Définition: AFFECTIVITÉ, substantif féminin.
Publié le 08/12/2021
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet :
Définition: AFFECTIVITÉ, substantif féminin.. Ce document contient 702 mots. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques ou achetez-le pour la modique somme d’un euro symbolique. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en : Dictionnaire
Définition: AFFECTIVITÉ, substantif féminin.
A.- Caractère des phénomènes dits affectifs :
Ø 1. Que l'on prenne un désir isolément ou la constellation mentale à un moment donné, je suis toujours en face d'une symphonie inachevée. Cette idée
est la suite rigoureuse de nos réflexions sur l' affectivité; par essence l' affectivité est confuse; devant une impression affective, je peux indéfiniment
demander : qu'est-ce que c'est? Tout sens, recueilli dans des mots, doit être déterminé, défini, c'est-à-dire compris à partir d'un faux infini, d'un indéfini,
l'affect.
PAUL RICOEUR, Philosophie de la volonté, 1949, page 137.
B.- Ensemble des sentiments et des émotions :
Ø 2. Les idées sont la parure de nos haines ou de nos amitiés, mais l' affectivité toute pure nous détermine et nous gouverne,...
GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Les Maîtres, 1937, page 129.
Ø 3. On conçoit d'ordinaire l' affectivité comme une mosaïque d'états affectifs, plaisirs et douleurs fermés sur eux-mêmes qui ne se comprennent pas et
ne peuvent que s'expliquer par notre organisation corporelle. Si l'on admet que chez l'homme elle se « pénètre d' intelligence », on veut dire par là que
de simples représentations peuvent déplacer les stimuli naturels du plaisir et de la douleur, selon les lois de l'association des idées ou celles du réflexe
conditionné, que ces substitutions attachent le plaisir et la douleur à des circonstances qui nous sont naturellement indifférentes et que, de transfert
en transfert, des valeurs secondes ou troisièmes se constituent qui sont sans rapport apparent avec nos plaisirs et nos douleurs naturels. Le monde
objectif joue de moins en moins directement sur le clavier des états affectifs « élémentaires », mais la valeur reste une possibilité permanente de plaisir
et de douleur. Si ce n'est dans l'épreuve du plaisir et de la douleur, dont il n'y a rien à dire, le sujet se définit par son pouvoir de représentation,
l' affectivité n'est pas reconnue comme un mode original de conscience.
MAURICE MERLEAU-PONTY, Phénoménologie de la perception, 1945, pages 180-181.
Ø 4. Entre ces deux pôles de l' affectivité, que nous nommons sentiment et émotion, la nature a placé mille degrés, mille nuances, mille variations; même,
elle ne se fait connaître que par ces transitions et ces mélanges, et ne nous offre presque jamais les deux thèmes de la fugue à l'état pur.
JULES VUILLEMIN, Essai sur la signification de la mort, 1949, page 112.
Ø 5. Selon ce principe de constance tout apport stimulant, né de sources intérieures ou du dehors issu, est renvoyé aussitôt sur d'autres voies. Ces
réactions vont des cris d'enfants aux plus subtiles conduites d'adultes civilisés. Elles ont été réunies sous le nom de motilité. Les sentiments qui les
accompagnent composent l' affectivité.
MARYSE CHOISY, Qu'est-ce que la psychanalyse?, 1950, page 31.
C.- Faculté d'éprouver, en réponse à une action quelconque sur notre sensibilité, des sentiments ou des émotions :
Ø 6. Je ne veux pas entrer dans le détail et chercher à vous démontrer que mes tableaux n'ont pas été choisis si à l'aveuglette que vous le dites et que
l'homme qui veut bien écouter la pièce y trouvera cette perversion de l' affectivité, qui, selon vous, manque.
EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, décembre 1888, page 886.
Ø 7. Des effluves de bienveillance universelle partaient de la personne magnétique de Monsieur Cabillaud, s'enroulaient autour du distingué Monsieur
Espérandieu, effleuraient sans pénétrer sa dure écorce le sombre et regrettable Monsieur Léotard, et, retombant enfin en nappes insinuantes sur le
jugement et l' affectivité de Jacques, changeaient ses manières d'envisager, jusqu'à ce qu'il ne vît plus autour de lui, sous leur attendrissante influence,
que des personnes charmantes.
FRANCIS DE MIOMANDRE, Écrit sur de l'eau . 1908, page 246.
Ø 8. Il s'est épris de Gise, simplement parce qu'il avait de l' affectivité sans emploi;...
ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, La Sorellina, 1928, page 1188.
Remarque : Si, dans l'exemple 8, le mot désigne la faculté d'éprouver un sentiment (d'affection), et, dans l'exemple 5, un ensemble de sentiments, la distinction est
plus délicate dans la plupart des autres exemples D'autre part si l'opposition semble nette entre affectivité et jugement (exemple 7), elle est plus ou moins contestée
dans l'exemple 3. Pas d'exemple de ce mot au pluriel .
STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 160.
Définition: AFFECTIVITÉ, substantif féminin.
