Début mémoire DEES
Publié le 12/04/2024
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«
SOMMAIRE
INTRODUCTION
La démarche méthodologique d’initiation à la recherche
PARTIE 1 :
PARTIE 2 :
CONCLUSION
Annexes
Bibliographie et Sitographie
Tables des matières
1
Introduction :
Je suis actuellement en formation d’éducatrice spécialisée en apprentissage avec l’ITS de
Tours.
Mon apprentissage s’est déroulé sur 3 ans au sein d’une association à but non lucratif,
plus précisément dans un IME.
Il a ouvert ses portes en février 1964 avec 60 enfants.
Aujourd’hui, il accueille 119 enfants de 3 à 16 ans.
L’IME accueille des enfants en situation
de handicap, déficient intellectuel avec ou sans troubles associés et qui ont une orientation
par notification de la MDA.
La structure propose un accompagnement éducatif,
thérapeutique et pédagogique.
Les jeunes bénéficient d’une scolarité, soit en externe, soit en
interne (UEE, UEI).
Mon apprentissage se déroule sur le service 11-14 ans, en UEE conventionnée avec un
collège.
J'accompagne des enfants présentant des troubles du comportement, des troubles du
spectre autistique et porteurs de trisomie...
Nous accompagnons ces jeunes en journée.
Les
problématiques nécessitent des propositions adaptées aux besoins de chacun.
Les journées
sont organisées par des temps individualisés définis afin de leur permettre d’avoir un
accompagnement structurant et rassurant.
Nous proposons aux enfants et aux familles un
accompagnement dans les actes de la vie quotidienne, social et médical et un apprentissage
vers une autonomie.
Dans le cadre de la formation, je réalise mon mémoire.
Celui-ci s’inscrit dans le domaine de
compétence 1 « La relation éducative ».
Il se situe dans le bloc de compétence 2 « Analyse
de la construction d’un accompagnement éducatif ».
Il nous amène à porter une réflexion sur
un thème et ainsi analyser une question sociale ou un questionnement professionnel.
Pour
réaliser cet écrit, il amène à établir une démarche de recherche qu’elle soit sur des enquêtes
de terrain mais également théorique.
Notre réflexion nous conduit à une déconstruction de
nos représentations, à prendre de la distance vis-à-vis d’une réalité sociale.
Celle-ci apporte
une reconstruction pour donner suite à une réalité de terrain et d’apport théorique.
Pendant ma formation, j’ai réalisé deux stages de 8 semaines.
Le premier stage s’est déroulé
en HUDA.
La structure accompagne 50 hommes en demande d’asile en France.
L’accompagnement est basé sur tout le versant administratif, à savoir comment l’éducateur
peut les aider à s’intégrer dans la société.
Pour ce faire, des accompagnements sont
également mis en place.
Notamment des cours de français avec des bénévoles au sein de la
1
structure, des ateliers de professionnalisation pour apprendre un métier en France ou des
rendez-vous avec des partenaires pour les orienter vers leurs demandes.
Mon deuxième stage s’est déroulé en centre d’hébergement pour des personnes en situation
de grande marginalité.
La première démarche de l’accompagnement est la mise à l’abri.
Durant cette période d’hébergement, l’éducateur accompagne la personne dans les
démarches administratives mais également de penser avec la personne à comment la
réintégrer à la société.
Pour ce faire, des orientations vers des partenaires sont réalisées
accompagnés des professionnels sociaux de la structure en fonction de leurs demandes.
En
exemple, j’ai pu accompagner des personnes pour une recherche de logements sociaux ou
en rendez-vous pour reprendre des formations afin de retrouver une activité professionnelle.
Pendant ces trois années de formation, j’ai pu découvrir différents axes sur la question de
l’inclusion à différentes échelles.
Notamment dans la demande d’asile où les hommes que
j’ai rencontrés dans leurs démarches doivent « s’intégrer » à la société pendant leur
procédure.
Ils doivent, alors, trouver du travail, prendre des cours de Français, pour se
rapprocher au plus près du système sociétal Français.
Ce fonctionnement est essentiel pour
« prouver » qu’ils veulent vraiment le statut de réfugié Français.
De plus, quand j’ai réalisé
mon stage au centre d’hébergement pour personnes en situation de grande marginalité, la
politiques est donc « le logement d’abord ».
Ils peuvent bénéficier d’un abri mais se doivent
de faire des démarches administratives pour retrouver une « place » dans la société.
Il est
orienté pour un accompagnement au retour à la vie professionnelle avant d’accéder à un
logement social par la suite.
Dans mes deux stages, j’ai rencontré des personnes en situation de handicap qui étaient dans
une démarche d’un retour à la vie professionnelle pour accéder donc soit au logement, soit
à leur demander du statut de réfugié.
Afin d’y parvenir les personnes étaient contraint de
reprendre par exemple des cours de français, ou des études qualifiantes.
Cette « barrière »
du handicap se rajoutai à celle sociale et celle de la langue.
