Définition: AFFINITÉ, substantif féminin.
Publié le 08/12/2021
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Définition: AFFINITÉ, substantif féminin.
I.- DROIT. Lien de parenté par alliance :
Ø 1.... il parut donc naturel et juste que les enfants et les parents, selon le degré de consanguinité ou d' affinité qui les liait au défunt, succédassent à
leur auteur.
PIERRE-JOSEPH PROUDHON, Qu'est-ce que la propriété? 1840, pages 184-185.
Ø 2. Le degré d' affinité rangeait ce mariage dans la classe des unions prohibées par les lois de l'Église; et bien que le scrupule religieux eût peu de prise
sur la conscience des deux amants, ils risquaient de se voir contrarier dans leur désir, faute de trouver un prêtre qui voulût exercer son ministère en
violation des règles canoniques.
AUGUSTIN THIERRY, Récits des temps mérovingiens, tome 2, 1940, page 69.
Remarque : 1. L'exemple 1 oppose les liens du sang et ceux de la parenté par alliance. L'exemple 2 illustre ce que l'Église catholique a déclaré « empêchements
dirimants de mariage » dans des cas de parenté par alliance. 2. Les mêmes empêchements existent d'après le droit canon : en cas d' affinité spirituelle, c'est-à-dire
entre parrain ou marraine et leur filleul(e).
II.- Rapport de nature ou de convenance entre des êtres ou des choses.
Remarque : Constructions rencontrées : affinité de quelque chose avec quelque chose; de quelqu'un avec quelqu'un; entre quelque chose et quelque chose; entre
quelqu'un et quelqu'un; avec quelque chose ou quelqu'un; pour quelque chose ou quelqu'un.
A.- [Entre les êtres humains, leurs sentiments, leurs pensées] :
Ø 3. Une seule sympathie existe, celle qui est nécessaire de par des lois supérieures, celle qui est une affinité chimique, une correspondance peut-être,
d' ancienne unité merveilleuse.
PAUL VALÉRY, ANDRÉ GIDE, Correspondance, lettre de Paul Valéry à André Gide, novembre 1891, page 135.
Ø 4. Quand nous voudrons marquer ces sentiments instinctifs de sympathie par quoi des êtres, dans le temps aussi bien que dans l'espace, se
reconnaissent, tendent à s'associer et à se combiner, je propose qu'on parle plutôt d' affinités.
MAURICE BARRÈS, Scènes et doctrines du nationalisme, tome 1, 1902, page 16.
Ø 5. Considéré dans sa pleine réalité biologique, l' amour (c'est-à-dire l' affinité de l'être pour l'être) n'est pas spécial à l'homme.
PIERRE TEILHARD DE CHARDIN, Le Phénomène humain, 1955, page 293.
Remarque : 1. Association paradigmatique fréquente a) (Quasi-)synonymes : amitié, amour, connivence, entente, liaison; attirances, goûts; coïncidence;
correspondance, unité; harmonies; parenté des coeurs; prédilections; rapports; ressemblance; sympathie. b) Antonymes : répulsion, sans affinité. 2. Syntagmes
fréquents a) Substantif + adjectif affinité métaphysique, mutuelle, mystérieuse, profonde, psychologique, spirituelle, subtile; affinités électives. b) Substantif +
complément affinité d'idées, de doctrines, de pensées.
B.- [Entre des choses concrètes ou abstraites]
1. Dans les domaines de la chimie, de la biologie, de la médecine, de l' électricité, des arts,... :
Ø 6. Un jour, sans doute, on reconnoîtra que les affinités ne sont point des forces, mais que ce sont des convenances ou des espèces de rapports
entre certaines matières, qui leur permettent de contracter entre elles une union plus ou moins intime, à l'aide d'une force générale qui les y contraint, et
qui se trouve hors d'elles.
JEAN-BAPTISTE LAMARCK, Philosophie zoologique, tome 2, 1809, page 103.
Ø 7.... quand on aborde la chapelle par le grand portail, le romain, le roman, le gothique, le rococo et le moderne se mêlent et se superposent sur cette
façade, mais sans affinité, sans nécessité, sans ordre, et, par conséquent, sans grandeur.
