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Désuétude du théâtre du début du Xxe siècle

Publié le 14/10/2020

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« Désuétude du théâtre Le théâtre de ce début de siècle a succombé en grande partie avec les modes et les mœurs qu'il peignait.

Rien, dans les pièces représentées à cette époque, ne laisse présager l'essor ultérieur du théâtre.

Ce temps avait pourtant son Shakespeare, mais il l'ignorait, et l'auteur de Tête d'or ( 1890-1901), de Partage de midi ( 1906), de /'Annonce faite à Marie (1912), Paul Claudel, n'est alors qu'un diplomate en poste en Chine.

Au théâtre romantique de Victor Hugo ou d'Alfred de Musset avait succédé la comédie de mœurs.

Henry Becque (1882, les Corbeaux) avait compris que l'art dramatique devait se débarrasser de ses conventions pour rendre compte de la réalité.

Dans ce même souci de vérité, André Antoine avait fondé le Théâtre libre où un soin plus grand était apporté au jeu des acteurs et à la mise en scène.

C'est dans cet esprit que le théâtre évolue jusqu'en 1914.

Un certain nombre d'auteurs portent à la scène des situations empruntées à la réalité contemporaine afin d'en dégager une morale.

C'est le théâtre d'idées.

Les uns, comme François de Curel, s'intéressent aux conflits (amour et orgueil, guerre et passion).

D'autres, comme Paul Hervieu, s'attaquent avec pessimisme à la peinture des milieux et des institutions (le mariage, le divorce).

Georges de Porto-Riche et Henry Bataille ne trament que des situations sentimentales.

Le théâtre d'Octave Mir­ beau dévoile sans pitié les rouages de la corruption sociale.

Auprès de ce théâtre d'idées, un théâtre de divertisseme�q connaît un grand succès.Jules Renard et Georges Courteline ont donné le meilleur d'eux-mêmes avant 1900.

Seul Georges Feydeau (1862-1921) se renouvelle.

On se demandait comment il pourrait encore. »

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