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décharge.

Publié le 07/12/2021

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décharge. n.f.
1. PHYSIQUE :
phénomène qui se produit lorsqu'un corps chargé d'électricité (accumulateur,
condensateur) perd sa charge. Ce terme désigne encore le passage d'un courant électrique
entre deux électrodes placées dans un gaz, lorsqu'on établit entre elles une tension
suffisante. Le phénomène dépend essentiellement de la pression du gaz.
Sous la pression atmosphérique, si la tension est supérieure à quelques milliers de
volts, on observe une étincelle blanche, bruyante, dont la longueur croît plus vite que la
tension. Si la pression diminue, l'étincelle passe plus facilement, elle est rouge et
silencieuse. Le phénomène change complètement quand la pression est inférieure à 1 mm
de mercure : tout le gaz est lumineux et sa couleur dépend de la nature du gaz (violacé
dans l'air, orangé dans le néon) ; c'est le cas, par exemple, des tubes d'éclairage
luminescents. Enfin, si la pression est inférieure à 0,01 mm de mercure, le tube est obscur
et, normalement, de la cathode part un flux d'électrons qui constituent les rayons
cathodiques.
Tous ces phénomènes s'expliquent par une ionisation du gaz dans le champ électrique
intense créé entre les électrodes ; les molécules du gaz perdent un, parfois deux électrons,
devenant ainsi des ions positifs. Ce sont ces électrons qui, accélérés par le champ
électrique, forment dans le vide des rayons cathodiques. Mais s'ils rencontrent des
molécules de gaz en nombre assez grand, ils les heurtent violemment et les ionisent à leur
tour, ce qui multiplie rapidement le nombre des ions. On donne actuellement le nom de
plasma au gaz rendu ainsi conducteur.
Ce sont les expériences faites à la fin du XIXe siècle sur la décharge électrique dans les
gaz raréfiés qui ont conduit à la découverte de l'électron et des rayons X.
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Les corrélats
condensateur
éclair
électrochoc
électrode
fluorescent (tube)
foudre
Geissler Heinrich
lampe d'éclairage
néon
orage

2. INDUSTRIE :
dépôt de résidus industriels. Les activités industrielles ont induit, dès leur début, la
constitution de décharges spectaculaires, mais généralement dépourvues de nocivité. Les
terrils miniers, dont certains s'élèvent à plus de 150 m, sont devenus des éléments
constitutifs des paysages. Désaffectés, ils finissent par se recouvrir spontanément de
végétation. Les crassiers des usines métallurgiques connurent également un
développement considérable, surtout au voisinage des hauts fourneaux. On rencontre
également des terrils blancs de sulfate de calcium, résidu de la fabrication de l'acide

phosphorique par attaque sulfurique du phosphate naturel tricalcique. Il s'agit le plus
souvent de sulfate hydraté, ou gypse. Ce gypse peut être également évacué en
suspension hydraulique et décanté dans de vastes bassins, dont on élève progressivement
les berges par raclage au fond d'une partie du produit décanté.
Les centrales électriques à charbon pulvérisé produisent généralement des cendres
volantes très fines, arrêtées dans les fumées par des dépoussiéreurs électrostatiques ; ces
cendres sont dépourvues de toxicité, mais elles ne peuvent être stockées en l'état, car le
moindre coup de vent les disperserait. On les transporte généralement par voie hydraulique
jusqu'à des bassins de décantation, où elles sont stockées sous eau. L'industrie élabore, de
plus en plus, des déchets fortement polluants, voire toxiques, dont certains peuvent être
redoutables. Pendant longtemps, le stockage de ces déchets s'est effectué de façon plus
ou moins anarchique, et l'on a enregistré divers incidents ou accidents, ainsi que de
nombreux scandales. De nos jours, les décharges industrielles font l'objet d'un classement,
en fonction de la toxicité des produits qu'elles sont susceptibles de recevoir, et d'une
réglementation contraignante quant au choix des sites, aux méthodes de conditionnement
des produits, aux procédures d'entreposage et de surveillance. Certains groupes industriels
ont créé des filiales spécialisées dans la réalisation et la gestion de tels dépôts
réglementaires en percevant un droit d'accès auprès des industriels utilisateurs. D'autres,
au contraire, se penchent sur le retraitement des déchets en vue d'en diminuer le volume
final et, si possible, la toxicité ; une véritable industrie spécialisée à volets multiples s'est
ainsi développée, à l'aval de laquelle on n'envoie plus à la décharge que les déchets du
retraitement. À titre d'exemple, il est possible de brûler des résidus organométalliques
dangereux de métaux lourds dans des fours spécialisés, de recueillir les cendres
constituées de sels ou d'oxydes solubles de ces métaux (faible volume, mais haute
toxicité), puis de les vitrifier en les incorporant à un verre insoluble (suppression de la
toxicité).
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Les corrélats
déchets
plastiques (matières) - Économie et avenir des matières plastiques
recyclage - 1.ÉCOLOGIE
résidu
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