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Diderot, extrait, Jacques le fataliste et son maitre

Publié le 23/06/2024

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« Denis Diderot est l’un des philosophes du siècle des lumières les plus productifs. A la fois penseur, romancier, dramaturge, critique et essayiste, il est à l’origine, avec le mathématicien d’Alembert, de L’Encyclopédie, qui visait à rassembler tous les savoirs de l’époque. Son roman le plus lu est sans nul doute Jacques le fataliste et son maître, paru en feuilleton dans la revue La Correspondance littéraire entre 1778 et 1780 et qu’il travaillera jusqu’à sa mort en 1784.

La première édition posthume en France paraît en 1796. Cet extrait est situé au tiers du livre.

Dès les premières lignes, qui nous sont données ici, le lecteur est dérouté : loin des conventions narratives traditionnelles, Diderot s’engage dans un dialogue avec son lecteur.

C’est un moment où l’auteur s’adresse directement à son lecteur en quittant l’histoire principale. En quoi le personnage de Gousse est-t-il employé pour transmettre des propos humanistes ? L 1 à 3 : Le narrateur interpelle le lecteur dès les premiers mots du texte « Avezvous entendu ». Prémontval, qui est nommé dans ce texte, est un mathématicien qui a réellement existé à l’époque de Diderot.

Ceci permet ainsi d’apporter du réel dans ces anecdotes (dans le roman). L’auteur poursuit l 2 et 3 en interrompant sa digression pour demander au lecteur ce qu’il désire « retourner auprès de jacques et son maitre ou rester avec le narrateur.

Les points du suspension laisse imaginer la réponse du lecteur. L 3 -12 : Présentation de la situation entre Prémontval et Melle Pigeon.

Comme la première scène d’un acte de théâtre. « Tout à travers les propositions sur les solides inscrits à la sphère, il y eut un enfant ». Diderot utilise une comparaison mathématique, pour montrer la fécondité du savoir.

Ainsi il fait un éloge du savoir.

Dans la phrase suivante l’utilisation du mot « corollaire » peut avoir deux interprétations : soit mathématiques soit conséquences. Le champ lexical des mathématiques « proposition », « solide », « sphère » et « corollaire » apporte une dimension comique à ce passage.

Il insiste sur le métier de Prémontval en opposition avec sa situation. « Mais n’ayant rien mais rien du tout » la répétition du mot rien renforce la sensation que les deux amoureux n’ont aucune solution, aucune issue possible à leur « délibérations ». L 12 – 17 : « l’ami Gousse » représente un ami quelqu’un de commun prêt à.... »

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