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DIDEROT: Le critique d'art et le critique littéraire

Publié le 09/12/2021

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LE CRITIQUE D'ART La critique d'art de Diderot s'inspire des mêmes principes que sa critique dramatique : l'émotion et la vérité. L'art doit émouvoir. La sensibilité de Diderot est avide de tableaux pathétiques qui, tout en stimulant la pensée, font naître une « émotion douce » : il déborde d'enthousiasme pour Vernet, le peintre de marines, dont les compositions touchantes « prêchent plus fortement la grandeur de la nature que la nature même »; il porte aux nues les toiles de Greuze, qui évoquent des drames sentimentaux et domestiques. « Courage, mon ami Greuze, fais de la morale en peinture! » L'art doit être vrai. Ennemi du conventionnel, Diderot ne cesse de rappeler aux peintres et aux sculpteurs le principe éternel : imiter la vérité de la nature.

« LE CRITIQUE D'ART La critique d'art de Diderot s'inspire des mêmes principes que sa critique dramatique : l'émotionet la vérité. L'art doit émouvoir.

La sensibilité de Diderot est avide de tableaux pathétiques qui, tout en stimulant la pensée, font naître une « émotion douce » : il déborde d'enthousiasme pourVernet, le peintre de marines, dont les compositions touchantes « prêchent plus fortement lagrandeur de la nature que la nature même »; il porte aux nues les toiles de Greuze, quiévoquent des drames sentimentaux et domestiques.

« Courage, mon ami Greuze, fais de lamorale en peinture! » L'art doit être vrai.

Ennemi du conventionnel, Diderot ne cesse de rappeler aux peintres et aux sculpteurs le principe éternel : imiter la vérité de la nature.

Iladmire la franchise chez La Tour, la simplicité chez Chardin, mais il reproche à Boucher sonmanque de naturel et il s'emporte avec véhémence contre les attitudes fausses, apprêtées etcontraintes des modèles académiques : « Mes amis, laissez-moi cette boutique de manière! Allez-vous-en aux Chartreux, et vous y verrez la véritable attitude de la pitié et de lacomponction.

C'est aujourd'hui veille de grande fête : allez à la paroisse, rôdez autour desconfessionnaux, et vous y verrez la véritable attitude du recueillement et du repentir.

Demain,allez à la guinguette et vous y verrez l'action vraie de l'homme en colère! Cherchez les scènespubliques; soyez observateurs dans les rues, dans les jardins, dans les marchés, dans lesmaisons, et vous y prendrez des idées justes du vrai mouvement dans les actions de la vie.

» LE CRITIQUE LITTÉRAIRE En littérature, comme dans le domaine scientifique, Diderot croit au progrès.

S'il se glorifie d'avoir été « nourri du lait d'Homère » et s'il parle avec admiration de Térence, il se défend dedonner dans « l'anticomanie » Les ouvrages des anciens sont le fruit de leurs expériences, maisle goût, qui doit suivre la nature, évolue avec le temps.

A l'imitation des anciens, onsubstituera donc l'imitation des littératures étrangères modernes, principalement de lalittérature anglaise : Moore et Lillo sont les maîtres de Diderot pour le théâtre; Sterne, Fieldinget surtout Richardson, sont ses initiateurs dans le genre romanesque. En littérature, comme en morale, Diderot fait confiance à la libre impulsion de la nature.

Le génie doit s'affranchir des contraintes et des conventions qui paralysent son essor ets'épanouir dans l'enthousiasme : « Il n'y a que les passions et que les grandes passions quipuissent élever l'âme aux grandes choses.

» Ainsi, la poésie ne pourra éclore que si l'état de lacivilisation permet aux passions de se développer librement : « La poésie, écrit-il dans leDiscours sur la poésie dramatique, veut quelque chose d'énorme, de barbare et de sauvage. C'est lorsque la fureur de la guerre civile ou du fanatisme arme les hommes de poignards, etque le sang coule à grands flots sur la terre, que le laurier d'Apollon s'agite et verdit.

»Cependant, à mesure qu'il vieillit, Diderot, accorde moins de crédit à l'enthousiasme : il admetque le grand écrivain est celui qui unit à la générosité de la verve la délicatesse du goût.. »

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