DENIS DIDEROT : JACQUES LE FATALISTE ET SON MAITRE (Résumé & Analyse)

« Diderot : Jacques le Fataliste La littérature du 18 ème siècle trace la voie à de nouvelles idées politiques, sociales ou morales.

Mais elle est aussi un véritable laboratoire ayant pour objet d’étude le roman.

Elle s’intéresse alors non seulement aux thématiques du roman, mais aussi à sa forme, à sa structure. Ainsi dans J.

le Fataliste et son maître (1796) qui raconte les amours de Jacques en voyage avec son maître, Diderot se propose d’interroger le genre romansque. L’engagement littéraire ici n’est plus seulement l’idée idéologique mais ethétique. Comment dès l’incipit Diderot superpose-t-il, voire impose-t-il à l’engagement idéologique : l’engagement esthétique ? -La constante idéologique qui introduit le fatalisme - L’originalité esthétique qui instaure la présence du narrateur I] La constante idéologique (le fatalisme) Elle apparaît dès le titre du roman mais aussi dès le titre du roman. La constante idéologique se décline ici : A) La philosophie 1°) Le fatalisme : C’est Jacques qui décline cette idée (« J.disait que ») THESE Ce fatalisme consiste à penser que l’on ne peut rien contre les choses, contre les événements et leur enchaînement.

(FATUM : destin en latin.)  L’idée est illustrée par cette métaphore : « chaque balle qui partait d’un fusil avait son billet » Dans cette métaphore : chaque balle représente ce qui arrive, chaque événement. -Le billet signifie que tt ce qui arrive n’est pas gratuit mais préétabli. 2°) Le hasard (ANTI THESE) Le hasard s’oppose ici au fatalisme.

Le terme intervient à 2 reprises pendant l’extrait (« par hasard comme tout le monde »).

En réalité le hasard est l’application de causes qui nous échappent.

Ici la notion est totalement banalisée. 3) La liberté (ANTI THESE) Diderot s’oppose aussi au fatalisme à travers la liberté qui est celle du narrateur.. »