Dissertation Olympe de Gouges: « Le plus efficace, c’est d’être partout. »
Publié le 07/04/2022
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«
Dissertation : Olympe de Gouges
Depuis plusieurs années, des autrices, des artistes, des femmes politiques
dénoncent ce qu’elles nomment « l’invisibilisation » des femmes.
En effet, de
nombreuses études montrent que la présence des femmes est souvent oblitérée
au profit d’une représentation masculine massive AMORCE Olympe de Gouges,
femme de lettres et femme politique du XVIIIème, PRESENTATION AUTRICE
relève elle aussi cet effacement, en particulier au sein même du texte censé être
au fondement du fonctionnement politique moderne, La Déclaration des droits de
l’homme et du citoyen.
Elle adresse alors à la reine Marie-Antoinette, en 1791
une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne PRESENTATION DE
L’ŒUVRE censée rectifier ce manquement et inscrire la présence des femmes
dans la constitution.
Ainsi, quand Aïssa Maïga, actrice française,PRESENTATION
DE LA CRITIQUE déclare «Le plus efficace, c’est d’être partout.
Il faut que la
manifestation de cette parole qui remet en cause un ordre établi soit
suffisamment nombreuse et diversifiéze.
Il faut qu’elle soit présente dans les
endroits de pouvoir, dans les endroits de pédagogie, dans les endroits militants,
il faut qu’on l’entende partout.»Citation intégrale du sujet, on peut
avoir
l’impression que la femme du XXIeme siècle et celle du XVIIIeme s’adressent
l’une à l’autre par-delà les années.
Dans cette déclaration prescriptive- on relève
l’emploi du présent de vérité générale dans la première phrase et l’anaphore de
la tournure impersonnelle à valeur déontique « il faut »- Aïssa Maïga rappelle la
nécessité absolue d’une généralisation de la présence féminine « être partout ».
Par cette occupation de l’espace, les femmes se rendent visibles et la
contestation « remet en cause » qu’elles mettent en œuvre peut espérer avoir
une efficacité.
L’actrice et écrivaine insiste sur la nécessité d’occuper trois lieux
fondamentaux dans notre société, les espaces politique « endroits de pouvoir »,
d’éducation « endroits de pédagogie », et ceux où l’on défend ses convictions
« militants » ANALYSE DU SUJET Nous nous demanderons si Olympe de Gouges
a fait, comme le préconise Aïssa Maïga, de la diffusion de la parole des femmes
un des enjeux majeurs de la Déclaration de la femme et de la citoyenne.
Problématique Dans un premier temps, nous verrons comment la DDFC œuvre à
la représentation et à la prise en compte des femmes et de leur parole dans la
société que la Révolution française tend à faire advenir et dans un second tremps
nous nous demanderons si l’efficacité de cette présence ne réside que dans
l’occupation de l’espace politique ou si Olympe de Gouges ne propose pas
d’autres voies à la contestation.
ANNONCE PLAN
I RENDRE LES FEMMES VISIBLES ET LEUR PAROLE AUDIBLE
1) LA DDFC, un texte qui impose la présence de la femme
- Dimension rectificatrice : son écriture souligne l’usage abusif de
l’adjectif « universel » dans la DDHC
-rectification sémantique Titre+préambule qui mettent en avant les termes qui
désignent la femme : en miroir dans le titre.
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