DÉVELOPPEMENT CONSTRUIT HISTOIRE :Les conséquences de la découverte du « Nouveau Monde » pour l’Amérique et l’Europe ?

« HISTOIRE DÉVELOPPEMENT CONSTRUIT Les conséquences de la découverte du « Nouveau Monde » pour l’Amérique et l’Europe ? DÉVELOPPEMENT CONSTRUIT LES CONSÉQUENCES DE LA DÉCOUVERTE DU « NOUVEAU MONDE » POUR L’AMÉRIQUE ET L’EUROPE ? Après la rupture des échanges commerciaux routiers entre l’Europe et l’Asie par les Turcs en 1453, l’Europe s’efforce de chercher de nouvelles routes commerciales.

En 1492, l’italien Christophe Colomb, fait la « découverte » d’un nouveau continent, alors qu’il pensait se rendre en Inde ; l’Amérique.

Là-bas, il trouve une toute nouvelle population, les Amérindiens, auparavant inconnue des continents européen et asiatique.

Rapidement, les conquistadors espagnols opèrent une conquête brutale du territoire, s’imposant grâce à une supériorité technologique qui fait largement la différence. Quelles sont les conséquences de la découverte du « Nouveau Monde » pour l’Europe et l’Amérique ? Le territoire fraîchement découvert par Christophe Colomb en 1492, subit la conquête âpre des espagnols qui prennent immédiatement le dessus sur la population amérindienne.

En effet, alors que ces derniers accueillent pacifiquement les bateaux hispaniques, les conquistadors usent quant à eux de l’effet de surprise pour mieux asseoir leur occupation. Le conquête des territoires amérindiens est d’une brutalité telle, que lofs de la conquête de l’empire aztèque par Hernán Cortes (1519-1521), les Indiens étaient soumis aux armes, réduits à l’esclavage et leurs richesses étaient pillées et leurs structures traditionnelles détruites. Suite à la découverte de leurs terres par les Européens, les amérindiens sont spectateurs de l’effondrement de leur population. Les massacres et violences dont ils sont victimes durant la conquête et une fois le processus de colonisation achevée, contribuent à la diminution de la population.

Mais il s’agit surtout du « choc microbien » qui se trouve fortement à l’origine de la baisse de la population.

La rencontre avec des maladies apportées par les Européens (ex.

rougeole, variole…) et contre lesquelles les amérindiens n’étaient pas immunisés provoque le déclin démographique de ce peuple.

Le travail forcé,, l’esclavage et les mauvais traitements ont également un rôle.

La main d’œuvre manquait tellement, notamment au sein des mines et des plantations (grandes exploitations agricoles où l’on ne cultive qu’un type de produit) que les colons se mirent à importer des esclaves venus d’Afrique pour remplacer les amérindiens.

Les Portugais furent les premiers à employer ces moyens. À la fin du XVIème siècle, 90% de la population amérindienne avait disparue. Les conquistadors appuient leur autorité en convertissant de force les amérindiens au christianisme.

Des temples sont détruits, remplacés par des églises et le conquistador Bernal Diaz del Castillo dit : « À la place des pratiques honteuses et des idôlatries que nous avons détruites, nous autres conquistadors avons établi de bonnes coutumes et instruit les peuples dans la sainte doctrine.

» En 1545, les conquistadors espagnols découvrent un gisement d’argent à Potosí (Bolivie actuelle).

Ils firent alors venir des milliers d’esclaves amérindiens pour creuser les mines.

Mais ce travail était tellement meurtrier (accidents, mauvais traitements…) qu’ils furent obligés d’importer des esclaves venus d’Afrique par bateaux entiers pour pallier à la pénurie de main d’œuvre. Toutefois, en Europe, la découverte d’un nouveau continent bouleverse la vision du monde de la population.

Selon la Bible, la Terre n’est divisée qu’en trois continents (Europe, Asie et Afrique) et trois peuples descendants des descendants eux-mêmes de Noé. Les Européens, et notamment les Espagnols, se demandent alors comment se comporter à l’égard de ce peuple qui ne figure pas dans les textes bibliques. En 1537, le Pape déclare alors, qu’aux yeux de l’Eglise, les amérindiens sont humains au même titre que les européens et ne doivent donc pas être privés de leur liberté.

Mais les intérêts économiques du pays, qui risquent d’être mis en périls par l’interdiction de l’esclavage des amérindiens, sont jugés plus importants que la religion et les règles morales.

L’interdiction du Pape n’est donc pas respectée. Plus tard, en 1542, c’est Charles Quint, roi d’Espagne, qui interdit l’esclavagisme des amérindiens.

Mais des soulèvements au sein des colonies provoquent l’abrogation fr cette loi en 1546. En 1550, le Roi convoque des théologiens pour étudier la nouvelle question qui se pose ; comment devrait-on convertir les amérindiens au christianisme ? Cette question fait le sujet d’un long débat d’une durée d’un an, appelé.... »