DEUXIÈME PARTIE - Germinal (Zola)

« DEUXIÈME PARTIE : LA VIE MISÉRABLE DES MINEURS Chapitre "I _ Chez les Grégoire, ce même lundi de mars, 8 h-10 h.

La Piolaine, belle propriété située près de Montsou, appartient aux Grégoire, riches rentiers qui vivent des revenus de la mine.

Cécile, leur fille âgée de dix-huit ans, se lève : une brioche est dans le four, le chocolat est fumant.

Arrive Deneulin, leur cousin, propriétaire de deux puits, Jean-Bart et Gaston-Marie, qu'il veut moderniser.

Il est venu emprunter de l'argent à M.

'Grégoire qui lui conseille de vendre son exploitation à la Compagnie des mines de Montsou.

Deneulin refuse catégoriquement.

La conversation dérive sur un mariage éventuel entre Cécile et l'ingénieur Négrel, le neveu de M.

Hennebeau (cf.

1, 1 ).

Arrive alors la Maheude, avec ses enfants Lénore et Henri, glacés, affamés, saisis par la chaleur de la piècè.

Chapitre 2.

Retour en arrière: chez les Maheu, ce même lundi, 6 h du matin, puis chez les Grégoire, 10 h.

Pendant que les mineurs sont au travail, la Maheude cherche désespérément à nourrir sa famille.

L'épicier Maigrat ne veut plus lui faire crédit.

Elle se décide à demander la charité aux Grégoire.

Cécile lui donne un paquet de vieux vêtements et offre le reste de brioche aux enfants.

Chapitre 3.

Au coron*, groupe d'habitations de mineurs, ce même lundi, 11 h-15 h.

La Maheude, de retour au coron, se rend chez sa voisine, la Pierronne.

Ensemble, elles critiquent la saleté d'une autre voisine, la Levaque.

Mais peu après, la Maheude rencontre la Levaque et va prendre le café chez elle.

La Levaque souhaiterait que Zacharie, le fils des Maheu, épouse sa fille Philomène, maintenant que celle­ ci a deux enfants de lui.

Cela lui ferait moins de bouches à nourrir ...

À ce moment, elles aperçoivent Madame Hen­ nebeau, la femme du directeur, en toilette de soie : elle fait visiter quelques maisons de mineurs à un couple. »