible mettant n à son bonheur.
Par
conséquent même la plus grande des volontés n’aurait pas su t à détourner le
destin.
De même, l’argent et la nance en général peut devenir un frein au bonheur.
Notamment lorsque l’argent est un moyen d’accès à notre bonheur et que nous
trouvons à l’état de misère.
Finalement, ce sont toutes ces choses que l’on ne
peut contrôler qui viennent limiter notre atteinte au....
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