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Diderot: Travail à faire sur le Supplément au voyage de Bougainville

Publié le 06/12/2020

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« HASSAN MARWAN 1ERE C. Travail à faire sur le Supplément au voyage de Bougainville, 1773 -Dans le supplément au voyage de Bougainville, Diderot met en cause la religion chrétienne. C’est sur le mode interrogatif que s’effectue le chemin de la réflexion que mène Diderot.

Il utilise pour cela le dialogue entre Orou et l’aumônier.

Les deux hommes sont du même âge et une discussion sur la religion s’engage suite au refus de l’aumônier de partager sa nuit avec une des filles du tahitien.

Ourou ne sait pas ce que veut dire le mot « religion » car il n’y a pas d’évocation d’une religion des Tahitiens.

Ils font symbiose avec la nature et ne croient qu’en elle.

Orou condamne cette « religion » qui empêche l’homme de vivre en accord avec la nature : « Je ne puis qu’en penser mal, puisqu’elle t’empêche de goûter un plaisir innocent auquel nature, la souveraine maîtresse nous invite tous ».

Deux aspects principaux de la religion chrétienne sont critiqués : La conception métaphysique de Dieu.

En effet, le tahitien a bien du mal à croire au « grand architecte» de l’univers qui aurait tout fait sans tête, ni bras et que l’on ne voit pas. Le second, ce sont les superstitions et la Bible.

Diderot se moque de la Bible à laquelle Orou fait allusion « Un jour on te dirait tue...

» est une allusion ironique aux dix commandements et aux interdits alimentaires.

Il y a de l’ironie et une démonstration par l’absurde.

Orou prouve les contradictions de cette « religion » et de ce « Dieu » qui a crée deux sexes mais qui interdit les relations sexuelles : « Une de ces actions qu’il leur a défendues comme mauvaises, c’est de coucher avec une femme ou une fille.

Pourquoi donc a-t-il fait deux sexes ? » Il y a une contradiction entre le dogme moral et le texte biblique.

L’ironie est aussi très présente quand Orou et l’aumônier parlent des couvents.

Les moines et les nonnes sont présentés comme oisifs et inutiles socialement. « Que faîtes-vous donc ? » « Rien » Les vœux de chasteté sont présentés comme étant contre nature et ils sont rebaptisés ironiquement « vœux de stérilité » et Orou démontre qu’ils amènent les moines à être hypocrites car les hommes ne peuvent pas respecter ce précepte.

A chaque fois, le tahitien met l’aumônier en défant comme sur le débat sur l’inceste.

Orou rappelle qu’il y en a forcément eu au début avec Adam et Eve. C’est l’état religieux qui est remis en cause, de l’habit aux pratiques religieuses. Le dialogue permet de feindre l’étonnement et de tourner en ridicule la religion. -Dans le texte, la vie en harmonie avec la nature est présentée sur quatre valeurs essentiels : la tolérance, l’innocence, la liberté et l’égalité.

Les Tahitiens vivent un bonheur simple : « nous sommes innocents, nous heureux ».

Le bonheur est profondément lié à la nature : « nous suivons le pur instinct de la nature ».

Tout appartient à tout le monde.

La société Tahitienne n’est pas hiérarchisée comme chez les européens.

« Tous est à tous » et « nos mœurs sont plus sages et plus honnêtes que les tiennes ».

Les Tahitiens se contentent de ce que la nature leur offre et ne cherchent pas de choses superficielles comme les européens qui du coup, se privent d’un bonheur simple en voulant toujours plus.

L’ignorance serait donc une forme d’innocence qui mènerait au bonheur.

Un bonheur sage et démuni d’hypocrisie.

Les Tahitiens revendiquent ce bonheur fait de choses simples : « Tout ce qui est (…) possédons » « lorsque nous avons faim (…) vêtir » le bien- être et le repos sont mis en éloge : « laisse-nous reposer ».

Le mode de vie des insulaires défend également la liberté et la tolérance : « nous sommes libres ».

La liberté se manifeste également en opposition au terme « esclavage » et à travers le souci de tolérance : « nous avons respecté l’image qui est en toi ».

Le vieillard dénonce les méfaits des colons : « quel droit as-tu sur lui qu’il n’ait pas sur toi ? » Diderot par le discours du vieillard critique l’esclavage et la société européenne.

Au contraire, les Tahitiens sont les défenseurs de l’égalité entre les hommes.

Cette égalité entre les Tahitiens est comme une loi fondamentale de la nature « Vous êtes deux enfants de la nature ; quel droit as-tu sur lui qu’il n’ait pas sur toi ? » Diderot grâce à l’utilisation du vieillard dénonce ici une. »

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