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démon - occultisme.

Publié le 18/05/2020

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« démon - occultisme. 1 PRÉSENTATION démon , être surnaturel aux pouvoirs maléfiques, dont l’existence est vouée à la perte des êtres humains, qu’il pousse à faire le mal.

Plus spécialement, dans les traditions relatives aux trois grands monothéismes (judaïsme, christianisme, islam), le terme démon désigne une créature d’origine divine révoltée contre les commandements deDieu, un ange déchu ; c’est un synonyme de diable, l’expression « le démon » désignant Satan. Le mot « démon » vient du grec ancien daimôn, qui désigne à la fois le destin, les divinités qui ne peuvent être nommées, ainsi que les génies des hommes et des cités.

Le terme daimôn dérivant lui-même de daiesthai, « diviser, partager », son étymologie peut être rapprochée de celle de diable, du grec diabolos, « celui qui divise ».

Branche de la théologie, la démonologie consiste en l’étude de la nature et des pouvoirs de démons, par opposition à l’angélologie, qui étudie les anges.

La littérature rabbinique nonjuridique (Aggadah), ainsi que la kabbale, ont élaboré une démonologie précise et développée.

Dans l’Occident chrétien médiéval, la démonologie chrétienne a quant à elleétabli une savante hiérarchie d’anges déchus, ou démons, qui ont pour chef suprême Satan. 2 UNE FIGURE MULTIPLE DU MAL SatanDans la tradition chrétienne, Satan est le premier ange déchu, l'esprit suprême du mal, en opposition au Créateur.

Sur ce détail de lascène du jugement dernier qui figure au centre de la coupole du baptistère Saint-Jean, à Florence, le diable est représenté entourédes corps des damnés martyrisés.

Cet enfer violent et horrifique a été l'une des sources d'inspiration de Dante pour le premier livrede sa Divine Comédie, « l'Enfer ».Coppo di Marcovaldo, mosaïque du baptistère Saint-Jean (détail), XIII e siècle.

Florence.Baptistery, Florence, Italy/Bridgeman Art Library, London/New York Dès les textes les plus anciens, traditionnellement, le démon n’est pas un mais multiple.

L’Ancien Testament, ses textes apocryphes, le Nouveau Testament ainsi que leCoran évoquent ainsi de nombreux groupes de démons, d’anges rebelles, d’esprits malfaisants ; en témoigne, par exemple, l’épisode du « démoniaque gérasénien » racontédans les Évangiles, au cours duquel Jésus rencontre un homme qui, possédé, erre parmi les tombes ou dans le désert : à la question de Jésus, « Quel est ton nom ? »,l’homme répond « Légion est mon nom, car nous sommes beaucoup » (Évangile selon Saint Marc, V, 9). Les démons « ordinaires » sont généralement conduits par un démon plus puissant qu’eux.

Ainsi, dans le Lévitique (XVII, 7) ainsi que dans le Livre d’Hénoch (ou Énoch), lepuissant démon Azazel, ou Azael, est présenté comme le chef d’une troupe de démons peuplant le désert.

Dans la tradition islamique figure une foule d’êtres malfaisants,djinns (êtres créés à partir du feu et dotés dès l’origine de pouvoirs maléfiques) et shaytans (qui, créés à partir de la lumière, sont des anges déchus).

Il existe aussi desdémons femelles, telle la Lilith de l’Ancien Testament, qui hante les ruines et les lieux désolés.

Citons également, dans la tradition médiévale chrétienne, les incubes et lessuccubes, démons respectivement mâles et femelles, qui prennent une apparence humaine pour abuser sexuellement de leurs victimes. Le Démon enchaînéLe texte de l'Apocalypse (Nouveau Testament) annonce que la sainteté règnera sur terre durant mille ans si un ange, tenant la clé dupuits de l'Abîme et une grosse chaîne, attache le démon, pour l'enfermer dans ce puits.

Cette illustration de la scène des RévélationsXX, 1-8 provient de la Bible de Luther du xvi e siècle.Bible School, London, UK/Bridgeman Art Library, London/New York Au sommet de la hiérarchie des démons, le chef absolu est le diable, dénommé Satan dans la tradition chrétienne, Iblîs, ou Shaytan, dans la tradition islamique.

Dans l’unecomme l’autre, le diable figure le premier ange déchu, chassé du paradis par les anges pour avoir pêché par orgueil (ayant refusé de se soumettre à l’ordre intimé par Dieude se prosterner devant Adam, le premier homme, créé postérieurement à lui), et son existence est vouée à corrompre les hommes. 3 RUINES, DÉSERTS ET TÉNÈBRES Goya, le Sabbat des sorcièresÀ partir du xv e siècle naît la croyance en la sorcellerie démoniaque.

Les femmes accusées de se livrer à ces pratiques, désignées à lavindicte publique comme sorcières, sont réputées organiser, la nuit, des cérémonies parodiant les messes chrétiennes, appeléessabbat.

Aux sabbats sont toujours présentes des forces du mal : des démons, voire le diable lui-même (Satan, chef de tous lesdémons), qui se matérialisent la plupart du temps sous la forme d'animaux réputés maléfiques — chats noirs, boucs, etc.

Sur cettetoile, le diable apparaît ainsi sous les traits du bouc noir au centre de la composition.Francisco Goya, le Sabbat des sorcières, 1797-1798.

Huile sur toile, 44 × 31 cm.

Museo Lázaro Galdiano, Madrid.Museo Lazaro Galdiano, Madrid, Spain/Index/Bridgeman Art Library, London/New York Dans l’Ancien Testament, les démons, souvent désignés sous le nom d’« esprits impurs », sont réputés peupler les lieux arides, les déserts, les ruines, les cimetières— « Lorsque l’esprit impur est sorti de l’homme, il erre par des lieux arides en quête de repos, et il n’en trouve pas.

» (Matthieu, XII, 43).

Associés à l’impiété, au mal soustoutes ses formes, ils sont fortement liés à la notion de ténèbres et d’abîme, dans lequel sont voués à être précipités les impies.

Ainsi, dans les croyances islamiques, lesshaytans ont pour rôle de jeter dans la Géhenne ceux qui tournent le dos à Allah ; dans l’Apocalypse, l’Ange de l’Abîme, qui « s’appelle en hébreu :« Abaddôn » [Destruction], et en grec : « Apollyôn » [Destructeur] » (Apocalypse, IX, 11), guide une nuée de sauterelles monstrueuses sorties du puits de l’Abîme.. »

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