VICTOR HUGO, Le Rhin, 1842, page 70.
Ø 8. Les phénomènes de l'attraction, de l' affinité, de l'électricité de la flamme, de la vie même ne se produisent que par le contact ou par l' influence à
distance de deux corps l'un sur l'autre.
CLAUDE BERNARD, Principes de médecine expérimentale, 1875, page 199.
Remarque : Syntagmes fréquents a) Substantif + adjectif affinité chimique, affinités élémentaires, magnétiques, moléculaires, organiques, physiologiques. b)
Substantif + complément affinité de l'oxyde de carbone pour le globule de sang, de l'hémoglobine pour l'oxygène, des fluides, des gaz, des astres.
2. GÉOMÉTRIE. " Correspondance entre les points de deux plans qui transforme les droites parallèles de l'un en droites parallèles de l'autre. Les propriétés
géométriques conservées dans une telle transformation sont dites affines ou linéaires; leur étude constitue la géométrie affine. " (Dictionnaire de la langue
philosophique (PAUL FOULQUIÉ, RAYMOND SAINT-JEAN)), Confer affin.
3. LINGUISTIQUE. " Qualité de deux langues qui présentent des analogies de structure indépendantes de leur parenté. " (Lexique de la terminologie religieuse
(JULES MAROUZEAU) 1951).
4. LITTÉRATURE :
Ø 9. Mais tout n'est pas hasard, car il y a entre les mots bien d'autres affinités que de son; il y a les filiations, les métaphores cachées, les liaisons
confirmées déjà par les auteurs ou par le commun usage.
ÉMILE-AUGUSTE CHARTIER, DIT ALAIN, Propos, 1935, page 1289.
Ø 10. Il [le poète] assemblera les mots selon leurs affinités sonores, se confiera aux rythmes, aux échos de syllabes, à tous les rapports intérieurs du
matériel linguistique.
ALBERT BÉGUIN, L'Âme romantique et le rêve, 1939, page 400.
STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 455. Fréquence relative littéraire : XIX e. siècle : a) 667, b), 682; XXe. siècle : a) 473, b) 714.
Définition: AFFINITÉ, substantif féminin.
I.- DROIT. Lien de parenté par alliance :
Ø 1.... il parut donc naturel et juste que les enfants et les parents, selon le degré de consanguinité ou d' affinité qui les liait au défunt, succédassent à
leur auteur.
PIERRE-JOSEPH PROUDHON, Qu'est-ce que la propriété? 1840, pages 184-185.
Ø 2. Le degré d' affinité rangeait ce mariage dans la classe des unions prohibées par les lois de l'Église; et bien que le scrupule religieux eût peu de prise
sur la conscience des deux amants, ils risquaient de se voir contrarier dans leur désir, faute de trouver un prêtre qui voulût exercer son ministère en
violation des règles canoniques.
AUGUSTIN THIERRY, Récits des temps mérovingiens, tome 2, 1940, page 69.
Remarque : 1. L'exemple 1 oppose les liens du sang et ceux de la parenté par alliance. L'exemple 2 illustre ce que l'Église catholique a déclaré « empêchements
dirimants de mariage » dans des cas de parenté par alliance. 2. Les mêmes empêchements existent d'après le droit canon : en cas d' affinité spirituelle, c'est-à-dire
entre parrain ou marraine et leur filleul(e).
II.- Rapport de nature ou de convenance entre des êtres ou des choses.
Remarque : Constructions rencontrées : affinité de quelque chose avec quelque chose; de quelqu'un avec quelqu'un; entre quelque chose et quelque chose; entre
quelqu'un et quelqu'un; avec quelque chose ou quelqu'un; pour quelque chose ou quelqu'un.
A.- [Entre les êtres humains, leurs sentiments, leurs pensées] :
Ø 3. Une seule sympathie existe, celle qui est nécessaire de par des lois supérieures, celle qui est une affinité chimique, une correspondance peut-être,
d' ancienne unité merveilleuse.
PAUL VALÉRY, ANDRÉ GIDE, Correspondance, lettre de Paul Valéry à André Gide, novembre 1891, page 135.
