devoir d'histoire géopolitique sur les mémoires d'algérie
Publié le 27/04/2021
Extrait du document
«
La guerre d’Algérie (1954-1962), est une période qui reste silencieuse en France ; cette
dernière, vaincue, n’ayant pas toujours eu un bon comportement dans ce conflit.
Ce document est
un extrait du livre La guerre d’Algérie, une guerre apaisée ?, de Raphaëlle Branche, historienne
française, datant de 2005.
Cet extrait nous parle du mécontentement de la méconnaissance des
histoires des porteurs de mémoires sur la Guerre d’Algérie, et en seconde partie des personnes
pouvant les aider à apporter de la reconnaissance à leur récit ; les historiens.
En quoi ce document
éclaire t-il le rôle de l’historien face aux mémoires de la Guerre d’Algérie ? Nous allons d’abord
étudier les mémoires d’Algérie puis ensuite, en décrypter le rôle de l’historien.
La guerre d’Algérie est synonyme de défaite pour l’état français, et de « liberté »,
»révolution », pour l’état d’Algérie.
Les mémoires de cette guerre vont être multiples et très
différentes suivant de quel pays elles en sont rapportées.C’est ce que nous allons voir ici, en nous
penchant premièrement sur les mémoires en Algérie, puis sur le mémoires françaises.
Nous
terminerons par lier ces mémoires au texte.
Les mémoires de guerres d’Algérie vont être répandues rapidement dans le pays, par des
monuments aux morts, et des témoignages, qui vont servir à affirmer l’identité de l’état algérien en
rendant hommage à ceux ayant contribué à cette « libération ».
Les algériens cherchent à effacer les
temps sous le contrôle de l’état français, en supprimant des manuels scolaires les noms de chefs
dirigeants français.
Ils veulent se montrer indépendants, en racontant leurs souvenirs de cette guerre
et les atrocités qu’ils ont vu accomplis par des français ou des harkis.
Dès 1962, le FLN propose un
programme sur l’écriture officielle des mémoires de la guerre d’Algérie, approuvé plus tard par leur
chef Boumediene.
Ces mémoires passeront également par la création d’oeuvres, mettant en scènes
les traîtres de cette guerre, et les héros.
On a ici des mémoires tracées et affirmées, dans un pays fier
de sa victoire et de son indépendance.
Mais du côté de la France, les mémoires seront quelques peu
différentes et moins nombreuses.
En effet, du côté de la France, nous trouvons deux types de mémoires différentes ; les
mémoires des soldats français et des français d’Algérie ayant été rapatriés, et les mémoires des
harkis.
Les revenants français ne se vantent pas de suite de leurs mémoires, et pour cause, leur actes
dans cette guerres sont peu glorieux et préférables pour eux de ne pas tout dévoiler.
Ce ne sera que
bien plus tard que peu à peu les témoignages de soldats français se feront écouter, en dévoilant le
côté sombre de la France dans cette guerre, notamment les crimes et actes atroces qu’elle a commis.
Si aujourd’hui les témoignages se font plus nombreux et l’histoire de ces derniers plus répandue, la
« méconnaissance » comme il est dit dans le texte, est encore présente.
Les harkis sont eux dans le
même cas que les français, ils sont algériens mais se sont battus avec la France, et sont eux aussi
responsables des crimes de guerres français.
Ils sont rejetés et persécutés par l’Algérie.
Nous pouvons voir avec ce document, que les « porteurs de mémoires » voit souvent leur
témoignage mal interprèté.
Ces groupes de personnes racontant le passé par leur vécu, sont indignés
de la méconnaissance des évènements, pourtant ayant déjà été relaté au public.
Cela serai souhaité
d’une « meilleure connaissance et une plus grande reconnaissance de leur passé ».
De ces
méconnaissances, les porteurs de mémoires ne peuvent répondre différemment sur ce qui a déjà été
dit ; il raconte encore et encore leur histoire, subjective et basé sur leurs émotions et souvenirs du
passé.
Ces personnes et leur mémoire sont importantes ; ils servent l’histoire, qui se nourrit de leurs
témoignages pour en mener une étude critique, et aider les porteurs de mémoire.
C’est ce que nous
allons voir, le rôle des historiens.
Dans le texte, les premiers paragraphes sont consacrés aux porteurs de mémoires, ce qu’ils
apportent à la société, et qui sont-ils.
Raphaëlle Branche nous indique par la suite que ces porteurs
de mémoires se font aidés par un groupe de personnes, nous comprenons que ce sont les historiens.
Dirigeons nous donc vers le rôle de l’historien face aux mémoires de la guerre d’Algérie..
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