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DEUX COURANTS BOUDDHISTES NON-INDIENS : LE VÉHICULE DE DIAMANT ET LE CHAN

Publié le 16/06/2020

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« Comment fut-il possible à partir de cette position claire et de principe que se développât, singulièrement au Tibet, un bouddhisme tantrique? Rappelons que le tantrisme, en tant que doctrine de l'énergie divine sexuée, est une doctrine pan-indienne bien antérieure au bouddhisme. En gros, il s'agit de vouer un culte à la Divine Mère, laquelle incarne, sous la forme particulière de telle ou telle déesse, l'aspect (ou double féminin) de toute divinité. L'incarnation féminine de l'énergie divine (shakti) peut revêtir tantôt des formes bénéfiques, conservatrices, salvifiques, tantôt des formes destructrices, maléfiques, effrayantes. Les cultes et pratiques tantriques étaient très développés en Inde du N.E. et du N.O. d'où ils passèrent au Tibet. Mêlés à des pratiques yogiques, visant à l'obtention de pouvoirs surnaturels, usant de paroles magiques (mantras) et d'autres adjuvants et supports symboliques (mudras : gestes symboliques; mandatas : projections géométriques symboliques à deux ou trois dimensions), le tantrisme, complexe, secret et ésotérique a toujours été une voie «dangereuse» de par les énergies mises en branle et la difficile maîtrise de celles-ci. Ce n'est que par une discipline très stricte qu'on parvenait à éviter, pour autant qu'on le voulût, les débordements, sexuels et autres, mais aussi l'envoûtement auquel l'adorateur se prêtait, soit matériellement (avec une partenaire sexuelle), soit par projection mentale et visualisations diverses. Quoi qu'il en soit, si le tantrisme a pu «se boud-dhiser», ou le bouddhisme «se tantriser», une des raisons en est bien cette pression locale de cultes dynamiques fort vivaces et anciens. ...»

« DEUX COURANTS BOUDDHISTES NON-INDIENS : LE cc VÉHICULE DE DIAMANT » ET LE CHAN Quoique affirmant leurs liens d'origine avec la pen­ sée de Bouddha, avec le Hînayâna donc, mais surtout avec son développement mahâyâniste, le « Véhicule de Diamant», typiquement tibétain, et le chan (en japonais zen), typiquement chinois, ont des traits sin­ guliers qui seront l'objet de ce dernier chapitre.

En deux mots, nous pouvons déjà caractériser le premier comme une sagesse à forte pratique, rituelle, religieuse, symbolique, alors que le second serait tout au contraire une sagesse paradoxale non-rituelle et non-religieuse.

Le cc Véhicule de Diamant» (Vajrayâna) ou le bouddhisme tantrique Le Vajrayâna apparut au ye siècle de notre ère dans le N.E.

et le N.O.

de l'Inde, d'où il gagna par la suite, progressivement, le Tibet, la Chine et le Japon.

Mais c'est au Tibet, semble-t-il, qu'il acquit sa stature doc­ trinale, complète et définitive.

Le Vajra ( en tibétain, dorje) se traduit }iar « dia­ mant» et sa représentation iconographique a la forme. »

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