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deuxième guerre indépendance Risorgimento

Publié le 25/03/2024

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« L’unité s’acheva en 1870 avec la prise de Rome, qui était encore aux mains du pape Pie IX, par les troupes de l’Italie unifiée. La campagne d'Italie de 1859 et l'expédition des Mille en 1860 permettent d'annexer la majorité de la péninsule au royaume de Sardaigne. ce qui rappelle que, dans les États d’Italie du Sud, Cialdini a dû lutter contre des bandes qui dépouillaient les voyageurs.

Le fait que certains brigands tombent de l’arbre montre que Cialdini mène contre eux une répression efficace. Au même moment les Savoyards et les Niçois votent leur rattachement à la France. Cependant, Rome, la ville éternelle, est toujours protégée par un corps expéditionnaire français.

Garibaldi tente de prendre la ville, mais il est battu à Mentana.

En 1870, lors de la guerre franco-prussienne, le corps expéditionnaire français doit quitter la ville de Rome pour venir en aide à l'armée française. Quelques semaines après la défaite française de Sedan, l'armée italienne entre dans Rome.

Pie IX, contraint de s'enfermer dans la cité du Vatican, se constitue prisonnier. Après un nouveau plébiscite, Rome devient capitale de l'Italie.

En douze ans, l'état piémontais a réussi, grâce à ses actions diplomatiques et militaires, à unifier la péninsule italienne. De plus, l'empereur français va rencontrer secrètement Cavour, chef du gouvernement piémontais, nommé par le successeur de Charles Albert, le roi Victor Emmanuel II.

Cavour va réussir par la suite à unifier l'Italie au profit de son roi, en s'alliant notamment avec la Prusse, ou comme nous allons le voir, avec la France, afin de défaire l'Autriche et de négocier avec les autres états italiens. Par la suite, le Piémont annexe la Lombardie, et peu après, certains états italiens du nord demandent et votent leur attachement au piedmont.

En 1861, nous assistons donc à la création du royaume d'Italie. Néanmoins, la France émet quelques réticences et résistances vis-à-vis de l'unification de l'Italie. En effet, lors de la rencontre entre Napoléon III et Cavour, l'emploi français va imposer que l'unité italienne se fasse avec le pape et non contre lui. Il exige cela, car lui-même a pu venir au pouvoir grâce aux conservateurs catholiques français, il ne doit donc pas perdre leur soutien.

De plus, en 1860, Garibaldi, général républicain italien, lorsqu'il souhaite marcher sur Rome et ayant pour intention d'annexer la zone, les troupes françaises vont protéger les états pontificaux ainsi que le pape et ainsi empêchent l'annexion. Cependant, après la victoire de Garibaldi en 1866 contre les troupes françaises et papales dans les états pontificaux ainsi que la défaite de la France contre la Prusse en 1870, le roi d'Italie va finalement annexer ces territoires et ainsi faire de Rome la nouvelle capitale. L’état pontifical dont la ville la plus connue est Rome, est encore sous le contrôle du Saint Siège.

Ce état se refuse à faire parti d’un tout appelé « Italie ».

Cet état tient tête à Emmanuel II et est protégé par une puissance étrangère : la France.

Cette dernière, essentiellement composée de catholiques, acceptait de soutenir les états italiens pour leur indépendance à condition de ne pas voir disparaître l’État pontifical.

Pour cela, Napoléon III a envoyé une armée pour protéger cet état. Cependant, la guerre franco-prussienne s’intensifie, les besoins militaires de la France se font de plus en plus importants.

Napoléon III doit rappeler ses troupes présentes à Rome.

Vittorio Emanuele II en profite alors pour annexer Rome à l’Italie en 1870. C’est ainsi que l’Italie est considérée officiellement comme unifiée en 1870.

Il est pour autant important de bien comprendre le procédé de l’unification italienne.

C’est un évènement qui s’est réalisé en deux étapes : 5.

Rome doit être la capitale du royaume d’Italie en raison de son histoire et de son passé.

Elle a déjà été la capitale de l’Empire romain et la capitale spirituelle de l’Europe à l’époque de la domination des papes.

