dissertation dom juan: scène 2 dans l’acte 5

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : dissertation dom juan. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Cours.

---

Commencez à saisir votre devoir ci-dessous : première queson: Comme on le dit souvent, l’habit ne fait pas le moine. Pourtant, dans l’hypocrisie et le jeu, l'habit fait le moine. Molière est un comédien et dramaturge français. Il a pratiqué toute les formes de comédies comme la farce, l’absurde ou la comédie de caractère. Il est l’auteur de nombreuses pièces dont les plus connues sont le médecin malgré lui, l’avare ou le Festin de Pierre dont je vais parler aujourd’hui. Dom Juan soit, le Festin de Pierre est une œuvre de Molière en 5 actes qui date de 1665. Elle décrit Dom Juan, un aristocrate séducteur, provocateur et libertin. Dans cette pièce le personnage principal va enchaîner les conquêtes amoureuses en faisant preuve de fourberie. C’est à la lecture d’un extrait de la scène 2 dans l’acte 5 que l’on pourra se demander si Dom Juan défend, dans son discours, son idée de l’hypocrisie. Dans une première partie, je montrerai comment Dom Juan voit en l’hypocrisie un vice et dans une deuxième partie j'expliquerai comment il fait son éloge. La phrase “le personnage d’homme de bien est le meilleur des personnages qu’on puisse jouer”, qui est au présent de vérité générale, démontre que porter l’habit de la vertu en cachant ses tromperies est à la portée de tous. Mais en soit, Molière ne fait-il pas une généralité? Tout le monde cherche à apparaître comme une bonne personne; au final on cache tous nos défauts. Lorsque Dom Juan parle de l’hypocrisie, Molière en profite pour dresser une satire de la société. D’ailleurs lorsqu'il qualifie ce défaut de “vice à la mode” et qu’il annonce dès la première ligne: “Il n’y a plus de honte maintenant à cela”, on comprend qu’il s’agit de la société qui a rendu courante la tartufferie. Par ailleurs, il utilise beaucoup de tournures impersonnelles. Les vices à la mode ont beaucoup de pouvoir. Tout d’abord, selon lui, ils “passent pour vertus” ce qui les rend encore plus dangereux. En effet, cette immoralité peut être cachée facilement. Dom Juan annonce dans la ligne 6 que c’est un “vice privilégié” contrairement aux autres vices qui sont “exposés à la censure”. L’hypocrisie et le mensonge “ferme la bouche à tout le monde” et “jouit en repos d’une impunité”. Non seulement l’hypocrisie est immorale mais on peut aussi parvenir à nos fins sans que personne ne le sache. Il qualifie même l’hypocrisie d’art: “c’est un art de qui l’imposture est toujours respectée”, il la compare au métier d’acteur. Dom Juan montre aussi les conséquences que peuvent avoir l’imposture. Dans les lignes 12 et 13, il démontre que ce masque que crée l’hypocrisie peut cacher “les plus méchants hommes du monde”. L’habit de la vertu est donc un bon prétexte pour être malhonnête. On peut même y trouver un parallélisme avec la critique que Socrate fait des sophistes. Lorsque une grimace paraît plus vraie que nature, un faux médecin pourrait envoûter le public et avoir plus de clients qu’un vrai médecin. L’hypocrisie est donc un grand danger car on pourrait être trompé par une personne machiavélique. A partir de la ligne 15, Dom Juan va parler à la première personne du singulier, “Je”, “mes”... Cela marque une fin avec la dénonciation de l’hypocrisie faite par Molière grâce au présent de vérité générale et l’utilisation des pronoms à la troisième personne du singulier.