Démographie et développement.

« ► Démographie et développement. Introduction Du fait de l'entr�% dans une phase de transition d�3;(C>),@O% les pays en voie de d�R&.;>>&3%8I (PVD) connaissent une croissance d�3;(C?),@O% très importante.

Cette croissance d�3;(B>*,@N& leur pose des problèmes �;9;3,@N%G importants pour adap­ ter leurs ressources à l'importance de leur population.

À nouveau, resurgit comme au XIX" siècle, le problème du malthusianisme : faut-il limiter la population et la subordonner aux res­ sources ? Il convient d'abord d'expliquer la d�3;(C>+,% des pays du tiers-monde, d'observer les politiques d�3;(B>),@N%G suivies et envisager les voies qui permettraient de r�G;N#B& ce conflit apparent entre d�3;(C>),% et d�R&-;?>%6%9I I La démographie des pays du tiers -monde .

A/ La révolution démographique.

1/ Explication : la croissance a pour origine une baisse de la mortalité, grâce aux progrès de la médecine et de la nutrition.

Cette baisse de la mortalité n'a pas été suivie d'une diminution de la fécondité comme ce fut le cas en Europe au x1X' siècle.

2/ Une transition démographique plus ou moins avancée : la transition est terminée quand natalité et mortalité ont suffisamment baissé pour que l'accroissement naturel soit faible.

Certains pays, surtout en Afrique sub-saharienne, sont très peu avancés (Mali: 51 %o); d'autres, comme la Chine, ont pratique ment terminé leur transition avec un taux d'accroissement de l'ordre de 1,2 % depuis 1980.

B/ Pourquoi un maintien élevé de la fécondité en Afrique et dans les pays musulmans d'Asie ? 1/ Des raisons culturelles : dans les pays musulmans, on combat la forte mortalité infantile (celle-ci a tendance à baisser partout), mais les mentalités n'ont pas encore totalement intégré ce changement.

2/ Mais surtout des raisons socio-économiques : dans des sociétés qui restent très paysannes, avoir des enfants représente à la fois un apport de main-d'œuvre pour une agriculture très peu mécanisée et une assurance vieillesse.

Transition L'accroissement brutal de leur population pose d'énor�œ
e problèmes aux PVD, mais paradoxalement peu de pays ont une réelle politique démographique.

11 Les politiques démographiques.

A/ L'enjeu.

1/ La popul ation augmente plus vite que le PNB : malgré un certain développement économique, le rythme de celui-ci ne suit pas la progression de l'accroissement naturel.

Entre 1965 et 1990, le PNB des pays du tiers-�  e par habitant a augmenté de 2,5 % par an, avec des disparités qui conduisent à établir trois catégori es de pays: ceux à revenus faibles (PNB inférieur à 610 dollars en 1990) ; ceux à revenus intermédiair es (PNB compris entre 610 et 7619) et ceux à revenus élevés (supérieur à 7 620 dollars).

Le nombre élevé de jeunes dans la population entraîne des dépenses (alimentation, éducation, habillement) qui pèsent lourdement sur les budgets et obèrent d'autant les investissements.

2/ Le malthusianisme, une politique pour le tiers-monde ? Le concept de surpopulation laisse entendre qu'il faudrait diminuer la population ou limiter sa croissance afin de l'ajuster aux ressources économiques du tiers-monde.

B/ Les politiques démographiques.

1/ Peu de pays en ont une, et certains, comme les pays musulmans en Afrique et en Asie, la refusent par. »