détente.
Publié le 08/12/2021
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détente. n.f.
1. PHYSIQUE :
abaissement du niveau de pression d'un fluide compressible. Une détente avec mise en
vitesse s'effectue dans les aubes des turbines à vapeur et à gaz (voir turbine). Une
détente sans mise en vitesse s'effectue dans les cycles frigorifiques (voir liquéfacteur). Si
l'organe de détente est une machine produisant un travail, il extrait du cycle une quantité
équivalente d'énergie calorifique. Si l'organe de détente est statique (orifice calibré, par
exemple), aucun échange énergétique ne s'effectue à son niveau. Seule une variation de
température se produit dans le cas des gaz réels : c'est l'effet Joule-Thomson. Dans les
conditions initiales habituelles de température et de pression, les gaz usuels subissent
généralement un refroidissement, produisant un effet frigorigène en aval. Mais l'hydrogène,
quant à lui, subit un échauffement.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Caus (Salomon de)
cycle frigorifique
liquéfacteur
turbine
tuyère
2. HISTOIRE :
mot désignant une nouvelle phase des relations internationales née au lendemain de la
crise de Cuba en 1962, moment culminant de la guerre froide. Dans le face-à-face des
États-Unis et de l'Union soviétique, la détente correspond à un rapprochement en vue
d'éviter un conflit armé ; mais, la menace nucléaire persistant de part et d'autre, la détente
mérite l'appellation d'« ersatz de paix «, que lui donna le journaliste André Fontaine.
Les précédents de la détente résidaient dans les phases de « dégel « consécutives à la
mort de Staline (1953), mais celles-ci étaient restées précaires, comme l'ont montré les
crises de Suez et de Budapest en 1956. En 1962, la crainte d'un affrontement fatal entre
les deux puissances nucléaires rendait la détente militairement nécessaire.
Économiquement, elle se justifiait par le coût de la course aux armements dans les deux
pays. Politiquement, chaque « camp « pensait pouvoir imposer son modèle idéologique
sans recourir à la force. Le rapprochement fut d'abord opéré par Nikita Khrouchtchev et
John F. Kennedy (remplacé par Lyndon Johnson en 1963), Leonid Brejnev et Richard
Nixon ensuite. Le « téléphone rouge «, qui reliait le Kremlin à la Maison-Blanche depuis
1963, s'ajouta aux rencontres personnelles. Des accords limitant la prolifération
d'armements furent signés dès 1963.
Les répercussions étaient inévitables dans le monde « bipolaire « de l'époque. En
Europe, la normalisation des relations entre les deux Allemagnes put avancer sous l'égide
de l'Ostpolitik de Willy Brandt. Les accords d'Helsinki (1975) entérinèrent la stabilité des
frontières. Ailleurs, les deux « supergrands « continuèrent d'appuyer leurs alliés, en se
fixant les mêmes limites que dans leurs rapports directs (Proche-Orient, Amérique latine).
Au Viêt-nam, la détente contribua finalement au désengagement américain (1973). Le
mouvement des non-alignés, né en 1961, profita également de ce nouveau climat.
Cependant, chaque puissance maintenait la pression dans son « camp «, les Américains
à Saint-Domingue en 1965 et au Chili en 1973 ; les Soviétiques à Prague en 1968. À la fin
des années soixante-dix, la progression du communisme en Afrique et en Asie inquiéta les
Américains. Les négociations sur les accords de désarmement SALT 2 piétinèrent et on
entra dans la crise des euromissiles, installés en Europe par les États-Unis pour contrer les
fusées SS-20 soviétiques. L'invasion de l'Afgh?nist?n par l'URSS (1979) et l'état de guerre
en Pologne (1980) ravivèrent alors un moment la course aux armements, inaugurant une
nouvelle phase de tension pendant le premier mandat du président Ronald Reagan.
L'arrivée au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev, en 1985, instaura un nouveau climat de
détente ; le premier accord de désarmement authentique fut signé et de grands conflits
régionaux furent progressivement réglés. Enfin, la désagrégation du Bloc de l'Est a mis fin à
l'affrontement idéologique américano-soviétique après 1989.
Complétez votre recherche en consultant :
Les corrélats
Brejnev Leonid Ilitch
coexistence
Est (pays de l')
États-Unis - Histoire - Les États-Unis de Jimmy Carter à Bill Clinton
États-Unis - Histoire - Les États-Unis en crise
Gorbatchev Mikhaïl Sergueïevitch
guerre froide
Khrouchtchev Nikita Sergueïevitch
Nixon Richard Milhous
URSS - Histoire - Un « dégel « prudent
Les livres
détente, page 1443, volume 3
détente. n.f.
