L'homme n'est-il que ce que sa culture a fait de lui ?
Publié le 23/05/2020
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DM Philosophie
sujet : L'homme n'est-il que ce que sa culture a fa it de lui ?
La culture est ce qui est différent d e la nature, elle s'acquiert par l'éducation alors que la nature est innée chez l'homme.
L'homme est
une unité biologique ayant une origine naturelle, l 'homme tel qu'on le trouve dans son état de nature n'est qu'une étape donc la culture joue un
rôle important dans ce que va devenir l'homme.
Ici, on peut considérer que l'homme n'est que ce que sa culture elle- même a fait de lui, pas la
culture en général mais sa culture personnelle.
Don c on en déduit que l'homme est réduit à n'être que ce que sa culture a fait de lui et rien
d'autre.
Peut-on réduire l'homme à n'être que ce qu e sa culture a fait de lui ? L'homme peut-il ne pas n'être que ce que sa culture a fait de lui ?
Quels sont les limites, impacts que l'homme n'est q ue ce que sa culture a fait de lui ? Le problème est de se demander pourquoi l'homme tend à
n'être que ce que sa culture a fait de lui et aussi , se demander ce que cela engendrait .
L'homme n'est que ce que sa culture a fait de lui.
En effet, l'homme est une entité biolo gique qui n'a à l'origine aucune culture.
L'homme n'est que ce que sa culture a fait de lui consisterait à dire qu'au fil de sa vie, il apprend de nouvelles choses alors qu'auparavant, il
n'était rien, et que aussi, il a été façonné par sa culture , la culture est constituée de l'art, la technique et la religion qui sont les principaux
éléments constitutifs de la culture.
La culture de l'homme fait de lui un être de culture, car il est dépourvu de toute adaptation particulière
instinctive, ce que rappelle le mythe de Prométhée de Platon qui raconte que l'homme est oublié par la nature, laissé de côté par la nature ,
Prométhée répare l'erreur de son frère Epiméthée en volant aux dieux, l'art et le feu pour permettre à l'homme de développer ce que la nature
ne lui a pas donné, c'est-à-dire de fabriquer des o utils.
Prométhée paiera un prix fort pour ce geste qui sera de mourir car il a troublé l'ordre du
monde en confiant à l'homme des qualités et faculté s qui ne conviennent qu'aux dieux.
L'homme n'est pa s homme par héritage biologique, il
l'est par héritage culturel d'où l'expression « l'h omme ne naît pas homme, il le devient », l'homme se cultive à sa propre manière.
L'homme
n'est que ce que la culture a fait de lui revient à dire que l'homme est seulement que ce que sa cultu re a fait de lui, le verbe « faire » a toute son
ampleur dans le problème.
L'homme se cultive par l a voie de l'apprentissage,l'éducation donc à partir de l'action de sa culture sur lui, l'homme
peut se rendre utile à la société car il devient un homme civil qui garde durant toute sa vie la curio sité et la souplesse, en principe, sans sa
culture, l'homme n'existerait pas et serait inutile , la culture propre de l'homme lui permet d'étendre ses connaissances,son savoir, sa religion,
son art,ses savoirs-faire.
L'homme n'est que ce que sa culture a fait de lui peut être véritable, le mot « la culture » n'a pas un rôle important car
on met en évidence la culture personnelle,variable chez l'homme et qui varie pour les autres hommes.
L a culture de l'homme a fait de lui un
être doué de langage, de capacités techniques et in tellectuelles qui font de lui, un être polyvalent qui sait faire toutes sortes de choses que la
nature ne lui a pas permises.
Donc l'homme est seul ement que sa culture a fait de lui et sans elle, il n'est rien puisque c'est à partir d'elle que se
construit son existence.
On a montré que l'homme n'est que ce que sa culture a fait de lui, il est un homme civil grâce à sa culture qui a fait de lui un être de
culture, un être qui a besoin de se cultiver pour s e permettre d'avoir un devoir envers la société et qu'il y ait une absence de limites de la
culture.
Mais , ne devrait-on pas considérer que si l'homme n'est que ce que sa culture a fait de lui, les impacts de ce que cela engendrait.
L'homme n'est que ce que sa culture a fa it de lui.
Mais, si l'homme n'est que ce que sa cul ture a fait de lui, qu'adviendra de la société.
Ne
pourrait-on pas objecter que l'homme se sentira sup érieur à d'autres hommes uniquement car sa culture a fait de lui, un être doué et ayant
énormément de capacités techniques et intellectuell es.
Selon l'anthropologue Mead qui s'intéresse aux origines sociales et culturelles de
certains groupes en Nouvelle Zélande, elle a pu com parer deux tribus différentes, une tribu calme, patiente et sereine et une autre tribu
agressive,violente et non confiante.
D'après cela, elle a pu mettre en évidence que ces deux tribus on t des origines culturelles différentes car
elles n'ont pas les mêmes caractéristiques et que l es individus de chaque tribu ne sont pas éduqués de la même manière donc on en deduit que
l'homme n'est pas que ce que sa culture a fait de l ui mais il n'est que ce que sa nature a fait de lui.
Si on enlève à l'homme sa nature, il ne
pourra pas faire de gestes essentiels qui semblent habituels comme dormir,boire,manger ; la nature est ce qui précède la culture, le naturel est
inné chez l'homme et il n'a pas besoin de l'acquéri r.
L'homme à tendance à être ethnocentriste à force que sa culture a fait de lui, il juge d'autres
cultures, civilisations en prenant comme référence sa propre culture, société donc il va comparer sa propre culture à d'autres cultures, si sa
culture est meilleure que les autres cultures, il a ffirmera sa supériorité sur les hommes appartenant à ces cultures et si c'est dans le cas inverse,
il se sentira inférieur à eux, comme l'exemple de M argaret Mead le montre qui est une anthropologue am éricaine , elle effectue une
comparaison entre une culture civile, occidentale à des cultures moins civiles et différentes.
Mais, Levi-Strauss affirme le contraire en
contredisant Mead , il considère d'après l'expressi on « le barbare, c'est celui qui croit à la barbarie » qu'il existe autant de sociétés, de cultures
qui sont égales puisqu'il n'y a pas de référence, e lles sont toutes différentes.
L'homme n'est que ce que sa culture a fait de lui, rejette l'idée de
nature, le « sa culture » nie l'idée de la culture universelle mais affirme la culture personnelle de l'homme qui doit être indépendant de la
société, l'homme qui n'est que ce que sa culture a fait de lui, enlève toute idée de la culture des autres hommes.
Cela peut entraîner des
rivalités,conflits intérieurs de l'homme qui veut e ncore plus prendre de ce que sa culture lui donne.
En conclusion, l'homme n'est que ce qu e sa culture a fait de lui car elle forge son identité et d'ailleurs affirmer que l'homme n'est pas
que ce que sa culture a fait de lui lui permet de p rendre part de ce qu'il est..
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