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Devoir sur « Ecologie, laïcité, représentativité… Les 18-30 ans, une génération désenchantée » d’Abel Mestre

Publié le 31/05/2022

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« Devoir sur « Ecologie, laïcité, représentativité… Les 18-30 ans, une génération désenchantée » d’Abel Mestre Nous avons un article qui se nomme « Ecologie, laïcité, représentativité… Les 18-30 ans, une génération désenchantée » d’Abel Mestre, datant de 2021.

Dans cet article, on peut retrouver 3 parties s’appuyant sur plusieurs sondages du journal Le Monde et sur le livre La Fracture de Frédéric Dabi en collaboration avec Stewart Chau (édition Les Arènes).

La première partie évoque une certaine « sécession » des moins de 30 ans par rapport à la crise du covid.

La deuxième partie se nomme « une jeunesse qui doute de l’Etat », elle énonce le ressenti des jeunes et leur définition de l’Etat.

Enfin la troisième partie « un attachement faible à la République » expose dans un premier temps les différents votes des jeunes et leur abstention.

Puis dans un second temps, elle explique leur décision. On peut alors se poser la question suivante : existe-t-il une rupture entre les moins de 30 ans et le reste de la société française ? Afin de répondre à cette question, nous allons tout d’abord nous intéresser, et comparer la place des jeunes dans la société auparavant à celui de maintenant.

Puis on étudiera le point de vue des jeunes par rapport à l’Etat, aux questions de religions, au vote, et à l’abstention. I. L’état des jeunes Dans la première partie, l’état des jeunes est défini grâce à « l’indice de bonheur ».

Celui-ci a été lancé par le journal L’Express en 1957.

Il nous informe que depuis 1957, ce pourcentage ne cessait d’augmenter ; mais aujourd’hui, des nombres très significatifs nous permettent de démontrer que cet indice a dégringolé passant de 46 personnes sur 100 questionnées se considérant comme très heureuses à seulement 19 en 2021.

Frédéric Dabi résume la situation et l’idée des jeunes en énonçant : « Le Covid a touché la jeunesse et a créé une génération.

Les jeunes se disent qu’ils vont devoir payer la dette, qu’ils ont été sacrifiés.

C’est un évènement fondateur.

».

Ses dires peuvent être confirmés puisque certains sondages montrent que 88% des jeunes pensent devoir payer la dette de l’Etat contractée durant la crise du coronavirus.

Concernant la notion de sacrifice, on remarque que 87% des jeunes trouvent qu’il est difficile d’avoir une vie sociale et affective normale, 83% sont en situation de détresse, et 70% affirment penser être accusés injustement d’être responsables de la reprise de l’épidémie.

Enfin, il existe un sondage qui évoque directement cette notion de sacrifice.

Celui-ci nous montre que 68% des jeunes se sentent sacrifiés au profit des Français les plus âgés durant cette crise.

Et c’est pour toutes ces raisons que 74% des jeunes demandent une aide de 500 euros par mois.

Pour revenir à « l’indice de bonheur », 42% des jeunes déclarent nécessaire d’avoir un idéal pour vivre en 2021 contre 82% en 1999 et 78% en 1957.

Grâce à tous ces éléments, on peut affirmer que la grande majorité des jeunes français ont pâti émotionnellement et financièrement de la crise du coronavirus. II. L’Etat 1.

Les questions religieuses Selon Frédéric Dabi, les jeunes font bande à part sur les questions de discriminations et de laïcité.

Il énonce que « les 18-30 ans ressentent une situation hexagonale systématiquement et majoritairement insatisfaisante ».

Ce que confirme plusieurs sondages effectués par le journal Le Monde.

Il en ressort que 37 personnes sur 100 affirment que notre société parle trop de religion.

Et par ce fait, 31 jeunes sur 100 pensent qu’à ce jour la laïcité est en danger.

De plus d’après ce sondage, 33% des jeunes pensent que le fait que certains enseignants illustrent les différentes formes d’expressions en montrant à leurs élèves des dessins caricaturant ou se moquant des religions est justifié ; 29 personnes sur 100 déclarent que l’islamisme a déclaré la guerre à la France.

Cela concorde avec le fait qu’il y ait 15 personnes sur 100 qui soient tous à fait d’accord avec le fait que la religion est très importante dans la vie quotidienne.

Cependant seuls 11 jeunes sur 100 pensent que les normes et les règles édictées par leur religion sont plus importantes que la loi de la République.

Enfin, on apprend aussi dans cet article que les 5 mots préférés des jeunes français sont : famille, mérite, partage, solidarité et liberté.

On peut donc affirmer que les jeunes restent globalement attachés et en accord avec le concept de laïcité.. »

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