Dissertation : Dans quelles mesures les fables et « autres contes vulgaires », pleins d’imagination sont efficaces pour offrir au lecteur une pensée sur l’homme
Publié le 03/06/2021
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Dissertation : Dans quelles mesures les fables et « autres contes vulgaires », pleins d’imagination sont
efficaces pour offrir au lecteur une pensée sur l’homme.
Dans « Le pouvoir des fables », fable dédiée à Mr de Barillon, ambassadeur français envoyé
en Angleterre afin de former une alliance contre la Hollande durant la guerre de Hollande en 1678 ;
La fontaine envoie le lecteur en Grèce Antique et met en scène un orateur allant à la tribune afin
d’informer son peuple du danger qui arrive, Philippe II de Macédoine qui compte prendre les cités
grecques.
Le peuple grec ayant une attitude oisive qualifié de « peuple vain et léger » ne prête
attention aux paroles de l’orateur seulement lorsque celui-ci raconte la fable de « Cérès, l’Anguille et
l’Hirondelle », ainsi, le fabuliste démontre l’efficacité de l’apologue.
Cependant, au début de son récit
La Fontaine semble s’interroger sur la légitimité de son œuvre « La qualité d'Ambassadeur / Peut-elle
s'abaisser à des contes vulgaires ? ».
Il se demande donc si les fables peuvent être considérée comme
instrument de réflexion sérieux qui permettrait au lecteur de penser à l’homme et le monde dans
lequel il évolue.
Comme la fontaine, nous nous demandons donc dans quelles mesures les fables et
« autres contes vulgaires », pleins d’imagination sont efficaces pour offrir au lecteur une pensée sur
l’homme.
Pour répondre à cette problématique nous verrons en premier lieu le lien entre les fables et
la morale, puis ce que nous découvrons des hommes dans ces fables.
Dans une fable, la morale est facilement identifiable en raison de sa place à la fin ou au milieu
de la fable, de plus la fable étant destinée à un public large, cette morale est, la plupart du temps,
comprise par tous.
De plus, l’auteur peut parfois s’inclure dans cette morale ce qui crée un lien avec
le lecteur comme dans « Perette et le pot au lait » la morale est « Quand je suis seul, je fais au plus
brave un défi/Je m’écarte, je vais détrôner le Sophi/On m’élit Roi, mon peuple m’aime/Les diadèmes
vont sur ma tête pleuvant/Quelque accident fait-il que je rentre en moi-même », le fabuliste s’inclue
dans cette morale qui fait l’éloge de la rêverie ce qui pousse le lecteur à être indulgeant avec la
protagoniste.
En outre, la morale est souvent sous forme de mise en garde ou de conseil à suivre.
En
effet, le but de La Fontaine est de plaire, mais aussi d’instruire, c’est donc pour cela que ses fables
sont sous cette forme-là.
Dans « Le pouvoir des Fables », l’auteur fait l’éloge de la fable avec une
antithèse dans sa morale « Si Peau d'âne m'était conté, / J'y prendrais un plaisir extrême, /Le monde
est vieux, dit-on : je le crois, cependant / Il le faut amuser encor comme un enfant.
».
En outre, la
morale peut être en forme de constat, cependant, nous pouvons nous demander si ce sont de
‘’vraies’’ morales.
II) la représentation des hommes dans les fables
a) L’animalisation
- Dans « Le pouvoir des Fables » LF représente peuple athénien comme une « bête aux têtes
frivoles » -> animalisation car peuple n’écoute pas l’orateur
- Majorité des personnages dans les fables sont des animaux
- Fables sont une représentation de la société dans laquelle LF vit comme dans « Les obsèques
de la Lionne »
b) Liens entre les fables : répétition et ressemblance
- Souvent fables sont différentes MAIS pas toujours
- Similitudes entre morales de « Perette et le pot au lait » et « le pouvoir des fables »
- Dans ces 2 fables, LF Fait l’éloge de la rêverie mais aussi de ‘’l’amusement’’ -> explique les
mauvais points mais surtout les bons points « il n’est rien de plus doux », « une flatteuse
erreur » -> incite l’auteur à être indulgent.
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