Diderot (1713-1784): LA PHILOSOPHIE DES LUMIÈRES
Publié le 18/06/2020
                             
                        
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Diderot (1713-1784): LA PHILOSOPHIE DES LUMIÈRES. Ce document contient 2523 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.
« A. La morale II n'y a pas de paradoxe à se comporter moralement lorsque l'on n'est pas. croyant: on ne croit pas parce qu'il y a quelque chose à gagner. Quel motif d'être bon quand on est incrédule ? Agir conformément à la raison naturelle, afin d'être heureux et honnête. , 111 Les lois de Dieu, les lois des hommes, celles de la religion, ne peuvent faire que ce qui est naturellement juste soit injuste, ou l'inverse ; de plus, que faire si elles sont en désaccord ? On finit par mépriser toutes les trois, et n'être ni homme, ni citoyen, ni pieux. La nature veut que le bien soit préféré au mal, et le bien général au bien particulier. On corrompt par la crainte du châtiment et les remords, on déprave les consciences. 111 La civilisation a placé un homme artificiel à l'intérieur de l'homme naturel que nous sommes ; c'est une source de conflits et de malheurs toute la vie durant. C'est tyranniser l'homme que le civiliser : les sages législateurs des institutions ne nous pétrissent pas pour nous, mais pour eux. Il ne faut pas pour autant en revenir à la nature : il s'agit de parler contre les lois insensées jusqu'à ce qu'elles soient réformées et, en attendant, s'y soumettre. ...»
«
                                                                                                                            Diderot 
(1713-1784) 
LA  P	
HILOSOPHIE  D	ES L	UMIÈRES D
iderot 
fut l'un  des maîtres  d'amvre  de l'Encyelopédie,  dont
le  but  était  de « rassembler  les connaissances  éparses sur la 
surface  de la terre ».
                                                            
                                                                                
                                                                    Le  savoir  devient  militant  ; renverser  les barrières 
que  la raison  n'aura  point posées.
                                                            
                                                                                
                                                                     » Le  maître  mot est le fruit  que 
l'on  peut  tirer des sciences,  la« phüosophie  expérime11tale  » qui  glane 
au  petit  bonheur  s'opposant  à la  « phüosopliie  ratio1111elle »,  stérile 
science  abstraite  qui ne dépasse  jamais le stade  des possibilités  du 
savoir.
                                                            
                                                                                
                                                                    
1.
                                                            
                                                                                
                                                                    La philosophie  naturelle
A.
                                                            
                                                                                
                                                                    La  science  de la nature
■ Depuis  le début  de l'univers,  la matière,  soumise au hasard,  s'est
combinée  de toutes  les façons  possibles  ; seules  les combinaisons  qui
ne  comportaient  aucune contradiction  importante ont pu se conserver  et
se  perpétuer  jusqu'à nous.
■  La  différence  entre le vivant  et l'inerte  n'est pas la sensibilité  : la  pierre
est  aussi  sensible.
                                                            
                                                                                
                                                                     C'est qu'il y a une  sensibilité  active et une sensibilité
inerte  : la  première  caractérise  les animau�  peut-être les plantes  ; la
seconde  est comme  une sensibilité  perpétuellement  en sommeil.
■ Il  n'y  a pas  de liberté : l'homme  s'achemine  aussi nécessairement
qu'une  boule 
consciente  de soi  dévalerait  une pente.
                                                            
                                                                        
                                                                     Le« fatalisme  »
affirme  qu'il y  a des  naissances  heureuses et d'autres  malheureuses,
mais  ni mérite,  ni honte,  ni récompense,  ni châtiment.
                                                            
                                                                                
                                                                     Être fataliste,
cela  n'implique  cependant pas de ne  rien  faire,  au préte�V8  que tout  est
écrit  : le  fataliste  est, comme  tout le monde,  souvent  en contradiction
avec  ses principes.
B.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les  passions  naturelles
■  Nous  n'agissons  pas toujours  sous l'impulsion  de plaisirs  sensuels,
même  si toutes  nos actions  sont accompagnées  de tels  plaisirs.
                                                            
                                                                                
                                                                     Ainsi, la 
vanité  héroïque  qui mène  à la  perte  de la vie  n'e�DTV8  pas sans  un tres
saillement  du cœur : mais  la condition  n'est pas le motif.
                                                            
                                                                                
                                                                    
• Seules  les grandes  passions  élèvent les âmes  aux grandes  choses,
les  passions  sobres faisant  les hommes  communs.
                                                            
                                                                                
                                                                     Les passions  amor
ties  dégradent  les hommes  extraordinaires  : la  contrainte  anéantit la 
grandeur  et l'énergie  de la nature.
                                                            
                                                                                
                                                                     Les passions  fortes font le bonheur  de 
l'homme  si elles  sont en harmonie  (par e�8JNI8  si le  penchant  au plai
sir  est  tempéré  par l'intérêt  pour la santé)..
                                                                                                                    »
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Denis Diderot (1713-1784)
- DIDEROT, Denis(5 octobre 1713-31 juillet 1784)Ecrivain, philosopheLe 24 juillet 1749, la Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voientvaut à Diderot d'être emprisonné au donjon de Vincennes.
- DIDEROTDenis(5 octobre 1713-31 juillet 1784) Ecrivain, philosopheLe 24 juillet 1749, la Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient vaut à Diderot d'être emprisonné au donjon de Vincennes.
- Les EncyclopédistesL'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et d'Alembert, imprimée en 1772, résume à elle seule toute la philosophie des Lumières.
- DIDEROT, Denis (5 octobre 1713-31 juillet 1784) Ecrivain, philosophe Le 24 juillet 1749, la Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient vaut à Diderot d'être emprisonné au donjon de Vincennes.
 
     
                