DÉCALQUE, DÉCALQUAGE, substantif masculin.

DÉCALQUE, DÉCALQUAGE, substantif masculin.  

A.—  Action de décalquer. Le bordereau est le résultat d'un décalquage (GEORGES CLEMENCEAU, L'Iniquité,  1899, page 82 ). Mon paternel (...) avait mis au point un procédé (...) de décalquage direct (BLAISE CENDRARS, Bourlinguer,  1948, page 110 ). 

B.—  Par métonymie.  Résultat de cette action, copie ou reproduction obtenue. Je vous enverrai un décalquage de ce plan (Dictionnaire de l'Académie française.  1932). C'est exact comme un décalque (MAXIME DU CAMP, En Hollande,  1859, page 65 ). Une écriture qui se trouve aujourd'hui n'être plus qu'un décalque de celle de M. Esterhazy (GEORGES CLEMENCEAU, L'Iniquité,  1899 page 16 ). 

—  Au figuré.  Imitation, reproduction (trop) fidèle. Poëte providentiel [Pierre Dupont] , tes chants sont le décalque lumineux des espérances et des convictions populaires (CHARLES BAUDELAIRE, L'Art romantique, 1867, page 412 ). Une oeuvre bâtie sur un patron ancien, un décalque d'oeuvres qui avaient été nouvelles (ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, La Révolte, 1907, page 502 ). 

Remarque : On rencontre dans la documentation la graphie décalcage.  Le jeudi même, il y avait des devoirs qui duraient tout le jour. Des pensums aussi, d'absurdes pensums, (...) par lesquels j'essayais toutes les ruses écolières, décalcages et porte-plumes à cinq becs (PIERRE LOTI, Le Roman d'un enfant, 1890, page 207). Le tirage et le décalcage des épreuves (R. CHELET, Lithographie, 1933, page 106). Graphie attestée en outre dans Grand dictionnaire universel du XIXe. et du XX-20e.  siècle (Pierre Larousse). 

Fréquence absolue littéraire Décalque : 35. Décalquage : 9.