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Devoir Maison Cratyle

Publié le 23/01/2024

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« DM : Cratyle Histoire de la Philosophie Question 1 : Dans le dialogue "Cratyle" de Platon, les personnages Socrate, Cratyle et Hermogène discutent de la nature du langage et de la signification des mots.

Cratyle et Hermogène représentent deux positions différentes sur la question du langage, que l'on peut considérer comme des positions conventionnalisme et naturaliste. Position conventionnalisme : Hermogène défend la position conventionnalisme, qui soutient que les noms des choses sont arbitraires, c'est-à-dire qu'ils sont déterminés par des conventions linguistiques et ne sont pas intrinsèquement liés à la nature des choses qu'ils désignent.

Selon Hermogène, les noms sont donnés par les hommes et doivent être en adéquation avec la réalité qu'ils représentent.

Il croit que les noms doivent refléter la véritable nature des choses, et que cela nécessite une connaissance approfondie de la réalité. Position du naturaliste : Cratyle, de son côté, semble être plus enclin à une perspective du naturaliste.

Il suggère que les noms sont des conventions, mais que ces conventions sont forgées par des générations de locuteurs qui ont observé la nature des choses et ont nommé les objets en fonction de leurs caractéristiques naturelles.

Pour Cratyle, le langage a évolué de manière organique, et les noms des choses ont une signification qui découle de l'observation et de l'expérience. Socrate, quant à lui, joue le rôle d'un dialecticien qui interroge les positions de Cratyle et Hermogène pour essayer de les pousser à examiner plus profondément la question de la signification des mots.

Il met en doute à la fois la position conventionnalisme d’Hermogène et la position du naturaliste de Cratyle, soulignant que la vérité peut être plus complexe que ce que chacun des deux suppose.

Socrate ira même jusqu’à demander à Hermogène ce qu’il pense de la thèse de Protagoras pour voir jusqu’où va son conventionnalisme. Question 2 : Dans le dialogue "Cratyle" de Platon, Cratyle fait une moquerie sur le nom d'Hermogène.

La moquerie tourne autour du fait qu'Hermogène vigne de « hermo-gène » ce qui signifie « de la race d’Hermès » en grec.

Hermès était le dieu messager dans la mythologie grecque, et son nom est associé à la réussite quant à faire fortune Lorsque Cratyle entend le nom d'Hermogène, qui signifie alors « de la race d’Hermès," il fait une remarque humoristique en soulignant que le nom d'Hermogène ne correspond pas du tout à la fortune associé à Hermès, que Hermogène, lui, peine à posséder.

Au contraire, Hermogène est décrit comme une personne plutôt pauvre et malchanceuse dans ses essais d’enrichissement ce qui contraste fortement avec l'image du dieu Hermès qui réussit et fait fortune aisément. La moquerie de Cratyle met en évidence le thème central du dialogue, qui est la rectitude des mots au sein de la réalité.

Cratyle semble suggérer que le nom d'Hermogène devrait avoir une rectitude de dénomination mais que ce n’est pas le cas.

Cette moquerie contribue ainsi à l'exploration du dialogue sur les Noms et leurs adéquations avec ceux qui les porte, remettant en question l'idée d'une correspondance nécessaire entre la conformité des mots avec les choses qu’ils désignent. Question 3 : Dans cet extrait de [385a] à [385b], Socrate s’entretient avec Hermogène quant à l’appellation et au nom que l’on donne à chaque choses.

Il essaie de faire prendre conscience à Hermogène certaines choses. Socrate commence alors en demandant à Hermogène si l’appellation donnée à chaque choses est véritablement son nom, cela montre qu’il remet en question la nature de ce que nous appelons « nom ».

Il cherche en fait à comprendre en posant cette question, si les mots que nous utilisons pour désigner les objets et personnes sont simplement des conventions arbitraire ou s’ils ont une relation avec la nature de l’objet ou de la personne ellemême. Hermogène répond ensuite à Socrate par l’affirmative, selon lui l’appellation que l’on assigne à chaque chose est bel et bien son nom.

Il ne développe pas pour autant ce qu’il affirme ce qui permet à Socrate de réagir. Socrate poursuit alors en approfondissant ses questions, il demande alors si cela fonctionne même si.... »

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