Devoir Maison sur la morale: peut-on juger moralement autrui ?

« Dissertation de philosophie Depuis que nous sommes tout petits, notre famille, le plus souvent nos grands parents utilise l’expression “il ne faut pas juger un livre à sa couverture”.

Ils disent ça pour une raison en particulier : pour ne pas que nous jugions quelqu’un avant de le connaître vraiment.

Et c’est quelque chose qui, finalement, est très important.

Aujourd’hui nous entendons beaucoup les jeunes personnes dire qu’elles ont peur de faire ceci ou cela à cause du jugement des autres.

Car plus le temps passe, et plus les personnes qui nous entourent, qu’elles aient 60 ou 16 ans, se permettent de donner un avis sur nous.

Et la plupart du temps, celui-ci est presque toujours négatif.

Le nombre de personnes mal dans leur peau à cause des moqueries, le nombre de personnes qui n’osent pas s’affirmer à cause de ceux qui les rabaissent.

Cela donne l’impression que plus le temps passe, moins nous pouvons être nous même.

Nous pourrions nous dire que les mentalités augmentent, que les gens changent et que nous sommes de plus en plus libres.

Mais nous sommes tenté de penser le contraire.

Nous pouvons finalement nous poser la question suivante : peut-on juger moralement autrui ? Nous nous intéresserons pour répondre à cette question à différentes notions : Dans une première partie, nous nous intéresserons au relativisme.

Et pour terminer, dans une seconde partie, nous nous intéresserons au rationalisme. Pour commencer nous pouvons nous poser une question : qu’est ce que le relativisme moral ? Le relativisme moral vise à dire que les jugements moraux et les principes d’une personne, reposent sur ce que nous sommes.

C'est-à -dire qu’ils reposent sur nos goûts, nos valeurs, notre éducation etc.

Ce n’est pas quelque chose d’universel et de parfaitement identique pour les autres.

C’est quelque chose qui est totalement propre à chacun.

Et que nous devons donc respecter. Et d’après la théorie du relativisme défendu par David Hume, il n’est pas normal de juger une personne.

Car si l’on considère que nous n’avons ni les mêmes goûts ni la même sensibilité, il est difficile d’être objectif.

Par exemple, pour certain le chocolat est quelque chose de délicieux, presque addictif pour beaucoup de personnes.

Mais pour d’autres, c’est quelque chose qui n’est pas mangeable, et totalement infecte.

Mais nous ne pouvons pas nous permettre d’insulter quelqu’un ou de le mépriser parce qu’il n’aime pas le chocolat alors que nous, nous aimons en manger.

Et bien le relativisme fonctionne ainsi : on ne juge pas quelqu’un, car il n’a pas les mêmes goûts ou valeurs que nous. Mais il y a des limites au relativisme.

Il existe deux types de jugements qu’il faut différencier : les jugements de fait et les jugements de valeurs.

Les jugements de faits peuvent être établis par une simple observation.

Alors qu’un jugement de valeur, est beaucoup plus compliqué, voir impossible de justifier pourquoi nous jugeons une personne par rapport à ses valeurs, et pourquoi d’après, notre jugement est juste.

Car chacun trouve juste, des choses différentes.

C’est encore une question de goût qui ne peut être discuté, elle est naturelle chez un homme et contradictoire chez un autre.. »