Dijon.

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Dijon.
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PRÉSENTATION

Dijon, ville du centre-est de la France, chef-lieu du département de la Côte-d'Or et de la Région Bourgogne, située à la confluence de l'Ouche et du Suzon, sur le canal de
Bourgogne.
La cité dijonnaise a joué un rôle prédominant au cours des

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XIVe

et

XVe

siècles en tant que siège du duché de Bourgogne.

ÉCONOMIE

La situation géographique de Dijon représente un atout car elle se trouve au centre d'un réseau de communications développé reliant, d'une part, l'Europe du Nord à la
Méditerranée et, d'autre part, l'Europe de l'Est à l'Atlantique. Site industriel important, l'agglomération dijonnaise est spécialisée notamment dans les constructions
mécaniques, l'appareillage électrique et électronique, les produits métallurgiques, chimiques et pharmaceutiques, mais elle est également dotée d'un secteur
agroalimentaire qui repose, en particulier, sur la production de moutarde et l'exploitation vinicole.
Cependant, l'essentiel des actifs n'appartient pas au secteur secondaire, mais au secteur tertiaire ; ainsi, Dijon possède plusieurs établissements d'enseignement supérieur,
dont une importante université, et la ville est également le siège d'une cour d'appel.

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URBANISME ET CULTURE

Ancienne capitale du duché de Bourgogne, Dijon est dotée d'un riche patrimoine architectural et artistique. L'édifice actuel du palais ducal -- résidence des ducs aux
XVe

XIVe

et

siècles --, de style classique, a été construit à partir de 1682 sur les plans de Jules Hardouin-Mansart ; cependant, du palais d'origine ne subsistent que les salles des

gardes et, surtout, les cuisines aux imposantes cheminées.
Le palais abrite désormais le musée des Beaux-Arts : ses collections comprennent notamment des retables provenant de la chartreuse de Champmol, un bronze
représentant la tête de Bertrand Du Guesclin enfant et les tombeaux de Philippe le Hardi -- réalisé par Claus Sluter, également auteur du Puits de Moïse, aujourd'hui
conservé dans la chartreuse de Champmol --, Jean sans Peur et Marguerite de Bavière. Outre le musée des Beaux-Arts, Dijon possède un Musée archéologique, un Musée
bourguignon des Arts et Traditions populaires, ainsi qu'un musée d'Art sacré.
Le patrimoine monumental de Dijon compte par ailleurs la cathédrale Saint-Bénigne (datant essentiellement du
XIe

siècle) et l'église Notre-Dame (du

Le palais de justice (des

XVe

et

XVIe

d'anciens hôtels particuliers des

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XIIIe

XIVe

siècle, mais construite sur une crypte romane du

siècle, à façade d'arcades), toutes deux dans le style Bourgogne gothique, ou encore l'église Renaissance Saint-Michel (XVe siècle).

siècles) était auparavant le siège du parlement de Bourgogne. Les rues de la vieille ville sont bordées d'un grand nombre de maisons et

XVIIe

et

XVIIIe

siècles, comme l'hôtel de Vogüé.

HISTOIRE

Ancien centre de transport et de commerce, Dijon est connue au temps des Romains sous le nom de Castrum Divionense. Elle est érigée en capitale du duché de Bourgogne
au début du

XIe

siècle. Elle devient un centre commercial et artistique florissant sous le gouvernement des ducs de Bourgogne (1364-1477) : en effet, avec Philippe II le

Hardi, Jean sans Peur, Philippe le Bon et Charles le Téméraire, la ville se développe et devient notamment le siège de l'ordre de la Toison d'or. Dijon continue à prospérer
après être passée aux mains de la Couronne française, en 1477, lorsque Louis XI fait saisir le duché de Bourgogne.
Au

XVIIIe

siècle, la ville connaît un embellissement architectural et est remarquée comme centre intellectuel ; ainsi, en 1749, le philosophe Jean-Jacques Rousseau écrit un

célèbre essai pour un concours parrainé par l'académie de Dijon. Le compositeur baroque Jean-Philippe Rameau y voit le jour en 1683. La croissance industrielle moderne
de la ville date du milieu du

XIXe

siècle.

Population (2005) : 150 800 habitants.