Devoir de lecture Juste la fin du monde
Publié le 25/05/2022
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«
DM de Lecture – Juste la fin du monde
Jean-Luc Lagarce naît le 14 février 1957 à Héricourt, en Haute Saune.
Il vit dans une famille
d’ouvriers et est l’aîné de trois frères.
Il a un goût précoce pour la littérature et écrit des poèmes et des pièces
de théâtre dès le collège.
Il pratique également le théâtre dès le collège et le lycée.
Il a une formation de
philosophe qui forgera les thèmes à venir de son théâtre.
Il crée « Le théâtre de la Roulotte » en 1977,
compagnie qui deviendra une compagnie professionnelle peu à peu.
Il puise son inspiration dans l’Absurde
et dans son histoire personnelle.
Il ne fait pas l’unanimité de son vivant mais a un soutien de Lucien Attoum,
un producteur France Culture et critique de théâtre.
Il mourra finalement des suites du sida le 30 septembre
1995.
Sa reconnaissance sera posthume : dans la deuxième moitié des années 90, ses pièces seront beaucoup
jouées et connaîtront un succès public et critique.
Juste la fin du monde est l’une des pièces de théâtre les plus connues de Jean-Luc Lagarce.
Écrite en
1990 à Berlin alors qu’il se savait atteint du sida, elle raconte la visite de Louis à sa famille après des années
d’absence.
Il a pour but de leur annoncer sa mort prochaine, mais son retour provoque de nombreuses
altercations et reproches, et Louis ne pourra jamais accomplir ce pour quoi il était venu.
Le titre annonce
l’apocalypse.
Il est ironique : l’adverbe juste a un sens restrictif, comme si la fin du monde n’avait presque
pas d’importance, mais aussi morbide : la formulation est étrange, elle annonce une idée de mort, de
destruction.
Louis a 34 ans ; c’est le personnage principal de la pièce.
Il est calme, solitaire et n’aime pas les
altercations.
Il est parti vivre ailleurs de chez sa famille il y a des années, sans réellement leur donner de
nouvelles.
Il est malade et sur le point de mourir, c’est pour cette raison qu’il les rencontre.
Il se sent
supérieur à eux, estime ne pas avoir reçu l’amour qu’il méritait et est orgueilleux.
Il est écrivain mais ne
trouvera pas les mots pour leur annoncer sa mort prochaine.
Il représente Jean Luc Lagarce dans le livre,
même si cette pièce de théâtre ne raconte pas totalement la réalité.
On peut donc dire que cette pièce de
théâtre est une auto-fiction.
Antoine a 32 ans.
Il est le frère de Louis et de Suzanne et est le mari de Catherine.
Il est travailleur
dans une usine d’outillage, mais n’en parle pas beaucoup, si bien que même sa femme ne sait pas réellement
quel métier il exerce.
C’est une personne qui, d’après sa mère, n’a pas du tout d’imagination (« C’est un
garçon qui imagine si peu, cela me fait souffrir » (Partie 1, Scène 8, l.175)).
Il est entêté, colérique et brutal.
Il en veut profondément à son frère Louis de les avoir abandonnés, si profondément qu’il lui réserve une
tirade dans la scène 3 de la partie 2.
Suzanne a 23 ans, elle est la benjamine de la famille.
Elle reproche à Louis son absence et de n’avoir
presque pas donné de nouvelles durant toutes ces années, sauf des phrases brèves au dos de cartes postales.
Cependant, elle ne lui en veut pas et veut qu’il reste le plus longtemps possible.
Elle se dispute beaucoup
avec Antoine et lui en veut d’être aussi brutal et impulsif.
Elle semble fragile et n’arrive pas à trouver sa
place dans cette situation familiale compliquée.
Catherine a 32 ans, c’est la femme d’Antoine.
C’est une personne discrète qui fait tout pour éviter la
moindre dispute.
Elle rencontre le frère aîné au début de la pièce.
Elle est gentille et douce, et semble être la
seule à ne rien reprocher à Louis et à essayer de le rassurer.
Elle est dévouée à sa famille et à ses enfants.
La mère a 61 ans, on ne connaît pas son prénom, elle n’est désignée que par sa fonction.
Elle essaie
d’atténuer les disputes.
Elle reproche à Louis son calme et son mépris face à la situation dans laquelle est
plongée la famille.
Elle n’a pas l’air de réaliser le drame familial se déroulant sous ses yeux.
Le premier passage me semblant important est la scène trois de la partie une.
On assiste ici à un
soliloque de Suzanne, dédié à son frère Louis.
Cette scène commence avec des mots forts : « Lorsque tu es
parti ».
On comprend tout de suite la teneur des propos que Suzanne va tenir.
Elle reproche ici l’absence à
son frère et le fait qu’il soit parti quand elle était « petite, jeune » (l.8).
Elle lui reproche également ses
lettres, courtes, concises malgré des années d’absence et de douleur.
Elle parle « de petits mots, juste des.
»
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