Dissertation Les Contemplations: « La poésie n’est pas un ornement, elle est un instrument »

« Dissertation de français : La poésie est un art, qui peut permettre aux auteurs de véhiculer de nombreuses pensées et idées.

Cet aspect politique à notamment pris de l’ampleur au XIXème siècle.

De nombreux poètes mêlaient l’art (la beauté), et la politique dans leurs œuvres, par exemple Victor Hugo.

C’est un auteur et poète aux caractéristiques romantiques mais qui était aussi très engagé dans les luttes politiques et poétiques, comme en témoigne son recueil intitulé Les Contemplations, composé de deux parties, la première « Autrefois », la seconde nommée « Aujourd’hui ».

Le poète à notamment affirmé : « La poésie n’est pas un ornement, elle est un instrument », ici le terme d’« ornement » fait référence aux romantisme, à la beauté de la poésie, à l’enjolivement de la réalité.

Et le terme « instrument » renvoi à la fonction politique de la poésie, elle peut être utilisée en tant que vectrice de messages.

Ainsi, nous verrons comment cette affirmation peut s’appliquer aux recueil Les Contemplations .

Dans un premier temps, nous analyserons en quoi la poésie est un instrument, en quoi c’est un outil.

Deuxièmement, nous verrons en quoi la poésie est un ornement, en quoi c’est purement de l’art.

Enfin, nous analyserons en comment ces deux caractéristiques semblent pouvoir coexister. Victor Hugo était un auteur très engagé, il a tout au long de sa vie, lutté pour de nombreuses causes : la misère, l’inégalité, la peine de mort, la liberté poétique… Dans Les Contemplations , il y a notamment consacré le livre III nommé : « Les luttes et les rêves » .

Ainsi, nous verrons dans un premier temps en quoi la poésie peut être un instrument politique, puis dans un second en quoi elle peut être un instrument de lutte pour la révolution poétique.

Et dernièrement, nous étudierons comment Victor Hugo prend le rôle de guide moral. D’après Victor Hugo, l’art est un excellent moyen de véhiculer des idées, des messages politiques.

Il avait déjà par exemple publié en 1853, un autre recueil de poèmes engagé : Les Châtiments (engagé contre Napoléon III).

Dans Les Contemplations, V.Hugo va, à de nombreuses reprises défendre les défunts de la société du XIXème, Il va notamment mettre à la lumière du jour le dur et pénible travail des enfants dans le poème « Melancholia », Ce poème, écrit en Alexandrins avec des rimes suivies, va utiliser le registre pathétique afin de provoquer un sentiment de compassion chez le lecteur.

Il va déshumaniser les enfants, et personnifier les machines, les rendant à l’état de monstres : « Une âme à la machine et la retire à l’homme ! » (v.140).

Ces machines vont broyer la vie des enfants, qui eux, ne comprennent pas leur sort et ne peuvent s’en sortir, ils sont destinés à mourir.

Dans ce poème, Victor Hugo va aussi mettre en avant la question éthique et religieuse de ces pratiques : « Ils semblent dire à Dieu : « Petits comme nous sommes, Notre père, voyez ce que nous font les hommes » » (v.127).

Le poète rappelle ici que Dieu n’aurait pas créé les Hommes pour qu’ils se traitent de cette manière entre eux, l’utilisation de la religion est une très bonne façon de faire changer les choses.

« Mélancholia » est un excellent instrument de dénonciation. Victor Hugo est un poète romantique, il souhaite révolutionner la poésie, sortir de l’ordinaire.

Cette liberté poétique va lui attirer de nombreuses critiques,. »