dissertation master littérature de jeunesse sur le conte - Commentez : "Pierre Péju nous dit que «Le conte en général […] met en scène un héros au nom commun, à la psychologie sommaire, dont les aventures sont comme suspendues en dehors du temps et de l’espace. Le conte décrit souvent un « passage », une traversée […]. A la fin, celui qui est mal parti finit par accéder à un état nouveau de maturité, de puissance ou de richesse. Mais certains contes valent avant tout
Publié le 17/05/2020
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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : dissertation master littérature de jeunesse sur le conte - Commentez : "Pierre Péju nous dit que «Le conte en général [...] met en scène un héros au nom commun, à la psychologie sommaire, dont les aventures sont comme suspendues en dehors du temps et de l'espace. Le conte décrit souvent un « passage », une traversée [...]. A la fin, celui qui est mal parti finit par accéder à un état nouveau de maturité, de puissance ou de richesse. Mais certains contes valent avant tout par la force de leurs images, la beauté « explosante-fixe » de leur décor. [...] En définitive, [....] les contes ont un impact mental en raison de scènes et de dispositifs particulièrement fascinants, presque indépendants du récit lui-même. » " Ce document contient 3904 mots soit 9 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Littérature.
«
Dans son ouvrage La petite fille dans la forêt des contes qui se présente comme une « poétique du conte »
s'élevant contre les interprétations réductrices du merveilleux, Pierre Péju nous invite à pressentir les contes
comme « des occasions mentales d'errance et d'exploration», comme « un bouillonnement de personnages, de
situations compliquées et ambiguës, d'images mouvantes et innovantes ».
Ces images, dont il est ici question,
ce sont celles-là même qui sont au coeur de notre problématique.
Pierre Péju nous dit que «Le conte en général [...] met en scène un héros au nom commun, à la psychologie
sommaire, dont les aventures sont comme suspendues en dehors du temps et de l'espace.
Le conte décrit
souvent un « passage », une traversée [...].
A la fin, celui qui est mal parti finit par accéder à un état nouveau de
maturité, de puissance ou de richesse.
Mais certains contes valent avant tout par la force de leurs images, la
beauté « explosante-fixe » de leur décor.
[...]En définitive, [...] les contes ont un impact mental en raison de
scènes et de dispositifs particulièrement fascinants, presque indépendants du récit lui-même. » Il nous laisse
ainsi entendre que les contes de Grimm, au centre de ce propos, sont directement concernés par le pouvoir des
images.
Qu'en est-il de ces contes merveilleux qui ont fait entrer le genre du conte dans la littérature sous les
plumes de Straparola, Basile, Perrault et Mme d'Aulnoy ? La définition que nous délivre Pierre Péju du conte
nous en propose d'une part une approche centrée sur la puissance des images ; elle nous laisse supposer
d'autre part que le merveilleux et le pouvoir des images sont intimement liés à l'imaginaire.
Cela étant posé, le
rapport du conte à l'imaginaire est complexe.
Notre problématique doit avant tout tenir compte du point de vue
qu'on adopte, selon qu'on se place du point de vue du « destinateur » ou du « destinataire » et il lui faut tenir
ensemble les deux fils, la chaîne et la trame du tissu du conte.
Le « plaisir extrême » que prenait La Fontaine à
entendre raconter Peau d'Âne et celui de tous les enfants que nous avons été, d'où vient-il ? Emane- t-il de ces
« images puissantes et valant par elles-mêmes » ? Pourquoi un auteur décide-t-il de puiser dans ce corpus de
tradition orale pour en faire une oeuvre écrite, en y apportant plus (à l'instar de Perrault), ou moins (si l'on.
»
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