1. PHYSIQUE :
abaissement du niveau de pression d'un fluide compressible. Une détente avec mise en
vitesse s'effectue dans les aubes des turbines à vapeur et à gaz (voir turbine). Une
détente sans mise en vitesse s'effectue dans les cycles frigorifiques (voir liquéfacteur). Si
l'organe de détente est une machine produisant un travail, il extrait du cycle une quantité
équivalente d'énergie calorifique. Si l'organe de détente est statique (orifice calibré, par
exemple), aucun échange énergétique ne s'effectue à son niveau. Seule une variation de
température se produit dans le cas des gaz réels : c'est l'effet Joule-Thomson. Dans les
conditions initiales habituelles de température et de pression, les gaz usuels subissent
généralement un refroidissement, produisant un effet frigorigène en aval. Mais l'hydrogène,
quant à lui, subit un échauffement.
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Les corrélats
Caus (Salomon de)
cycle frigorifique
liquéfacteur
turbine
tuyère
2. HISTOIRE :
mot désignant une nouvelle phase des relations internationales née au lendemain de la
crise de Cuba en 1962, moment culminant de la guerre froide. Dans le face-à-face des
États-Unis et de l'Union soviétique, la détente correspond à un rapprochement en vue
d'éviter un conflit armé ; mais, la menace nucléaire persistant de part et d'autre, la détente
mérite l'appellation d'« ersatz de paix «, que lui donna le journaliste André Fontaine.
Les précédents de la détente résidaient dans les phases de « dégel « consécutives à la
mort de Staline (1953), mais celles-ci étaient restées précaires, comme l'ont montré les
crises de Suez et de Budapest en 1956. En 1962, la crainte d'un affrontement fatal entre
les deux puissances nucléaires rendait la détente militairement nécessaire.
Économiquement, elle se justifiait par le coût de la course aux armements dans les deux
pays. Politiquement, chaque « camp « pensait pouvoir imposer son modèle idéologique
sans recourir à la force. Le rapprochement fut d'abord opéré par Nikita Khrouchtchev et
John F. Kennedy (remplacé par Lyndon Johnson en 1963), Leonid Brejnev et Richard
Nixon ensuite. Le « téléphone rouge «, qui reliait le Kremlin à la Maison-Blanche depuis
1963, s'ajouta aux rencontres personnelles. Des accords limitant la prolifération
d'armements furent signés dès 1963.
Les répercussions étaient inévitables dans le monde « bipolaire « de l'époque. En
Europe, la normalisation des relations entre les deux Allemagnes put avancer sous l'égide
de l'Ostpolitik de Willy Brandt. Les accords d'Helsinki (1975) entérinèrent la stabilité des
frontières. Ailleurs, les deux « supergrands « continuèrent d'appuyer leurs alliés, en se
fixant les mêmes limites que dans leurs rapports directs (Proche-Orient, Amérique latine).
Au Viêt-nam, la détente contribua finalement au désengagement américain (1973). Le
mouvement des non-alignés, né en 1961, profita également de ce nouveau climat.
Cependant, chaque puissance maintenait la pression dans son « camp «, les Américains
à Saint-Domingue en 1965 et au Chili en 1973 ; les Soviétiques à Prague en 1968. À la fin
des années soixante-dix, la progression du communisme en Afrique et en Asie inquiéta les
Américains. Les négociations sur les accords de désarmement SALT 2 piétinèrent et on
entra dans la crise des euromissiles, installés en Europe par les États-Unis pour contrer les
fusées SS-20 soviétiques. L'invasion de l'Afgh?nist?n par l'URSS (1979) et l'état de guerre
en Pologne (1980) ravivèrent alors un moment la course aux armements, inaugurant une
nouvelle phase de tension pendant le premier mandat du président Ronald Reagan.
L'arrivée au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev, en 1985, instaura un nouveau climat de
détente ; le premier accord de désarmement authentique fut signé et de grands conflits
régionaux furent progressivement réglés. Enfin, la désagrégation du Bloc de l'Est a mis fin à
l'affrontement idéologique américano-soviétique après 1989.
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États-Unis - Histoire - Les États-Unis de Jimmy Carter à Bill Clinton
États-Unis - Histoire - Les États-Unis en crise
Gorbatchev Mikhaïl Sergueïevitch
guerre froide
Khrouchtchev Nikita Sergueïevitch
Nixon Richard Milhous
URSS - Histoire - Un « dégel « prudent
Les livres
détente, page 1443, volume 3
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