L’école n’étant pas obligatoire
pour ces personnes, des formations étaient parfois abandonnées.
Je me suis alors intéressée
à cette notion d’inclusion auprès du public que j’accompagne lors de mon apprentissage.
En effet, l’école est obligatoire selon le Code de l’Education de la loi du 26 juillet 2019 «
L'instruction est obligatoire pour chaque enfant dès l'âge de trois ans et jusqu'à l'âge de seize
ans ».
Nous notons alors qu’un enfant, présentant un handicap ou non, est dans obligation
d’être scolarisé dès lors qu’il a entre 3 et 16 ans.
2
C’est alors que la notion d’inclusion est complexe.
Elle commence à être évoqué en 1975, par la loi du 30 juin 1975 d’orientation en faveur des
personnes handicapées.
Cette loi pose « les droits de la personne handicapée, et notamment
la notion de maintien en milieu ordinaire chaque fois que possible : l’intégration scolaire
trouve là son fondement juridique, l’insertion professionnelle aussi » (Didier-Courbin, P.
& Gilbert, P.
(2005)).
Depuis la loi du 11 février 2005 sur « l’égalité des droits et des
chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées », l’école doit
s’adapter à l’hétérogénéité des élèves et non l’inverse.
Cette loi notifie que toutes personnes
en situation de handicap ont le droit d’avoir une scolarisation en milieu ordinaire au plus
près de son domicile.
Je me suis alors posé plusieurs questions.
En effet, l’école se doit « inclusive » mais à quel
niveau ? Permet-elle le « bon » développement des élèves en situation de handicap pour
faciliter l’apprentissage vers l’autonomie ? Est-ce que l’Education Nationale est vraiment
formée pour accompagner ce public dans cette politique ?
Pour cette réflexion, je me suis alors demandé : En quoi l’inclusion en milieu ordinaire
d’une classe d’unité d’enseignement externalisée permet aux adolescents de 11 à 14 ans
en situation de handicap de favoriser leur autonomie ?
Pour vous expliquer le fil de ma pensée dans mon mémoire, je vais commencer par vous
donner le dérouler de ma démarche méthodologique d’initiation à la recherche.
Je décrirai
mes observations de terrain que ce soit en interne à l’IME ou au collège.
J’exposerai mes
recherches théoriques effectuer pour comprendre et différencier les différents concepts :
Exclusion, ségrégation, intégration, inclusion.
J’analyserai les réponses que j’ai obtenu par
suite d’une enquête de terrain auprès des professionnels de l’institution médico-social,
auprès de l’Education Nationale ainsi qu’auprès des élèves du collège et de l’IME.
Ensuite
dans une première partie, je vous énoncerai l’évolution de l’inclusion dans la société en
m’appuyant sur les politiques sociales.
Je ferais le lien de l’évolution en intégrant des
définitions conceptuelles en psychologie.
Enfin je vous présenterai des pistes éducatives en
lien avec les pratiques déjà menée et ou à mener dans la projection du nouveau dispositif
inclusif de l’association.
3
La démarche méthodologique d’initiation à la recherche :
Tout d’abord, j’ai fait la demande auprès de ma maître d’apprentissage des temps pour le
travail de recherche pour le mémoire.
Cette demande a été validée par la cheffe du service
des 11 à 14 ans dans le cadre de ma formation en apprentissage d’éducatrice spécialisée.
I.
Recherches documentaires et théoriques :
Mes premières recherches ont d’abord été orientées vers différents concepts par rapport à
ma question de départ pour la réalisation de ce mémoire.
Dans un premier temps, je me suis documentée sur la notion du HANDICAP.
J’ai cherché à
avoir une définition tout d’abord juridique.
J’ai affiné mes recherches avec différents
psychologues, psychiatres et sociologues comme E.
GOFFMAN – J-F.
GOMEZ ou A.
BLANC pour définir les différents types de handicap.
Je suis intéressée plus particulièrement
au handicap sur la déficience intellectuelle et aux troubles neurodéveloppementaux.
J’ai fait
ce choix car j’interviens auprès de ce public aujourd’hui en UEE.
Ensuite, mes recherches ont porté sur le concept de l’ADOLESCENT afin de trouver une
définition précise pour des enfants du milieu ordinaire.
Je me suis intéressée au
développement de l’enfant avec ses différentes étapes de la vie Humaine.
Pour se faire, j’ai
pu cibler mes recherches auprès des psychiatres, sociologues et psychologues F.
DOLTO, X.
POMMEREAU ou encore J.
PIAGET.
Ces auteurs étayent les étapes de celui-ci et
définissent le développement psychomoteur, cognitif et psycho-affectif des adolescents.
Enfin, je me suis questionnée sur la notion d’AUTONOMIE.
J’ai porté mon investigation
sur les différentes formes de l’autonomie, notamment E.
KANT, X.
MOLENAT, etc… Je me
suis également questionnée sur comment aider les enfants en situation de handicap dans leur
apprentissage vers l’autonomie.
En effet, cela amène une autre notion qui est....
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