Diderot- Discours du vieillard

« Explication linéaire: Diderot, Supplément au voyage de Bougainville , « Discours du vieillard ».

Introduction : Denis Diderot (1713 – 1784) est un écrivain, philosophe et encyclopédiste français des Lumières.

La parution du livre est posthume en 1796.

Diderot a entrepris l’écriture du Supplément au voyage de Bougainville suite au succès du réel récit de voyage de l’explorateur, Voyage autour du monde (1771).

Le livre, comme l’indique le titre complet, se présente sous la forme d’un dialogue entre deux personnages, qui se réfère à l’oeuvre de Bougainville pour mieux interroger le lecteur sur la colonisation et la vision européenne portée sur ces terres éloignées.

La parution du livre est posthume en 1796.

Diderot a entrepris l’écriture du S upplément au voyage de Bougainville suite au succès du réel récit de voyage de l’explorateur, Voyage autour du monde .

Le livre, comme l’indique le titre complet, se présente sous la forme d’un dialogue entre deux personnages, qui se réfère à l’oeuvre de Bougainville pour mieux interroger le lecteur sur la colonisation et la vision européenne portée sur ces terres éloignées. Dans cet extrait intitulé « Discours du vieillard », au moment où Bougainville s’apprête à quitter l’île avec son équipage, un vieillard s’adresse d’abord à son peuple, qui manifeste sa tristesse de voir partir les Européens, puis il apostrophe le navigateur.

Si ce discours a pour vocation première de mettre en garde les Tahitiens, il propose, à travers la confrontation des deux peuples, l’établissement d’un contre-modèle idéal qui met à mal les valeurs des Européens.

Nous étudierons comment la comparaison entre les deux peuples permet de proposer un contre-modèle idéal.

Il convient d’étudier tout d’abord la mise en garde persuasive puis de nous intéresser à la confrontation entre deux peuples.

Enfin, nous verrons le contre-modèle idéal. I – Une mise en garde persuasive a.

Le discours d’un sage Le vieillard est présenté d’emblée comme une personne respectable particulièrement aux yeux de son peuple.

Il est « père d’une famille nombreuse » (l.

1), ce qui est synonyme de grande richesse pour les Tahitiens.

Il s’oppose au reste de son peuple en arborant une attitude complètement différente face aux Européens dès leur arrivée : il s’en. »