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DEVOIR MAISON TYPE BAC Sujet 2 Monter que l’association mycorhizienne entre un champignon et un végétal chlorophyllien profite aux deux partenaires

Publié le 22/05/2024

Extrait du document

« DEVOIR MAISON TYPE BAC Sujet 2 Monter que l’association mycorhizienne entre un champignon et un végétal chlorophyllien profite aux deux partenaires L’association mycorhizienne est une symbiose mutualiste entre un champignon et un végétal chlorophyllien.

Les portions de racines associées aux filaments de champignons sont nommées « mycorhizes ».

Ce phénomène naturel est essentiel pour le développement des végétaux et a un rôle écologique majeur dans les écosystèmes.

Comment cette association mycorhizienne entre un champignon et un végétal chlorophyllien profite aux deux partenaires.

Grace à l’étude de différents documents, nous allons pouvoir déterminer quels sont les avantages de cette symbiose d’une part pour le champignon mais également pour la plante. Tout d’abord, le document 1 nous présente une observation microscopique de mycorhizes où on peut apercevoir les racines du végétal entourées par les filaments mycéliens du champignon.

On peut supposer que ces structures permettent l’échange de nutriments entre les deux partenaires, et ainsi donc que les filaments du champignon feraient le lien entre le sol et la plante Le document 2 est une expérience de comparaison de plants mycoryzés face à des plants non mycorhizés.

Les graphiques obtenus comparant la longueur moyenne des racines, le nombre de feuilles par plants et le nombres de racines par plants ont tous approximativement la même apparence.

En effet, on remarque que même si les deux plants ont leurs paramètres morphologiques croissants, les plants mycorhizés ont une évolution au moins deux fois plus rapide que les plants non mycorhizés, et cela pour chaque paramètre observé.On peut donc en déduire que grâce à cette symbiose, La plante bénéficie d’une meilleure croissance et d’une meilleure résistance aux stress environnementaux. Le document 3 présente dans un premier temps une expérience déterminant l’influence de la mycorhization sur l’absorption d’éléments nutritifs par une espèce d’Eucalyptus.

Pour cette analyse, 4 tests ont été réalisé, tous comparants la masse d’azote incorporé dans les plantules par gramme de matière fraiche en fonction des jours.

Le premier témoin représente l’Eucalyptus non mycorhizé et est le plus faible, n’atteignant seulement que 10 μg d’azote par gramme de matière fraiche. L’Eucalyptus mychorizé par le pisolithe a reçu plus de nutriments, sa courbe est d’ailleurs similaire à celle de l’Eucalyptus mycorhizé par le Scléroderme.

Cependant on observe que l’Eucalyptus mycorhizé par l’Hydnangium a reçu deux fois plus de nutriments que les deux autres plants mycorhizés. La deuxième analyse du document présente la distribution du carbone atmosphérique au sein d'un Pin mycorhizé.

On a ici alimenté avec du CO2 atmosphérique marqué radioactivement au 14C les parties aériennes d'un Pin mycorhizé.

On a alors pu obtenir deux photographies à comparer.

D'une part à gauche un végétal mycorhizé et à droite le résultat de l'autoradiographie montrant la quantité de carbone radioactif. 1 ABOSSOLO Justine T1 On observe que les feuilles et les racines mycorhyzés entourées par les filaments mycéliens qu’on a observé dans le document 1 sont les endroits où la quantité de carbone radioactif est la plus importante.

On peut en déduire que le carbone atmosphérique arrive à la plante par ses feuilles, et va être redistribué jusque dans ses racines.

Celles-ci étant reliées aux filaments mycéliens du champignon, ce dernier peut alors être alimenté en carbone sous forme de sucres provenant de la photosynthèse réalisée au niveau des feuilles.

Le champignon prélève dans le sol des éléments minéraux puis les transfère à la plante.

Soit, la présence du champignon améliore l’absorption des nutriments (notamment l’azote) par les racines.

Ainsi, la plante hôte reçoit des nutriments minéraux du champignon et le champignon reçoit du carbone provenant de l’activité photosynthétique de la plante hôte. Le dernier document aborde la sensibilité des végétaux mycorhizés ou non face à des agents pathogènes.

Premièrement, on y compare le pourcentage de mortalité d'une espèce de Pin contaminée par Phytophtora cinnamomi, un microorganisme faisant parti des agents pathogènes les plus redoutés à travers le monde.

L’expérience étudie l'influence de la présence de mycorhizes sur la sensibilité d'une espèce de Pin.

On y compare des plants non mycorhyzés et mycorhyzés, ayant était contaminé par Phytophtora cinnamomi.

Les résultats traduisent que le taux de mortalité des plants.... »

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