Dissert philo: suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
Publié le 28/10/2021
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«
D issertation philosophie
Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?
L’étymologie du mot conscience « cumscientia » signifie « savoir rassemblé ».
Par définition, la
conscience est la connaissance immédiate d’une activité.
Il existe trois principaux types de conscience : la
conscience immédiate, la conscience réfléchie et la conscience morale.
Dans notre quotidien, à plusieurs
fréquences ou bien selon les individus, il nous arrive d’agir sans que l’on en ai vraiment conscience.
Par
exemple, le fait de mâcher notre nourriture ou bien les réflexe que nous avons.
Suis-je ce que j’ai conscience d’être ? La présence du « je », nous renvois à la notion d’un sujet.
Il désigne
les personnes possédant une conscience, capable de se désigner elle-même.
De plus, la notion conscience
renvoie directement à la notion de connaissance.
Et enfin, le verbe « être » est à prendre dans le sens
d’exister.
Nous avons donc une interrogation sur la notion générale de l’identité, sur la connaissance de nous
même : plus précisément sur la conscience réfléchie qui est une conscience par rapport à soi.
Afin de répondre à cette problématique, il faut déjà partir du fait que nous avons déjà conscience d’être
quelque chose.
Cela nous amène à nous poser diverses questions comme : Ai-je une conscience complète de
moi même ? Est-ce que je suis transparent envers moi-même ?
En effet, nous chercherons donc à savoir si la connaissance que l’on a de soi-même correspond à ce que
l’on est réellement, si on la connaît objectivement.
Sommes nous pleinement conscient de l’image que nous
avons de nous même ou bien existe-t-il une part d’inconscient en nous ?
Dans un premier temps, nous tenterons de montrer que nous avons entièrement conscience de ce que nous
sommes.
Puis dans un second temps, nous constaterons que la conscience n’est qu’une connaissance limitée
qui nous renseigne qu’approximativement sur nous même.
Au final, nous verrons que la conscience n’est
qu’une construction dans le temps à partir d’éléments.
Effectivement, à première vue, il semblerait que nous sommes entièrement conscience de ce que nous
sommes : nous utilisons la conscience de soi comme un modèle de vérité fiable.
The Truman Show est un film de Peter Weir.
Il met en avant la vie d’un homme vivant sa vie calmement,
mais il s’avère que tout ce qui se trouve autour de lui est faux : il est sur un tournage de film et il en est le
héros principal.
Cet homme est donc filmé dans son quotidien sans qu’il en soit conscient : ce qui va
l’amener à avoir des doutes sur le monde extérieur.
Cette œuvre nous mène à réfléchir sur la question
suivante : peut-on vraiment avoir conscience d’être nous, si nous doutons de tout ? René Descartes dans son
livre Discours de la méthode, c’est posé pleins de questions qui lui ont amené à une évidence .
Dans premier
lieu, voyons comment ce philosophe s’est amené à ce poser cette question.
Descartes avait pour but de
refonder tous les savoirs en utilisant le doute méthodique et il va également utiliser l’argument du « malin
génie », c’est-à-dire remettre en cause toutes les vérités rationnelles et scientifiques : qui vont l’amener à
faire une 1ere certitude : je suis une conscience qui pense car en effet on ne peut pas douter du fait que l’on
pense, c’est ce qu’on appelle le cogito.
Du latin, « cogito ergo sum » signifie « je pense donc je suis » est le
fait d’exister comme une chose pensante.
Il va utiliser cette certitude comme fondement, car sans ce critère
nous ne serions pas humain.
Pour résumé, « penser » est égal à « exister » et l’individu est égal à la pensée.
D’après le raisonnement de Descartes, le sujet est transparent à lui-même donc tout ce que je pense je sais
que je le pense donc j’existe.
La conscience réfléchie ne laisse donc aucune zones d’ombre.
Pour le moment, nous avons vu que la conscience réfléchie était en totale transparence avec le sujet, mais
en réalité n’existe-t-il pas une part inconscience en nous ?
Par la suite, on nous amène à penser que nous se sommes pas pleinement conscient de tout ce que nous
sommes.
Il existerait une part d’ombre dans notre conscience : l’inconscient.
Pour le philosophe Leibnz, nous avons pleins de perceptions qui échappent à notre conscience dans notre
quotidien.
Ces perceptions sont indistinguables pour trois raisons : par rapport à leurs nombres, leurs
intensités, et leurs habitudes.
Elles sont bien présentes juste invisibles pour nous.
D ans un extrait de son livre
Nouveaux Essais sur l’entendement humain, Leibnz utilise le bruit de la mer pour illustrer au mieux son
raisonnement : il nous explique que l’on entend pas le bruit de chaque gouttelette à part, mais on entend
l’ensemble de toute ces gouttelettes.
Ensuite, si nous prenons un exemple un peu plus « extrême », nous ne
distinguons pas chaque atome, chaque molécules qui compose notre monde, nous ne voyons que l’ensemble
de toutes ces éléments.
Ici, nous avons déjà la preuve que nous ne sommes pas totalement conscient de ce qui
nous entoure mais surtout de ce nous ressentons et percevons.
Il qualifie cela de conscient virtuel pour
désigner ce que l’on appelle plus couramment l’inconscient..
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