Elle doit être la capitale de l’Italie voulue par le peuple.

Le patriotisme apparaît dans l’évocation du glorieux passé italien et dans celle d’une Italie conquérante, que ce soit par les armes, par la parole ou par l’exemple. Partie III.

Ces territoires obtenus, la question qui se pose désormais à la France est de savoir comment ménager le partenaire piémontais tout en interrompant un processus d’unification qui ferait disparaître, à terme, les États du pape.

Le projet par Napoléon III d’une fédération d’États présidée par le pape n’est plus, en 1861, une hypothèse réaliste.

Victor-Emmanuel II vient d’être proclamé roi d’Italie.

L’ambivalence française ne fait pas de doute pour un observateur attentif. Officiellement, elle protège Rome, où une garnison stationne depuis 1849. Pourtant, Napoléon III laisse les troupes piémontaises prendre possession d’une partie du territoire pontifical.

L’ambition française se limite en effet à préserver le Latium et la ville de Rome elle-même.

Le pape, conscient du peu de fiabilité de la « protection » que lui offre Napoléon III, s’appuie d’ailleurs davantage, pour sa défense, sur un corps de volontaires, que sur la garnison française. On comprend qu’une telle position n’est guère tenable à long terme.

Pour la France, il devient urgent de se dégager de ce bourbier italien.

En 1864, Napoléon III s’engage à retirer sa garnison sous deux ans en échange de certaines garanties, destinées non seulement à rassurer le pape mais aussi et surtout l’opinion catholique française : les États pontificaux – ou plutôt ce qui en reste – devront être respectés.

L’Italie, comme preuve de sa bonne foi, choisit alors officiellement Florence comme capitale (1865) et le retrait des troupes françaises est effectif fin 1866. (1866) Officiellement désengagée, la France continue à jouer un rôle diplomatique important dans la région.

Ainsi, lors de la guerre austro-prussienne de 1866, elle obtient de chacun des belligérants que, quel que soit l’issue du conflit, la Vénétie reviendra à l’Italie.

Ce succès diplomatique renforce l’amitié franco-italienne.

Mais, en 1867, une nouvelle tentative de Garibaldi pour s’emparer de Rome contraint Napoléon III à envoyer de nouveau des troupes sur place.

La victoire qu’il remporte à Mentana sauve provisoirement les États de l’Église mais, dans cette bataille, l’empereur perd durablement l’amitié italienne : « Mentana a tué Magenta ». Aux yeux des Italiens, la France est désormais le principal obstacle à l’unité et elle le reste jusqu’en 1870. En juillet 1858, lors de l’entrevue de Plombières, Cavour s’assure le soutien de Napoléon III, qui aidera militairement le Piémont en échange de la cession de Nice et de la Savoie et à condition que le pouvoir temporel du pape soit préservé. Cavour déclenche la guerre d’indépendance en avril 1859.

Les Franco-Piémontais remportent les victoires de Magenta et de Solferino.

Le Piémont reçoit la Lombardie. Des révoltes en Italie centrale aboutissent au rattachement de plusieurs duchés au Piémont.

Garibaldi (patriote italien soutenu par Cavour) lance l’expédition des Mille : « Chemises rouges » débarquent en Sicile et la conquièrent. Napoléon autorise les troupes piémontaises à passer à travers les Etats du Pape pour empêcher Garibaldi de marcher sur Rome. La Vénétie est rattachée au Royaume d’Italie suite à la guerre entre l’Autriche et la Prusse : la Prusse obtient la neutralité de la France en échange d’une conquête de la Vénétie par les Italiens qui en prennent le contrôle en 1866.

Par contre, les états de l’Église restent sous la protection de la France qui refuse leur rattachement à l’Italie.

Garibaldi qui veut conquérir Rome est battu par les troupes du Roi italien en 1862 et Napoléon III obtient la protection des états de l’Église.

En 1870, l’armée française doit quitter Rome pour combattre les Prussiens.

Après la défaite de Napoléon III à Sedan et la fin du Second.... »

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