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Deak, François

Publié le 02/12/2021

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Homme politique hongrois né à Söjtör, mort à Budapest (1803-1876). Issu d'une famille de classe moyenne, il fit des études de droit. A partir de 1833, il est l'un des chefs de l'opposition parlementaire et appuie les idées de Kossuth. En 1848, il devient le ministre de la Justice du premier gouvernement indépendant de Hongrie. Il désapprouva les actions armées contre la maison de Habsbourg et se retira dans ses propriétés. Il y vécut jusqu'en 1854 et revint alors à Pest. A la Diète de 1861, il réclama le rétablissement des lois de 1848. Devant l'insuccès de ses plans et après la dissolution du Parlement par l'empereur, il lança le mot d'ordre: «Tolérance et attente. » Deak et les classes moyennes dirigeantes se placèrent alors sur le terrain de la résistance passive: ils refusèrent les offices et les missions offerts par la cour de Vienne. De fait, Deak dirigea l'opinion publique et devint le véritable chef du pays. On le surnomma «le sage de la patrie». Sous l'influence de la politique extérieure et par suite de l'affaiblissement de la résistance passive, il lança l'idée du compromis dans son «Article de Pâques». Deak fut le véritable dirigeant des négociations officielles du côté hongrois. Il n'entra point dans le cabinet créé après le compromis, mais conserva une grande influence sur la vie politique comme chef du parti de la majorité parlementaire. Il intervenait souvent à l'occasion des plus importantes réformes bourgeoises. Il entreprit une campagne en faveur des idées libérales avec plus de résolution que la masse des politiciens hongrois de la moyenne noblesse, mais en même temps il s'opposa à la tendance qui luttait pour « la réforme bourgeoise et l'indépendance nationale», représentée par Kossuth. Il se trouva ainsi rejeté peu à peu à l'arrière-plan.

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