disertation philo 16/20: De quoi la philosophie prétend-elle nous libérer ?

« De quoi la philosophie prétend-elle nous libérer ? La philosophie autrement dit « l’amour de la sagesse », vise à nous aider à mieux comprendre le monde et nous-mêmes.

Elle nous amène à nous questionner sur nos faits, agissements et pensées.

Si elle prétend nous libérer, cela veut donc dire que quelque chose nous emprisonne et nous prive de cette sagesse.

Pourtant nos sens et notre instinct nous pousse à aller chercher la simplicité et le confort dans la conception des choses que l’on se fonde.

Ne savons-nous pas pertinemment que la philosophie est la voie à emprunter ? Sommes-nous réellement conscients de notre inconscience et dans ce cas pourquoi ne cherchons-nous pas à lutter ? Ne sommes-nous pas prisonniers de nousmême ? Comment la philosophie peut-elle garantir une libération ? On peut donc se demander en quoi la philosophie cherche-t-elle à libérer l’individu, et quelles sont les formes de servitude ou d’aliénation auxquelles elle s’attaque ? Nous verrons dans un premier temps l’aliénation dans l’opinion publique et l’allégorie de la caverne de Platon puis nous verrons la libération par les opinions subjectives et l’expérience à la lumière de l’allégorie de la caverne. L’opinion publique peut aliéner l’individu en l’empêchant de chercher la vérité et la sagesse, car il est évidemment plus facile de partager sa pensée avec les gens qui nous entourent.

Cela nous permet de nous sentir appartenant à un groupe mais le point qui nous pousse le plus à faire confiance à nos sens primaires est le refus d’admettre que la réalité que nous nous sommes fondés depuis le début de notre existence est fausse.

En effet, tant que nous n’avons pas la preuve concrète que notre réalité est fausse il est difficile voire impossible d’accepter un tel changement car cela remettra en cause tout le sens de notre vie.

Dans l’allégorie de la caverne de Platon, les prisonniers sont enchaînés et contraints de regarder le mur de la caverne en face d’eux.

Ils ne peuvent pas voir le monde extérieur, ni le feu qui projette des ombres sur le mur.

Les ombres sont la seule réalité qu’ils connaissent, et ils prennent ces ombres pour la vérité.

Ces ombres qui sont projetés représentent l’opinion publique qui est amplement accepté par les prisonniers.

Ils sont donc ignorants de la réalité.

Un jour, un prisonnier a été libéré et a été conduit à l’extérieur de la caverne. Cette libération symbolise le moment où un individu commence à remettre en question la réalité qu’il avait acceptée.

Il est ébloui par la lumière du soleil, ce qui représente le choc initial de la découverte de la véritable réalité.

Cela souligne que la quête de la vérité et de la sagesse peut être difficile et déstabilisante.

L’individu doit faire face à la remise en question de tout ce qu’il avait toujours cru être vrai.

Cependant, à mesure que le prisonnier s’habitue à la lumière, il découvre le monde extérieur, avec ses objets et sa beauté.

Cette phase de découverte représente la recherche de la vérité et de la sagesse par la philosophie, où l’individu commence à comprendre la réalité au-delà des ombres projetées.

De plus lorsqu’il va alerter ses compagnons de la nouvelle ils ne le croiront pas et vont le prendre pour un fou.

Ainsi, l’allégorie de la caverne illustre de manière puissante comment l’opinion publique peut aliéner l’individu en l’empêchant de chercher la vérité et la sagesse, car remettre en question la réalité établie est souvent difficile et déstabilisant.

La philosophie, représentée par la libération du prisonnier, offre la possibilité de s’affranchir de cette.... »