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DESCARTES: imagination et vérité

Publié le 12/07/2020

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« Madame, je me suis quelquefois proposé un doute: savoir, s'il est mieux d'être gai et content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables qu'ils ne sont. et ignorant ou ne s'arrêtant pas à considérer ceux qui manquent, que d'avoir plus de considération et de savoir, pour connaître la juste valeur des uns et des autres, et qu'on devienne plus triste. Si je pensais que le souverain bien fût la joie, je ne douterais point qu'on ne dût tâcher de se rendre joyeux. à quelque prix que ce put être. et j'approuverais la brutalité de ceux qui noient leurs déplaisirs dans le vin, ou les étourdissent avec du pétun. Mais je distingue entre lé souverain bien, qui consiste en l'exercice de la vertu, ou, ce qui est le même. en la possession de tous les biens dont l'acquisition dépend de notre libre arbitre, et la satisfaction d'esprit qui suit de cette acquisition. C'est pourquoi, voyant que c'est une plus grande perfection de connaître la vérité, encore même qu'elle soit à notre désavantage, que l'ignorer, j'avoue qu'il vaut mieux être moins gai et avoir plus de connaissance. Ainsi je n'approuve point qu'on tâche à se tromper, en se repaissant de fausses imaginations; car tout le plaisir qui en revient, ne peut toucher que la superficie de l'âme, laquelle sent cependant une amertume intérieure, en s'apercevant qu'ils sont faux. DESCARTES — Dans un tel contexte, l'imagination apparaît comme une faculté dangereuse : elle peut nous tromper. On rencontre là un point constant de la philosophie rationaliste, pour laquelle les productions de l'imagination sont presque obligatoirement illusoires et ne peuvent que détourner l'être humain du chemin de la vérité. — Toutefois, ce qu'elle trompe n'est que «la superficie de l'âme» — ce qui suppose l'existence, au fond de l'âme, d'un désir permanent de vérité : les satisfactions imaginaires ne sont jamais durables parce qu'il y a dans l'âme un mouvement vers le vrai qui ne peut que les contredire et les dénoncer. ...»

« Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte en procédant à son étude ordonnée.

Madame, je me suis quelquefois proposé un doute: savoir, s'il est mieux d'être gai et content, en imaginant les biens qu'on possède être plus grands et plus estimables qu'ils ne sont.

et ignorant ou ne s'arrêtant pas à considérer ceux qui manquent, que d'avoir plus de considérati o n et de savoir, pour connaitre la juste valeur des uns et des autres, et qu'on devienne plus triste.

Sije pensais que le souverain bien fût la joie, je ne douterais point qu'on ne dût tâcher de se rendre joyeux.

à quelque prix que ce put être.

et l approuverais la brutalité de ceux qui noient leurs déplaisirs dans le vin, ou les étourdissent a1•ec du pétun 1 • Mais je distingue entre lé souverain bien, qui consiste en l'exercice de la vertu, ou, ce qui est le même.

en la possession de tous les biens dont /'acquisition dépend de notre libre arbitre, et la satisfaction d'esprit qui suit de cette acquisition.

C'est pourquoi, voyant que c'est une plus grande pe,jectioi;z de connaitre la vérité, encore même qu'elle soit à notre désavantage, que l'ignorer ;j'avoue qu'il vaut mieux être moins gai et avoir plus de connaissance.

Ainsi je n'approuve point qu'on tâche à se tromper, en se repaissant de fausses imaginati o ns; car tout Je plaisir qui en revient, ne peut toucher que la superficie de l'âme.

laquelle sent cependant une amertume intérieure.

en s'apercevant qu'ils sont faux.

l.

Tabac.

DESCARTES (Groupement interacadémique Ill.

A). »

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