Ø 4. Quand nous voudrons marquer ces sentiments instinctifs de sympathie par quoi des êtres, dans le temps aussi bien que dans l'espace, se
reconnaissent, tendent à s'associer et à se combiner, je propose qu'on parle plutôt d' affinités.
MAURICE BARRÈS, Scènes et doctrines du nationalisme, tome 1, 1902, page 16.
Ø 5. Considéré dans sa pleine réalité biologique, l' amour (c'est-à-dire l' affinité de l'être pour l'être) n'est pas spécial à l'homme.
PIERRE TEILHARD DE CHARDIN, Le Phénomène humain, 1955, page 293.
Remarque : 1. Association paradigmatique fréquente a) (Quasi-)synonymes : amitié, amour, connivence, entente, liaison; attirances, goûts; coïncidence;
correspondance, unité; harmonies; parenté des coeurs; prédilections; rapports; ressemblance; sympathie. b) Antonymes : répulsion, sans affinité. 2. Syntagmes
fréquents a) Substantif + adjectif affinité métaphysique, mutuelle, mystérieuse, profonde, psychologique, spirituelle, subtile; affinités électives. b) Substantif +
complément affinité d'idées, de doctrines, de pensées.
B.- [Entre des choses concrètes ou abstraites]
1. Dans les domaines de la chimie, de la biologie, de la médecine, de l' électricité, des arts,... :
Ø 6. Un jour, sans doute, on reconnoîtra que les affinités ne sont point des forces, mais que ce sont des convenances ou des espèces de rapports
entre certaines matières, qui leur permettent de contracter entre elles une union plus ou moins intime, à l'aide d'une force générale qui les y contraint, et
qui se trouve hors d'elles.
JEAN-BAPTISTE LAMARCK, Philosophie zoologique, tome 2, 1809, page 103.
Ø 7.... quand on aborde la chapelle par le grand portail, le romain, le roman, le gothique, le rococo et le moderne se mêlent et se superposent sur cette
façade, mais sans affinité, sans nécessité, sans ordre, et, par conséquent, sans grandeur.
VICTOR HUGO, Le Rhin, 1842, page 70.
Ø 8. Les phénomènes de l'attraction, de l' affinité, de l'électricité de la flamme, de la vie même ne se produisent que par le contact ou par l' influence à
distance de deux corps l'un sur l'autre.
CLAUDE BERNARD, Principes de médecine expérimentale, 1875, page 199.
Remarque : Syntagmes fréquents a) Substantif + adjectif affinité chimique, affinités élémentaires, magnétiques, moléculaires, organiques, physiologiques. b)
Substantif + complément affinité de l'oxyde de carbone pour le globule de sang, de l'hémoglobine pour l'oxygène, des fluides, des gaz, des astres.
2. GÉOMÉTRIE. " Correspondance entre les points de deux plans qui transforme les droites parallèles de l'un en droites parallèles de l'autre. Les propriétés
géométriques conservées dans une telle transformation sont dites affines ou linéaires; leur étude constitue la géométrie affine. " (Dictionnaire de la langue
philosophique (PAUL FOULQUIÉ, RAYMOND SAINT-JEAN)), Confer affin.
3. LINGUISTIQUE. " Qualité de deux langues qui présentent des analogies de structure indépendantes de leur parenté. " (Lexique de la terminologie religieuse
(JULES MAROUZEAU) 1951).
4. LITTÉRATURE :
Ø 9. Mais tout n'est pas hasard, car il y a entre les mots bien d'autres affinités que de son; il y a les filiations, les métaphores cachées, les liaisons
confirmées déjà par les auteurs ou par le commun usage.
ÉMILE-AUGUSTE CHARTIER, DIT ALAIN, Propos, 1935, page 1289.
Ø 10. Il [le poète] assemblera les mots selon leurs affinités sonores, se confiera aux rythmes, aux échos de syllabes, à tous les rapports intérieurs du
matériel linguistique.
ALBERT BÉGUIN, L'Âme romantique et le rêve, 1939, page 400.
STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 455. Fréquence relative littéraire : XIX e. siècle : a) 667, b), 682; XXe. siècle : a) 473, b) 714.
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