A.- Caractère des phénomènes dits affectifs :
Ø 1. Que l'on prenne un désir isolément ou la constellation mentale à un moment donné, je suis toujours en face d'une symphonie inachevée. Cette idée
est la suite rigoureuse de nos réflexions sur l' affectivité; par essence l' affectivité est confuse; devant une impression affective, je peux indéfiniment
demander : qu'est-ce que c'est? Tout sens, recueilli dans des mots, doit être déterminé, défini, c'est-à-dire compris à partir d'un faux infini, d'un indéfini,
l'affect.
PAUL RICOEUR, Philosophie de la volonté, 1949, page 137.
B.- Ensemble des sentiments et des émotions :
Ø 2. Les idées sont la parure de nos haines ou de nos amitiés, mais l' affectivité toute pure nous détermine et nous gouverne,...
GEORGES DUHAMEL, Chronique des Pasquier, Les Maîtres, 1937, page 129.
Ø 3. On conçoit d'ordinaire l' affectivité comme une mosaïque d'états affectifs, plaisirs et douleurs fermés sur eux-mêmes qui ne se comprennent pas et
ne peuvent que s'expliquer par notre organisation corporelle. Si l'on admet que chez l'homme elle se « pénètre d' intelligence », on veut dire par là que
de simples représentations peuvent déplacer les stimuli naturels du plaisir et de la douleur, selon les lois de l'association des idées ou celles du réflexe
conditionné, que ces substitutions attachent le plaisir et la douleur à des circonstances qui nous sont naturellement indifférentes et que, de transfert
en transfert, des valeurs secondes ou troisièmes se constituent qui sont sans rapport apparent avec nos plaisirs et nos douleurs naturels. Le monde
objectif joue de moins en moins directement sur le clavier des états affectifs « élémentaires », mais la valeur reste une possibilité permanente de plaisir
et de douleur. Si ce n'est dans l'épreuve du plaisir et de la douleur, dont il n'y a rien à dire, le sujet se définit par son pouvoir de représentation,
l' affectivité n'est pas reconnue comme un mode original de conscience.
MAURICE MERLEAU-PONTY, Phénoménologie de la perception, 1945, pages 180-181.
Ø 4. Entre ces deux pôles de l' affectivité, que nous nommons sentiment et émotion, la nature a placé mille degrés, mille nuances, mille variations; même,
elle ne se fait connaître que par ces transitions et ces mélanges, et ne nous offre presque jamais les deux thèmes de la fugue à l'état pur.
JULES VUILLEMIN, Essai sur la signification de la mort, 1949, page 112.
Ø 5. Selon ce principe de constance tout apport stimulant, né de sources intérieures ou du dehors issu, est renvoyé aussitôt sur d'autres voies. Ces
réactions vont des cris d'enfants aux plus subtiles conduites d'adultes civilisés. Elles ont été réunies sous le nom de motilité. Les sentiments qui les
accompagnent composent l' affectivité.
MARYSE CHOISY, Qu'est-ce que la psychanalyse?, 1950, page 31.
C.- Faculté d'éprouver, en réponse à une action quelconque sur notre sensibilité, des sentiments ou des émotions :
Ø 6. Je ne veux pas entrer dans le détail et chercher à vous démontrer que mes tableaux n'ont pas été choisis si à l'aveuglette que vous le dites et que
l'homme qui veut bien écouter la pièce y trouvera cette perversion de l' affectivité, qui, selon vous, manque.
EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal, décembre 1888, page 886.
Ø 7. Des effluves de bienveillance universelle partaient de la personne magnétique de Monsieur Cabillaud, s'enroulaient autour du distingué Monsieur
Espérandieu, effleuraient sans pénétrer sa dure écorce le sombre et regrettable Monsieur Léotard, et, retombant enfin en nappes insinuantes sur le
jugement et l' affectivité de Jacques, changeaient ses manières d'envisager, jusqu'à ce qu'il ne vît plus autour de lui, sous leur attendrissante influence,
que des personnes charmantes.
FRANCIS DE MIOMANDRE, Écrit sur de l'eau . 1908, page 246.
Ø 8. Il s'est épris de Gise, simplement parce qu'il avait de l' affectivité sans emploi;...
ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, La Sorellina, 1928, page 1188.
Remarque : Si, dans l'exemple 8, le mot désigne la faculté d'éprouver un sentiment (d'affection), et, dans l'exemple 5, un ensemble de sentiments, la distinction est
plus délicate dans la plupart des autres exemples D'autre part si l'opposition semble nette entre affectivité et jugement (exemple 7), elle est plus ou moins contestée
dans l'exemple 3. Pas d'exemple de ce mot au pluriel .
STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 160.
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Définition: AFFRES, substantif féminin pluriel.
- Définition: AGÉNÉSIE, substantif féminin.
- Définition: AGATISATION, substantif féminin.
- Définition: AGACE, AGACHE, AGASSE, AGEASSE, substantif féminin.
- Définition: AFFOURÉ, -ÉE, adjectif et substantif féminin.