Databac

Descartes: « Je pense, donc je suis. » Discours de la méthode

Publié le 23/06/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Descartes: « Je pense, donc je suis. » Discours de la méthode. Ce document contient 1223 mots soit 2,5 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« Extrait Je suppose donc que toutes les choses que je vois sont fausses ; je me persuade que rien n'a jamais été de tout ce que ma mémoire remplie de mensonges me représente; je pense n'avoir aucun sens; je crois que le corps, la figure, l'étendue, le mouvement et le lieu ne sont que des fictions de mon esprit. Qu'est-ce donc qui pourra être estimé véritable ? Peut-être rien autre chose, sinon qu'il n'y a rien au monde de certain. Mais que sais-je s'il n'y a point quelque autre chose différente de celles que je viens de juger incertaines, de laquelle on ne puisse avoir le moindre doute 7 N'y a-t-il point quelque Dieu, ou quelque autre puissance, qui me met en l'esprit ces pensées 7 Cela n'est pas nécessaire, car peut-être que je suis capable de les produire moi-même. Moi donc à tout le moins ne suis-je pas quelque chose ? [...] Mais je me suis persuadé qu'il n'y avait rien du tout dans le monde, qu'il n'y avait aucun ciel, aucune terre, aucun esprit, ni aucun corps; ne me suis-je donc pas aussi persuadé que je n'étais point ? Non certes, j'étais sans doute, si je me suis persuadé, ou seulement si j'ai pensé quelque chose. Mais il y a un je ne sais quel trompeur très puissant et très rusé, qui emploie toute son industrie à me tromper toujours. Il n'y a donc point de doute que je suis, s'il me trompe ; et qu'il me trompe tant qu'il voudra, il ne saurait jamais faire que je ne sois rien, tant que je penserai être quelque chose. De sorte qu'après y avoir bien pensé, et avoir sérieusement examiné toutes choses, enfin il faut conclure, et tenir pour constant que cette proposition : Je suis, j'existe, est nécessairement vraie, toutes les fois que je la prononce, ou que je la conçois en mon esprit. Méditation Seconde, in Méditations métaphysiques, Flammarion, coll. « GF », 1979. ...»

« Descartes • Je pense, donc je suis.

» Discours de la méthode Éléments de biographie t Une éducation jésuite René Descartes étudie d'abord auprès des Jésuites.

elève vif et appliqué, mais de santé �?]blM il bénéficie au collège d'un traitement de faveur en n'arrivant qu'à dix heures le matin, prenant le temps de la réflexion matinale qu'il affectionne.

Dans le Discours de la méthode, il retrace son enfance et la genèse de sa méthode, montrant une certaine déception à l'égard de la philosophie scolastique qu'il découvre au collège.

Il se passionne davantage pour les sciences, et particulièrement pour les mathématiques, « à cause de la certitude et de l'évidence de leurs raisons ».

t Descartes, spectateur du monde Convaincu du caractère instructif des voyages, Descartes parcourt tour à tour l'Italie, le Danemark, l'Allemagne, afin de s'instruire • dans le grand livre du monde ».

Engagé en tant que soldat, il se veut spectateur des mœurs des hommes plus qu'acteur.

En 1619 lui apparaissent sous forme de songes les prémisses de sa méthode , moyen d'unifier les connaissances et de fonder une science universelle (la mathesis universalis).

Ces visions le confortent dans sa décision de consacrer sa vie à la science.

t La Hollande, refuge du philosophe Descartes s'installe finalement en Hollande, où il échappe à la censure religieuse et aux mondanités afin de se consacrer à l'étude.

Lorsque Galilée est condamné par l'inquisition, il renonce à publier le Traité du monde dans lequel il soutient la théorie du mouvement de la terre.

Les principales œuvres de Descartes sont les Règles pour la direction de l'esprit (1628), le Discours de la méthode (1637), les Méditations métaphysiques (1641), les Principes de la philosophie (1644), et Les passions de l'âme (1649).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles