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Dissertation cinéma. Hitchcock

Publié le 22/11/2020

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« Dissertation de Cinéma. Alfred Hitchcock est reconnu comme étant le maître du suspense par excellence.

The Daily Telegraph a notamment écrit : « Hitchcock a fait davantage qu'aucun autre réalisateur pour façonner le cinéma moderne, lequel sans lui serait tout à fait différent.

Il possédait un flair pour la narration, en dissimulant avec cruauté (à ses personnages et au spectateur) des informations cruciales et en provoquant comme nul autre les émotions du public.

» Il y a donc cette idée d’ignorance qui est très importante dans le cinéma d’Hitchcock.

Et qui dit ignorance dit aussi savoir.

Hitchcock s’est démarqué des autres réalisateurs par sa façon de manipuler le spectateur : il alterne entre les choses qu’il cache et ce qu’il décide de dire.

Ignorance et savoir.

Voilà en quoi on peut résumer le cinéma hitchcockien.

Seulement ce cinéaste ne se limite pas une seule forme d’ignorance ni à une seule forme de savoir.

C’est ce qui fait toute sa subtilité.

On peut donc se poser la question suivante : comment Hitchcock utilise-t-il l’ignorance et le savoir du spectateur pour le manipuler ? Dans un premier temps nous verrons en quoi le spectateur peut penser qu’il ignore alors qu’il sait puis pourquoi le spectateur pense savoir alors qu’il est dans l’ignorance et comment ce balancement entre ignorances et savoirs permet le suspense. Tout d’abord, il est légitime que le spectateur sente une certaine forme d’ignorance.

Notamment avec l’idée du hors champ.

Dans Fenêtre sur Cour par exemple, Hitchcock utilise un hors champ particulier.

Il se trouve que le hors champ semble disparaitre, remplacé par l’appartement du protagoniste : Jeff.

Etant donné que Jeff se trouve dans un fauteuil roulant dû à sa jambe cassée, il passe ses journées à épier les voisins.

Petit à petit les deux seuls espaces présents dans le film deviennent autre chose : l’appartement de Jeff devient l’espace des spectateurs, la salle de cinéma et le mur des voisins d’en face devient l’écran.

Jeff devient l’un des spectateurs et l’appartement devient progressivement seulement un arrière plan.

On oublie cet espace se concentrant seulement sur ce qu’il se passe en face, surtout depuis que l’un des voisins vient d’assassiner sa femme.

On voit l’appartement comme l’endroit sûr, où rien ne peut arriver puisque Jeff le pense lui-même.

On ignore le danger qui peut survenir de partout et c’est pourquoi, lorsque Thorwald arrive dans l’espace normalement sûr que le spectateur se sent attaqué lui-même.

En enlevant l’idée du hors champ dans Fenêtre sur cour, Hitchcock manipule le spectateur et le pousse à ignorer une certaine partie de l’espace comme potentiel danger pour renforcer la surprise de l’attaque dont est victime. »

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